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[#Journal] Le 12H30 du 04 Février 2025

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00:00Bonjour à toutes et à tous, ravie de vous retrouver pour votre édition d'information
00:14de 12h30 sur GMT TV.
00:17On ouvre cette édition avec cette séance de travail qui s'est tenue hier au palais
00:21du bord de mer entre le président de la transition, le ministre de l'énergie, les responsables
00:25de la société agricole et ceux de la société du patrimoine.
00:29Au centre des échanges, les délestages continuent d'électricité.
00:32Suivons cela avec la presse présidentielle.
00:34Les délestages qui privalent actuellement dans la capitale et les différentes provinces
00:39du pays ont fait l'objet un peu plus de trois heures d'horloge de cette réunion
00:43urgente entre le chef de l'État, le ministre et les différents acteurs du secteur de l'énergie.
00:48Cette séance de travail a permis aux différents acteurs concernés par la question d'expliquer
00:54les raisons des délestages qui n'en finissent plus, mais aussi sur la longue coupure d'électricité
00:58de ce dimanche soir.
01:00Le président nous a bien rappelé l'importance de couvrir les besoins de nos compatriotes
01:07en eau, en électricité, vu l'importance de ces denrées.
01:11Il a voulu connaître le diagnostic, qu'est-ce qui se passait, pourquoi nous avons ces délestages
01:17fréquents, pourquoi nous avons eu cette très longue coupure hier et les réponses
01:26ont été données et nous avons avec le président de la République évoqué le traitement, c'est-à-dire
01:33les mesures que nous devons apporter assez rapidement pour que les Gabonais ne puissent
01:39plus connaître ces difficultés.
01:42Des coupures intempestives d'électricité liées essentiellement au non-renouvellement
01:47d'outils de production et du manque de maintenance des équipements qui nécessitent des mesures
01:52urgentes.
01:53Il y a deux aspects, il y a l'aspect d'urgence et il y a l'aspect de fonds qui demandent
01:59des investissements plus lourds, plus importants, qui prennent plus de temps, dont le clou sera
02:05le grand barrage de bouée que le chef de l'État a annoncé.
02:07Les mesures palliatives, c'est pour l'urgence.
02:10Nous aurons une société qui va nous faire un appoint pour arriver à combler le gap
02:16en énergie que nous avons.
02:17Nous allons réparer au maximum nos équipements qui sont en panne ou qui ont des pièces qui
02:23manquent pour que tout ça arrive.
02:25Ce sont ces mesures palliatives, c'est-à-dire qui ne règlent pas tous nos problèmes, mais
02:31qui vont au moins nous permettre d'avoir de l'électricité.
02:33Etant tous impactés par ces incidents, le président de la Transition Générale, Brice
02:38Côté, Oligi Nguema, a instruit le ministre de l'Énergie à régler une fois pour toutes
02:42la question des déserts en eau et en électricité à travers le pays.
02:47De son côté, le premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, a reçu à son cabinet
02:57le ministre Maïs Mwissi qui accompagnait les délégués spéciaux du département de
03:01la Dola.
03:02Le projet Agropag était au menu des discussions, commentaire presse premature.
03:07Accompagnés du ministre Maïs Mwissi, fils de la localité, les délégués spéciaux
03:11de la Dola, communes et départements sont venus présenter leur civilité et féliciter
03:15le premier ministre du gouvernement de la Transition, Raymond Ndong Sima, pour avoir
03:19mis en oeuvre le projet agro-pastoral de Ndendé.
03:22Nous sommes venus, dans un premier temps, leur remercier, de prendre en voie leur corps
03:26en espace au projet qui est vital, non seulement pour les populations du département de la
03:32Dola, mais aussi pour toute la population gabonaise, parce qu'il va falloir que les
03:38uns et les autres sachent que ce projet à portée nationale va, n'est-ce pas, faire
03:46en sorte que le Gabon, qui dépend très largement des importations agroalimentaires, va être
03:52en soi peu, va avoir cette importation à la baisse.
03:54Ça veut dire que nous allons produire de la viande, nous allons pouvoir aussi produire,
03:59n'est-ce pas, tout ce qui est produit de rivier, du lait, que nous allons transformer
04:02sur place, mais pour cela il nous faut une logistique, n'est-ce pas, qui soit déjà
04:07présente et il faudra aussi penser à la ressource humaine.
04:10Les premiers responsables des collectivités locales de la Dola vantent le fonctionnement
04:14actuel du ranch et mesurent la dimension des activités économiques à venir, ainsi
04:19que les emplois connexes qui vont y être déroulés.
04:22Dès qu'on commencera la production en viande, si possible aussi la transformation en lait,
04:28on pourra non seulement satisfaire les besoins des populations locales, mais aller au-delà,
04:33n'est-ce pas, de ce pays, à savoir arroser pourquoi pas la CEC, donc les pays voisins
04:39que sont le Cameroun, la RCA, le Congo, et j'en passe.
04:43Au terme des échanges, le chef du gouvernement paraît plus que satisfait de cette note de
04:48confiance accordée par l'ensemble des responsables de l'organisation des localités de la Dola
04:53pour une activité qui vient renforcer la production économique du pays.
04:58Comment répondre au défi de la dette publique qui plombe les finances du pays tout en continuant
05:07à entretenir un train de vie élevé ? C'est toute la difficulté à laquelle est confrontée
05:12l'administration publique gabonaise et les autorités de la transition.
05:15Plus d'éléments dans ce reportage.
05:17Selon la direction générale de la dette, le pays aurait remboursé à ses créanciers
05:23par moins de 1 728 milliards de francs CFA entre septembre 2023 et décembre 2024.
05:29A niveau de désendettement qui, selon la DGD, aurait ramené la dette globale du pays
05:34à 7 021,9 milliards de francs CFA à fin décembre 2024, soit un taux d'endettement
05:41se situant à 55,2% du PIB contre plus de 58% en décembre 2023, soit 15 points en dessous
05:49du seuil de convergence communautaire.
05:51Si les autorités ont reconnu une conjoncture économique et financière difficile, elles
05:56se veulent toutefois rassurantes.
05:57« Je veux être clair, le Gabon n'est pas en faillite », a déclaré Charles Mbamme,
06:02ministre des Comptes publics, cité par le Quotidien L'Union.
06:05Il faut dire que les craintes des partenaires financiers du Gabon se résument surtout au
06:09choix du gouvernement d'augmenter les dépenses publiques, creusant ainsi un peu plus le
06:13déficit budgétaire, le tout dans un contexte de tension de trésorerie.
06:18Ainsi, en 2025, la masse salariale dans la fonction publique connaît une hausse spectaculaire
06:23de plus de 53,5 milliards de francs CFA, atteignant ainsi les 825 milliards de francs CFA.
06:29De même, les subventions aux produits pétroliers qui devraient connaître une hausse de 13
06:34milliards de francs CFA cette année ou encore le coût des élections générales.
06:38S'il est difficile d'évaluer précisément le coût cumulé des élections présidentielles
06:42législatives et locales, il est possible de se référer à la dernière présidentielle
06:47pour avoir une idée.
06:48En effet, alors qu'elle n'était qu'à un seul tour, la présidentielle de 2023 a
06:53coûté aux contribuables par moins de 100 milliards de francs CFA.
06:56A cela, il faut ajouter la doctrine économique assumée par le gouvernement dans sa stratégie
07:01de stabilisation de l'économie.
07:03En effet, les autorités assument de maintenir un niveau élevé de dépenses sociales dans
07:08l'optique d'améliorer les conditions de vie des populations, tout en misant sur une
07:13hypothétique augmentation des richesses produites grâce à un plan d'investissement
07:16massif dans les secteurs de l'énergie, des mines, du transport et d'autres infrastructures
07:21stratégiques.
07:22Cependant, cette stratégie est en partie entravée par le contexte d'instabilité politique
07:27et institutionnelle dans laquelle se trouve le pays et qui ne favorise pas la confiance
07:32des investisseurs potentiels.
07:33Un aveu d'ailleurs fait par le ministre de l'Intérieur qui, interrogé sur le choix
07:38de la tenue d'élections présidentielles en avril 2025, avait indiqué que la situation
07:42dans laquelle se trouve le Gabon n'est pas de nature à rassurer les investisseurs intéressés
07:47par le potentiel économique.
07:49Regardons ce que disent nos confrères ce mardi.
07:56« Les postules n'en peuvent plus », titre l'Union, les employés de la Poste ont décidé
08:01collégialement de déposer un préavis de grève aux sortières de l'Assemblée générale
08:05tenue lundi matin, revendiquant de meilleures conditions de travail, dénonçant la diminution
08:10de la subvention de l'Etat et les retards de salaire, peut-on lire à la Une du quotidien
08:15des formations.
08:16Ensuite, Billy Binzo et l'association Haussiman se sont littéralement affrontés le week-end
08:22écoulé sur le terrain de la communication politique.
08:25Tandis que l'un privilégie le dialogue direct avec les citoyens, le camp adverse
08:29a opté pour une attaque stratégique de front.
08:32Deux visions opposées qui en disent l'un sur la tenue des élections présidentielles
08:35à venir, commente Gabon Review.
08:39L'agence gabonaise de presse parle du séjour du ministre de la Justice Paul-Marie Ngondjou
08:43en Côte d'Ivoire, où il a rencontré des partenaires au développement et les sociétés
08:47spécialisées dans la construction d'infrastructures judiciaires.
08:50Ce dernier a souligné l'importance pour le Gabon et les autorités de la transition
08:55de sortir les cours et tribunaux de la location.
08:57Cap à l'étranger
09:00Au Soudan, la journée d'hier était une journée sanglante qui a vu 65 personnes perdre
09:06la vie.
09:07Les rebelles appartenant au mouvement populaire de libération du Soudan nord ont tiré des
09:11obus sur Kadougli, dans le sud du pays, causant la mort de 40 personnes et une frappe aérienne
09:16de l'armée Aniala à l'ouest du pays aurait également ôté la vie de 25 personnes,
09:22rapporte France 24.
09:24Voilà qui ferme ce tour d'actualité, à présent le Verbatim.
09:28Le Verbatim de ce mardi est du Dr Stéphane Iloco, porte-parole de la plateforme Ensemble
09:35pour le Gabon, lorsqu'il était sur le canapé rouge à Gabovine d'Athènes le 3 février
09:392025.
09:40J'invite les Gabonais et les Gabonaises à faire une autre lecture du CTRI et à s'interroger
09:46sur sa capacité à tenir ses promesses.
09:49Est-ce que le CTRI a restauré la dignité des Gabonais ? A-t-il restauré les institutions ?
09:54Le CTRI est-il capable d'organiser des élections transparentes ? Crédit-lui juste au lendemain
10:00apesé ? Le CTRI va-t-il rendre le pouvoir aux civils ?
10:04Voilà le bilan du CTRI, il est négatif, chaotique et catastrophique.
10:08C'est ainsi que prendra cette édition, restez connectés sur toutes nos plateformes pour
10:13être à l'ordre de l'info.
10:14Je vous dis à demain, lorsqu'il sera 12h30.