[#Journal] Le 19H30 du 12 Février 2025
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00:00Que se passe-t-il à Chibanga dans la province de Lanyanga ? Les délestages répétitifs
00:22ont visiblement fini par avoir raison de la patience des élèves. C'est la principale
00:28actualité de ce journal.
00:30Mercredi 12 février 2025, Mesdames et Messieurs, soyez les bienvenus.
00:36Devant les scandales répétitifs au sein de la haute administration, la Commission nationale
00:42de lutte contre l'enrichissement illicite prend le taureau par les cordes. Au cours
00:46d'une communication hier à l'immeuble Harambo, le président de cette institution
00:52a sommé les secrétaires généraux et leurs adjoints, ainsi que les directeurs généraux
00:56et leurs adjoints des administrations publiques, de s'acquitter de leurs obligations de déclaration
01:02du patrimoine.
01:03La Commission nationale de lutte contre la corruption et l'enrichissement illicite
01:08intensifie la pression sur les hauts responsables de l'administration publique. Ce mardi 11
01:13février 2025, son président, Lestormbo, a fermement rappelé l'obligation légale
01:18pour les secrétaires généraux et directeurs généraux des ministères et institutions
01:23de déclarer leurs biens avant le 20 février, faute de quoi des sanctions sévères seront
01:28appliquées.
01:29S'exprimant lors d'une réunion de sensibilisation organisée à Libreville, le président de
01:34la CNL-CEI a tenu un discours sans ambiguïté, soulignant que la Commission ne souhaitait
01:39pas en arriver aux sanctions, mais qu'elle ne tolérerait plus les manquements à cette
01:43obligation légale.
01:44« Je voudrais dire aux secrétaires généraux et leurs adjoints, aux directeurs généraux
01:48et leurs adjoints que la Commission ne voudrait pas arriver au stade des sanctions pour se
01:53faire », elle fixe au 20 février la date de réception des déclarations des biens
01:57pour éviter que l'on entrevoie les sanctions, a déclaré Lestormbo d'un temps ferme.
02:02Selon l'article 3 nouveau de la loi n°041-2020 du 22 mars 2021, cette déclaration de patrimoine
02:09est une exigence pour tout dépositaire de l'autorité de l'Etat.
02:13Si cette obligation est ignorée, les fautifs s'exposent à des mesures drastiques allant
02:17de la démission d'office de l'emploi ou de la charge à une condamnation à l'amende,
02:22voire une peine d'emprisonnement et la confiscation des biens.
02:26Malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation menées par la CNL-CEI, la résistance de
02:31certains agents publics reste un problème.
02:33Il est regrettable de constater que certains responsables restent réfractaires à cette
02:37disposition légale, malgré les multiples campagnes de sensibilisation entreprises par
02:42la Commission depuis sa création, a déploré Lestormbo.
02:45Cette nouvelle mise en garde s'inscrit dans la stratégie du gouvernement de transition
02:50qui a fait de la transparence et de la lutte contre l'enrichissement illicite une priorité.
02:54En imposant des délais stricts et en promettant des sanctions exemplaires, la CNL-CEI veut
02:59démontrer sa détermination à assainir l'administration publique et à mettre fin aux pratiques opaques
03:05qui ont longtemps gangrené la gestion de l'Etat.
03:07Il reste à voir si les responsables concernés se conformeront à cette exigence dans le
03:11délai imparti ou si cette menace restera lettre morte, comme cela a souvent été le
03:15cas par le passé.
03:17Alain-Claude Bilebindze poursuit sa tournée d'échange à bâton rompu avec les populations
03:23de l'arrière-pays.
03:24Ce 11 février, le chef de file de la plateforme Ensemble pour le Gabon était aux côtés des
03:30populations de Makoku, dans la province de Lugwe Iwindo.
03:34Je vous laisse regarder.
03:35Dans le cadre de la deuxième journée de sa tournée nationale, dénommée ACBBN Gabon
03:41Tour, Alain-Claude Bilebindze a ouvert les portes de sa résidence de Ngwabi aux populations
03:46du deuxième arrondissement de la ville de Makoku, ce 11 février 2025.
03:50Une rencontre qui intervient, après les étapes de Moba et Mbomo, plus tôt dans la journée.
03:56Il faut dire que cette rencontre a surtout été marquée par un échange franc et direct
04:01avec les populations venues nombreuses s'enquérir des raisons de la présence de l'ancien
04:06premier ministre sur ses terres natales.
04:08Vous êtes là, vous êtes chez vous, bien sûr, vous nous avez présenté votre équipe,
04:14mais nous, étant ici à Makoku, nous ne connaissons pas encore votre position.
04:19Il y a une parenthèse d'abord, vous allez peut-être nous le dire plus tard.
04:23J'ai vu dernièrement, vous avez rencontré le président de la transition, Brice Colter
04:34Odigingema.
04:35On nous a juste fait un, c'était juste des séquelles où vous avez rencontré le président,
04:43mais nous ne savons pas.
04:44Qu'est-ce qui vous a mené à aller rencontrer le président de la transition ? Qu'est-ce
04:51que vous vous êtes dit ?
04:55Je sais que beaucoup de Gabonais m'ont vu à la télévision.
05:04Nous sommes un pays.
05:07J'ai été premier ministre.
05:10Et je suis aujourd'hui à la tête d'un groupe, d'une plateforme qui comprend des partis politiques,
05:18des associations politiques et des personnalités politiques.
05:22Et lorsque il s'est posé le problème du code électoral, il a été demandé que les
05:30uns et les autres fassent des propositions.
05:32Nous avons fait des propositions.
05:35Et nous avons donc saisi les autorités, aussi bien le gouvernement que le président
05:40de la transition, pour lui remettre nos propositions sur le code électoral.
05:45C'est ça la vie politique.
05:47Je suis donc allé, je n'étais pas seul.
05:50Si vous avez fait attention aux images, ce jour-là à la télévision, il y avait cette
05:56déissie qui était présente.
05:58Abordant ensuite l'objet de sa présence à Makoku, l'ancien premier ministre a réitéré
06:03le message qu'il a porté lors des anciennes étapes de sa tournée.
06:07Quel est le message ? Il dit que je n'ai pas encore dit le message.
06:12J'ai dit le message, le système-là est mauvais, il faut le changer.
06:17J'ai dit le message, nous travaillons avec mes frères ici et avec d'autres pour que
06:22ce système qui est mauvais, il faut le changer.
06:24Autre préoccupation des populations du Makoku, la candidature ou non du natif d'un temps
06:29Luli à la présidentielle.
06:31A ce propos, Alekrobili Binze a plaidé pour un temps de réflexion.
06:35Maintenant vous me dites, ce qui arrive là, est-ce que tu es candidat ?
06:39C'est la question que tous les Gabonais se posent.
06:41C'est la question que les uns et les autres se posent.
06:44Même ceux qui sont au gouvernement, ils veulent savoir.
06:46J'ai dit, avant de prendre cette décision, je suis en pleine réflexion.
06:51J'ai les capacités pour être candidat.
06:54Ce n'est pas vrai.
07:02Je suis physiquement bien portant.
07:04Je suis intellectuellement au point.
07:07Je suis politiquement au point.
07:09Je suis Gabonais de père et de mère et Makoko fait femme.
07:16Notons que la tournée d'Alekrobili Binze à Makoku s'est poursuivie dans le premier
07:20arrondissement où là encore, le même exercice s'est produit.
07:25L'audience foraine du détenu Fanuel Ikapi Mambundu alias Novelas Overmas s'est tenue
07:34ce mercredi 12 février 2025 à la prison centrale de Grobouké, cise au premier arrondissement
07:40de Libreville, défendue par l'éminent avocat maître Jean-Paul Mbembe.
07:45Le prévenu a obtenu sa mise en liberté provisoire, une décision saluée par les défenseurs
07:52des droits de l'homme.
07:53En société, le département de la Boumilwéti continue de tenir en haleine l'opinion publique.
07:59Depuis l'éboulement survenu lundi au village Ndengar, à une vingtaine de kilomètres de
08:05Migou, le ministère des Travaux publics n'a toujours pas entrepris des démarches
08:10en vue de rétablir la circulation.
08:13Ce matin encore, aucun engin n'était visible sur le site.
08:17De quoi plomber un peu plus le moral des compatriotes de cette partie du pays.
08:23Les pluies diluviennes qui se sont abattues en début de semaine dans le sud du pays ont
08:28engendré un éboulement sur une portion du tronçon, les Bambanes-Migou, dans la province
08:33de Largounier, interrompant le trafic routier.
08:36Deux jours après cet incident survenu au village Ndengar, à une vingtaine de kilomètres
08:40de Migou, les services du ministère des Travaux publics n'ont toujours pas nié en branle
08:44les trains afin de rétablir le trafic.
08:46C'est une situation pour le moins embarrassante pour le ministère des Travaux publics.
08:51En effet, les populations des départements de la Boumi-Lwetsi et de la Lwetsi-Dibaka
08:56restent coupées du pays, avec des effets dommageables en termes d'approvisionnement
09:00en denrées essentielles.
09:01Ils n'ont toujours pas ouvert le chemin, les véhicules s'arrêtent plus bas et les
09:05bagages transportés à dos d'hommes.
09:07Nous a confié un riverain contacté ce matin.
09:10Selon ce compatriote, les engins des travaux publics n'étaient toujours pas présents
09:14sur les lieux au moment où nous les contactions.
09:17Afin de rendre l'accès à peu près pratiquable à pied, les riverains ont dégagé une piste
09:23en contrebas de la colline, avec des conséquences en termes de sécurité notamment pour les
09:28personnes vulnérables.
09:29Cette situation qui devra interpeller les plus hautes autorités est bien plus dramatique
09:35encore.
09:36En effet, contacté mardi, l'ancien sénateur Jean-Pierre Ndungu-Lekombo faisait observer
09:41que la ville de Migou, chef du département de la Bourgmi-Lwetsi, faisait face à une
09:45pénurie de carburant avec des conséquences en termes d'approvisionnement des ménages
09:50en énergie électrique.
09:52Deux jours après l'incident, c'est l'incompréhension qui domine auprès des populations de cette
09:56partie du pays.
09:57Et ce d'autant plus que le gouvernement n'avait pas traîné des pieds lorsqu'il
10:01s'était agi de rétablir le trafic lors de l'incident survenu dans la nuit du 24
10:07au 25 novembre 2024 en Toum et qui avait coupé Libreville du reste du pays.
10:14A Chibanga, la colère des élèves ne faiblit pas face aux coupures d'électricité.
10:20Ce mercredi 12 février, lycées et collégiens ont de nouveau battu le pavé sous une pluie
10:26battante pour dénoncer la situation.
10:29Sans électricité, les cours sont perturbés et les élèves affirment qu'ils ne reprendront
10:35pas le chemin de l'école tant qu'une solution durable ne sera pas trouvée.
10:40Un bras de fer s'engage donc avec les autorités alors que le directeur général d'Académie
10:47provinciale tente d'apaiser les tensions.
10:50Jusqu'où ira cette mobilisation ? Les autorités vont-elles répondre aux attentes des élèves
10:56Pour mieux comprendre la situation à Chibanga, nous accueillons en direct Yves Languez Dukaga.
11:04Alors Yves Languez Dukaga, vous êtes journaliste pour la communication provinciale de la Nianga
11:10et vous suivez depuis le début cette mobilisation.
11:15Merci d'être avec nous pour répondre à nos questions.
11:19Alors déjà, quelles sont les raisons de cette mobilisation et comment s'est déroulée
11:26cette journée de protestation ?
11:29C'est un ras-le-bol des élèves des lycées et collèges de la commune de Chibanga.
11:37Ce sont eux qui font la une de cette activité de vouloir se rassembler pour manifester leur
11:44mécontentement par rapport aux coupures d'électricité qui sévillent dans la capitale
11:50provinciale qui est la Nianga.
11:52Alors donc, ce sont les raisons principales.
11:55Ces derniers disent qu'ils n'ont pas régulièrement l'heure courante et l'eau bien évidemment
12:02et ils se font attendre pour que des solutions soient prises et ces derniers refusent même
12:10d'être patient et malgré les informations qu'on peut leur apporter.
12:15Voilà, puisque c'est une situation qui dure depuis longtemps.
12:18Oui, lundi et aujourd'hui, ce sont uniquement les élèves des lycées et collèges,
12:22donc le secondaire, on va dire, qui donne la voix par rapport aux coupures répétées
12:28d'électricité à Chibanga.
12:29Or, oui, les élèves des lycées et collèges de la commune de Chibanga qui réclament le
12:36retour normal de l'électricité dans les ménages.
12:40On a également constaté qu'une partie du personnel du centre urbain de santé de Chibanga
12:50a télécommunément ici à l'ancien hôpital et aussi ont bâti l'habitude pour se rendre
12:56à l'agence locale de l'ASCG Chibanga pour faire un sitting.
13:00Ils sont partis s'intégrer aux instructions des coupures d'électricité répétées à Chibanga.
13:07Depuis combien de temps les habitants de Chibanga subissent-ils les coupures d'électricité ?
13:13Ces coupures d'électricité, ça dure depuis plusieurs années.
13:17Il faut dire que les problèmes ont commencé lorsque la centrale thermique avait cessé
13:24de fonctionner pour être connectée avec le barrage hydroélectrique de Bongolo,
13:30donc précisément du côté de l'Ebomba.
13:32Tout semblait marcher au début des années 2000, mais chemin faisant,
13:37depuis un temps, il faut dire que la situation est identique à chaque année.
13:41Il n'y a pas eu une année où Chibanga n'a jamais connu des lestages de coupures
13:47de courant de fonction, on va dire, très répétées par la société d'énergie et d'eau du Gabon.
13:53Il faut dire également que le courant peut venir pour quelques minutes,
13:57voire une heure, voire deux heures, et là encore nous ne sommes pas situés
14:02sur la façon de vouloir distribuer le courant dans les ménages au niveau de Chibanga.
14:08Vous êtes dans un même secteur, certains ménages peuvent avoir de l'électricité
14:13et d'autres non.
14:15Votre voisin le plus proche qui est dans le même secteur que vous habituellement
14:19peut se retrouver avec l'électricité et vous non.
14:23Même dans l'administration, c'est tout le monde qui se plaint de ces lestages au niveau
14:27de Chibanga parce qu'il y a un problème d'abord de communication, un problème avec
14:32les populations, même si les autorités, eux, ont souvent la bonne information auprès
14:36des agents de l'ASUG qui disent ici depuis le 4 janvier 2025 que des problèmes avaient
14:45donc survenu dans leurs équipements au niveau de Mouilane, Dendé et Chibanga.
14:50Ces lestages répétés et la grogne qu'ils suscitent justement, ne risque-t-il pas d'entacher
14:58un peu plus l'image du CTRI et fragiliser la confiance des populations envers les autorités
15:04de la transition ?
15:05C'est une situation que le pouvoir militaire a retrouvée au Gabon.
15:09Ce qu'on ne comprend pas, il y a eu de nouveaux groupes qui ont été achetés par le CTRI
15:14il y a quelques mois seulement, c'est-à-dire même pas six mois, on se retrouve encore
15:20plongé dans la même situation des coupures d'électricité.
15:25Le CTRI a fait pourtant son devoir, vraiment son devoir pour aider l'ASEG.
15:31C'est un problème que l'on ne comprend pas et pourtant c'est une ville qui a reçu
15:36des groupes d'octogènes neufs venant du CTRI qui a pourtant fait un effort.
15:41Tout le monde a les oreilles braquées à Mayumba, suite donc à la construction de
15:46la centrale à gaz qui est en pleine construction, permettant de le répéter, qui se déroule
15:52depuis quelques mois.
15:53Les travaux vont bon train, mais l'espoir désormais repose sur la centrale à gaz de
15:59Mayumba qui pourra non seulement alimenter Chibanga, la province de l'Aninga, voire
16:03la province de Langounier.
16:04Le problème qui est là encore, les populations se posent la question, est-ce qu'après la
16:09construction de la centrale à gaz du côté de Mayumba, est-ce que c'est encore l'ASEG
16:14qui aura la même mise pour la gestion de ces équipements qui sont placés par le système
16:19Perenco?
16:20C'était Yves Longuez Dukaga, journaliste pour la communication provinciale de l'Aninga
16:27qui décritait pour nous les manifestations d'élèves qui ont lieu à Chibanga.
16:33Passons à présent à notre rubrique chiffres et verbatimes.
16:37Le chiffre du jour est 5, c'est le nombre de médecins qui composent la commission médicale
16:43chargée d'évaluer l'aptitude physique et mentale des candidats à l'élection du
16:49président de la République.
16:51Il s'agit d'un cardiologue, d'un neurologue, d'un psychiatre et d'un chirurgien ainsi
16:58que d'un généraliste.
16:59La source n'est autre que le code électoral en vigueur.
17:04Le verbatime, quant à lui, nous vient du président de la commission nationale de lutte
17:09contre l'enrichissement illicite Néstor Mbou.
17:14Je voudrais dire aux secrétaires généraux et leurs adjoints, aux directeurs généraux
17:19et leurs adjoints que la commission ne voudrait pas arriver au stade des sanctions.
17:25Pour ce faire, elle fixe au 20 février la date de réception des déclarations des biens
17:31pour éviter que l'on entrevoie des sanctions.
17:37Fin de votre journal. Merci de votre fidélité.
17:40Restez connectés sur toutes nos plateformes.