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00:00En France, mais elle, cela s'annonçait serré, et bien ce fut le cas.
00:03Oui, à une petite voix près, la nomination de Richard Ferrand à la tête du Conseil constitutionnel
00:08a été validée par les parlementaires à la mi-journée.
00:11Et ce fidèle d'Emmanuel Macron doit cette validation à l'abstention du Rassemblement national.
00:16Un choix étonnant au vu des soupçons d'impartialité qui pèsent sur l'ancien président de l'Assemblée.
00:21Accusation réfutée par le principal intéressé au cours de son audition, Alexandre Chauveau.
00:27Je ne crois pas, Madame Pannot, avoir une âme de valet.
00:30Devant la commission des lois de l'Assemblée,
00:32Richard Ferrand répond aux accusations des députés de l'opposition.
00:35Il revendique son indépendance d'esprit en dépit de ses 37 ans au Parti socialiste
00:39et de sa proximité connue avec le président de la République.
00:42N'attendez pas de moi le reniement de Saint-Pierre.
00:45Je ne vais pas vous dire trois fois que je ne le connais pas.
00:47Ce serait inexact.
00:48Mais acceptez l'idée qu'avoir partagé des engagements ne crée pas nécessairement un lien de vassalité.
00:56Richard Ferrand promet, je cite, de se dépouiller de ses habits de militant pour servir la République.
01:00L'ancien député du Finistère met en avant son expérience politique à la tête de l'Assemblée.
01:05Je ne suis pas un professionnel du droit, c'est vrai,
01:08mais comme vous, un serviteur de la République,
01:10je crois que les responsabilités que j'ai exercées ici
01:13constituent une expérience précieuse pour le Conseil.
01:17Et après avoir obtenu de justesse la validation du Parlement,
01:20il devrait être nommé dans ses fonctions d'ici au 8 mars,
01:23date de la fin du mandat de Laurent Fabius, rue de Montpensier.