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00:00Marche sur la tête, Cyril Hanouna.
00:0216h12 sur Europe 1, merci d'être avec nous.
00:040 à 80, 20, 39, 21, ça y est c'est tombé.
00:06On le savait, je ne vais pas vous mentir, je ne l'ai jamais caché.
00:10Je sais un petit peu comment ça se passe.
00:11On s'est rétrait avec le Conseil d'État, il n'y avait aucune chance
00:14que le Conseil d'État affirme la décision de l'ARCOM, sachez-le.
00:17Et personne, tous les gens qui sont un petit peu informés,
00:20savaient qu'il n'y avait zéro chance.
00:21Vous savez qu'il est très rare que le rapporteur ne soit pas suivi
00:25par le Conseil d'État, puisque le rapporteur était très à charge contre C8.
00:28J'ai appris qu'il y a une fois où le rapporteur était favorable au groupe Canal
00:32et c'est cette fois-là que le Conseil d'État ne l'a pas suivi.
00:34Non, ce n'est pas vrai, je vous jure, c'est drôle.
00:37C'en est comique, c'en est comique.
00:38Non mais c'en est comique, c'est incroyable.
00:41C'est absolument incroyable ce qui se passe.
00:42Tiens, il y a Sarah Knafo qui est avec nous, qui va réagir à cette décision.
00:47Même Sarah Knafo savait très bien,
00:49elle savait qu'il y avait peu de chances que ça aboutisse cette affaire.
00:52Sarah Knafo qui est à Washington, je crois.
00:54Bonjour Sarah.
00:56Bonjour Cyril, oui, je suis à Washington.
00:59Pas la même atmosphère ici.
01:00Qu'est-ce qu'il se passe là-bas ?
01:02Ici on aime la liberté, ici on a l'impression qu'il y a un pouvoir qui fait enfin conscience
01:08d'un peuple qui défend la liberté d'expression.
01:10Moi ça me fait plutôt de la peine pour mon pays quand je vois ce qui se passe ici
01:17parce que je me dis qu'on est quand même le pays qui a inventé les droits de l'homme.
01:20On est le pays qui a le plus défendu la liberté
01:23et aujourd'hui moi j'ai des Américains qui me disent mais qu'est-ce qu'il se passe chez vous ?
01:27Là ce qu'on m'a dit ce matin c'est que vous êtes le premier pays en Occident qui a interdit les chaînes de télé.
01:31Et ils me disent, nous avant quand on se plaignait de l'Europe c'est à l'époque du communisme.
01:34On regardait l'Europe en se disant il y a un totalitarisme qui interdit les journalistes
01:38et qui met en prison des gens pour leurs opinions et vous êtes en train de le reproduire.
01:42C'est fou.
01:43Alors on entend mal, pas très bien Sarah.
01:45Est-ce qu'on peut la recaler Sarah s'il vous plaît ?
01:46Est-ce que vous pouvez la rappeler dans une minute ?
01:48Merci, qu'on l'entende bien parce que c'est intéressant
01:50et puis je voudrais vous poser plusieurs questions à Sarah Knafo.
01:52Donc si vous pouviez, en régie, vous occuper de ça, c'est pas trop vous demander, merci.
01:56C'est arrivé en Pologne que des chaînes soient fermées
02:00et à ce moment-là en France on parlait de dérive autoritaire.
02:04Donc c'est intéressant de voir que...
02:06C'est très grave, on le sait, c'est extrêmement grave ce qui se passe
02:09et je pense que les auditeurs, les Français, ceux qui nous écoutent, ceux qui ne nous écoutent pas
02:13doivent comprendre que c'est extrêmement grave ce qui se passe actuellement.
02:17C'est complètement fou et c'est vraiment, je vous dis, c'est un tournant.
02:22C'est un tournant dans l'histoire du pays.
02:24C'est un retour en arrière, je le pense vraiment.
02:26C'est un retour en arrière autour du ministère de l'information.
02:28Et je vais vous dire, vous savez ce que ça montre ça ?
02:32Ça, ça n'est que le reflet de leur extrême fébrilité.
02:37Ils sont extrêmement fébriles et ils se disent
02:41attention, ça prenait beaucoup trop de place.
02:43Donc ils ont essayé de trouver tous les moyens pour essayer de juguler
02:48cet engouement pour C8, cet engouement, on ne va pas le mentir,
02:55on va se mentir pour Touche pas à mon poste.
02:57Et c'est vrai qu'on le voit, aujourd'hui, je pense qu'ils sont extrêmement fébriles
03:02et ils ont extrêmement peur de perdre leur privilège.
03:04Et ils se disent, quand t'as une chaîne et il y a une émission qui dit,
03:07pour moi, je le dis, la vérité et qui montre aux Français la vérité des choses
03:13la vérité de l'actu, forcément, ça les dérange fortement.
03:17Ils n'arrêteront jamais une émission sur France 5, une émission sur TMC
03:22qui vont dans leur sens, c'est des émissions qui vont dans leur sens.
03:25Là, forcément, ils se disent, attention, ça prend trop de place.
03:28Ils font maintenant 2 millions et demi de moyenne.
03:32On n'est même plus à 2 millions, on est à 2 millions et demi de moyenne.
03:34Aujourd'hui, 2 millions et demi de moyenne,
03:36ça veut dire que sur l'émission, il y a 7 à 8 millions de personnes qui passent.
03:39Donc c'est absolument incroyable.
03:41Donc ils se disent, ça fait trop, ils deviennent trop puissants.
03:44La voix de Cyril Hanouna, je le dis, est trop puissante, trop importante.
03:49Et aujourd'hui, il faut essayer de l'éteindre.
03:51Mais ils font, à mon avis, une grave erreur, parce qu'ils vont créer du ressentiment dans le pays.
03:55Mais un ressentiment très important pour ces millions de téléspectateurs
04:00qui n'auront pas TPMP à partir du 1er mars.
04:03Donc, choisir à la place des Français, c'est toujours très dangereux.
04:09Surtout quand les Français vous ont choisis.
04:11Bien sûr.
04:12Évidemment.
04:13Une émission de télé ou un gouvernement ?
04:15Vous savez que ce qui ne marche pas, vous ne le supprimez pas,
04:18parce que tout le monde s'en fiche.
04:19Ce qui ne marche pas, vous ne le supprimez pas.
04:21Vous ne supprimez pas une émission de télé.
04:23Alors Sarah Knafo est de retour, on vous en donnera la parole Gauthier.
04:26Sarah, rebonjour Sarah.
04:28Merci d'être là Sarah.
04:31Alors Sarah Knafo, vous nous disiez que vous êtes en direct à Washington.
04:35Et c'est vrai que je vous sens limite plus triste que moi Sarah.
04:39Moi je suis très triste pour ce que ça symbolise.
04:43C'est-à-dire qu'on a 15 juges, c'est-à-dire 15 personnes au Conseil d'État
04:47qui viennent d'empêcher des millions de personnes
04:51de regarder chaque soir la chaîne qu'ils plébiscitaient.
04:54Quand on voit les succès de la chaîne C8, les succès de l'émission TPMP,
04:58on se dit qu'il y avait quand même une forme de plébiscite de la part du peuple
05:03et que c'est 15 personnes qui ont décidé, dans le cœur de Paris,
05:06de priver tous les gens de leur émission.
05:08Quand on regarde les profils qu'il y a à l'ARCOM, regardez-les
05:11et vous verrez les connexions qu'il y a avec le Conseil d'État.
05:14Et ensuite, on comprendra pourquoi ni moi ni Cyril ne s'étonnaient de ça.
05:18Expliquez-moi, expliquez à nos auditeurs, Sarah Knafo,
05:22parce qu'il faudrait que vous expliquiez à nos auditeurs.
05:24C'est pour ça qu'on s'était eu, on ne va pas se mentir, je parle beaucoup à Sarah Knafo,
05:28et on s'était dit tous les deux, on savait très bien,
05:31on sait comment ça se passe et on savait très bien qu'il n'y avait aucune chance
05:34que le Conseil d'État infirme la décision de l'ARCOM.
05:36Est-ce que vous pouvez expliquer pourquoi, nous qui connaissons les rouages de ces institutions,
05:42on était sûr de ça ? Est-ce que vous pouvez expliquer à nos auditeurs
05:45pour qu'ils comprennent bien la mécanique ?
05:47Bien sûr. Déjà, c'est vrai, ça fait des mois qu'on en parle avec Cyril
05:50et que tout le monde nous dit « mais c'est pas possible, ils n'oseront jamais,
05:54c'est trop grave, ça crée un précédent trop grave »
05:56et ça fait des mois qu'on essaie de dire aux gens « si, si, ils le feront ».
05:59D'abord parce qu'on sait que ça ose tout et c'est à ça qu'on les reconnaît,
06:02mais ensuite parce qu'il y a des raisons logiques de personnes,
06:05il faut regarder les profils, il faut regarder les écoles qu'ils ont faites
06:08et je les connais parce que j'ai fait la même école qu'eux,
06:10sans vouloir citer les nards, je vois qui sont ces gens,
06:13je connais leur parcours, on connaît leurs amitiés,
06:15on sait de qui ils sont proches et ça n'est pas étonnant qu'ils se répondent entre eux.
06:19Et ça, c'est zéro complotisme, c'est plus simplement leur CV qui sont publics,
06:23vous pouvez aller les voir sur LinkedIn, sur leur page Internet, c'est public.
06:26Ensuite, pourquoi est-ce que c'est grave ?
06:28C'est un immense dévoiement du rôle du Conseil d'État.
06:31Il faut savoir qu'historiquement, la justice administrative,
06:35ça sert à une chose dans notre pays,
06:37c'est à protéger les libertés publiques des citoyens devant l'arbitraire de l'État.
06:42C'est-à-dire qu'on se disait que l'État pouvait prendre des décisions liberticides
06:46et qu'il fallait que les citoyens aient le pouvoir de faire un recours devant la justice,
06:50donc devant le Conseil d'État, devant les tribunaux administratifs,
06:53pour pouvoir faire protéger leurs droits devant l'État.
06:56Et là, on remarque que c'est exactement le contraire qui se produit.
07:00C'est-à-dire que le Conseil d'État soutient,
07:02comme très souvent malheureusement depuis quelques années,
07:05soutient les décisions liberticides quand ça va contre les intérêts des Français.
07:09Et moi, ce que j'aimerais dire, là, de profiter d'être à votre antenne,
07:12c'est pour dire aux gens qui se réjouissent qu'il faut qu'ils comprennent une chose,
07:16s'ils ne défendent pas les libertés pour les autres,
07:19un jour, ce sera la leur qu'on recevra.
07:21Quand on défend la liberté, on la défend pour tout le monde et même pour ses ennemis.
07:25Et il y a une grande différence entre la droite et la gauche,
07:27c'est que nous, les gens de droite,
07:29on ne voudra jamais interdire les télévisions de gauche,
07:32on ne voudra jamais interdire leurs médias.
07:34Vous n'avez jamais entendu un homme politique, une femme politique de droite
07:38proposer l'interdiction de libération d'humanité,
07:41et pourtant Dieu sait qu'il y a des horreurs à l'intérieur.
07:43Jamais.
07:44Nous, au lieu de dire qu'on va arrêter de payer pour ça,
07:46c'est déjà pas mal,
07:47parce que la différence entre eux et nous, c'est qu'eux, la propagande,
07:49ils la font avec notre argent.
07:51Ça, c'est une immense différence.
07:52C'est avec nos impôts qu'ils font leur propagande.
07:54Quand on regarde le service public,
07:56nous, on n'a jamais dit qu'il fallait l'interdire.
07:58S'ils veulent continuer de faire des émissions de propagande,
08:00qu'ils le fassent, mais qu'on les prélacieuses.
08:02Et on verra s'il y a des gens qui sont prêts à payer pour écouter ça.
08:04Moi, je ne crois pas.
08:05Mais bon, en tout cas, ce n'est pas à nous de les payer.
08:07Ce qui est sûr, c'est qu'un jour, quand on sera au pouvoir,
08:09on fera cette révolution de la liberté,
08:11on leur laissera tout à fait le droit à la parole,
08:13on ne s'y sera plus avec notre argent.
08:15Non, mais c'est fou.
08:16Alors, Sarah Knafou,
08:18on s'était eu au téléphone,
08:20on ne va pas se mentir,
08:21lorsque la décision de l'ARCOM était tombée cet été.
08:23Et c'est vrai que je n'étais pas du tout étonné.
08:25Vous vous en rappelez, parce que je n'étais pas du tout étonné
08:27de la décision.
08:28Je l'avais annoncé même au dirigeant de la chaîne.
08:32Je me souviens très bien.
08:33Vous, vous le sentiez,
08:34parce que vous sentiez que vous étiez en train de déranger,
08:36que ce n'était pas la première pression qu'on vous met.
08:39Là, ils ont tenté le moyen final,
08:42c'est-à-dire l'interdiction pure et simple.
08:44Mais je pense que mieux que les autres,
08:46vous, vous aviez senti à quel point vous dérangiez,
08:48parce qu'il y a une parole de liberté sur votre plateau.
08:51Et d'ailleurs, les gens vous caricaturent en disant
08:53que vous soutenez tel ou tel parti.
08:54Ce n'est pas vrai.
08:55Au moment des Gilets jaunes,
08:56il faut se rappeler de qui les a accueillis en premier sur son plateau.
08:58C'était TMP.
08:59Et les Gilets jaunes,
09:00ce n'était pas ni l'extrême droite, ni la droite,
09:02ni un parti politique.
09:03Donc, je pense que ce qui les dérange,
09:05c'est cette désintermédiation que vous faites
09:07entre le peuple, ce que pense le peuple,
09:10et ce que vous regardez les gens à la télé.
09:12Et ils ont trop pris l'habitude
09:13de montrer seulement ce qu'ils voulaient montrer.
09:15De choisir les mots qu'ils employaient,
09:17de cacher certains faits divers,
09:19de cacher certains scandales,
09:20de cacher les émotions du peuple
09:22sur tel ou tel sujet.
09:23Je donne un exemple parce que ça me concerne.
09:25Mais à chaque fois que je soulève
09:27un scandale financier, par exemple,
09:29le gaspillage de l'argent,
09:30et bien étonnamment,
09:31c'est toujours Cyril Hanouna
09:33qui le relaie,
09:34et ce n'est jamais le service public.
09:35Et pourtant, le service public,
09:36il devrait penser que c'est un intérêt général
09:38de défendre les impôts des gens.
09:39Ben non, étonnamment.
09:41Donc je pense que c'est pour ça
09:42que vous le regardez,
09:43et c'est aussi pour ça que vous
09:44vous l'aviez senti.
09:45Sarah Knafo,
09:46juste il y a pas mal de gens aussi
09:47qui disent,
09:48oui, ce n'est pas l'ARCOM
09:49qui a pris la décision,
09:50ce n'est pas le Conseil d'État,
09:51c'est plus haut.
09:52Qu'est-ce que vous en pensez ?
09:53Vous pensez qu'il y a pu avoir
09:55une intervention,
09:57je ne sais pas,
09:58du chef de l'État
09:59ou peut-être de son secrétaire général,
10:02ou je ne sais pas.
10:03Est-ce qu'à minima,
10:04l'ARCOM prévient le chef de l'État
10:05ou le secrétaire général de l'Élysée ?
10:08Sur une décision comme ça.
10:10Je n'ai aucune information
10:11pour dire que c'est lui
10:12qui a pris la décision ou pas,
10:13mais ce qui est sûr,
10:14c'est qu'il y a un climat.
10:15Et je pense que la première
10:16particularité de ceux
10:17qui dirigent ce genre d'institution,
10:19c'est aussi beaucoup la lâcheté.
10:21Et je ne les imagine pas
10:22avoir le courage
10:23de prendre une décision
10:24qui pourrait déplaire
10:25au gouvernement ou au pouvoir.
10:26Donc j'imagine qu'ils doivent
10:28se dire que ça va plaire.
10:29Je n'ai aucune information
10:30pour dire qu'Emmanuel Macron
10:32a demandé d'appuyer sur le bouton,
10:33mais personne n'est dupe.
10:34Et tout le monde sent bien
10:35qu'il y a un climat,
10:36qu'au bout d'un moment
10:37ils doivent se dire
10:38que ça va plaire.
10:39On sait que c'est
10:40en Conseil des ministres
10:41qu'Emmanuel Macron
10:42peut nommer ses gens.
10:43Je ne parle pas du Conseil d'État,
10:44mais de leur com'.
10:45Donc forcément,
10:46au bout d'un moment,
10:47on se dit qu'il doit s'imaginer
10:50en tout cas,
10:51que ça lui fera plaisir.
10:52A défaut que ce soit lui
10:53qui l'ait demandé.
10:54Ce qui est très frappant aussi,
10:55c'est quand on regarde
10:56les personnalités
10:57qui sont à la tête
10:58des plus grandes institutions
10:59de l'État.
11:00Si je vous prends
11:01les trois principales,
11:02Conseil constitutionnel,
11:03Cour des comptes,
11:04Conseil d'État,
11:05trois socialistes.
11:06Le Parti socialiste,
11:07avec Anne Hidalgo,
11:08a fait 1,87%
11:09à la présidentielle
11:10et qui dirige
11:11les trois institutions
11:12les plus importantes
11:13de France.
11:14Et aujourd'hui,
11:15quand même,
11:16il faut le dire,
11:17l'Assemblée nationale
11:18vient de laisser
11:19Richard Ferrand,
11:20un ami d'Emmanuel Macron,
11:21à la tête du Conseil constitutionnel.
11:22Et moi,
11:23ce que je ne m'explique pas,
11:24c'est que le Rassemblement
11:25n'a qu'une voix près
11:26et le Rassemblement national
11:27a laissé faire ça
11:28en s'abstenant.
11:29Ça, je ne me l'explique pas.
11:30C'est-à-dire qu'on laisse
11:31un proche d'Emmanuel Macron,
11:32Richard Ferrand,
11:35qui en est là
11:36dans le degré
11:37de courtisanerie
11:38de Richard Ferrand.
11:39Et cet homme-là,
11:40on le laisse prendre
11:41la tête du Conseil constitutionnel.
11:42Ça fait donc
11:43le troisième socialiste
11:44à la tête de l'institution
11:45la plus importante de France
11:46et après,
11:47on s'étonne de la dérive
11:48de l'hyperticide.
11:49Non, mais c'est sûr.
11:50On va libérer
11:51Sarah Knafour.
11:52Voilà, Sarah,
11:53merci d'avoir été avec nous
11:54sur Europe 1.
11:55Vous êtes un amour.
11:56Bon voyage.
11:57Bon séjour à Washington.
11:58Vous faites quoi là-bas ?
11:59À très bientôt,
12:00c'est le show SIPAC.
12:01Le SIPAC,
12:02c'est la conférence
12:03des conservateurs mondiaux
12:04qu'il y a une mi-live
12:05à venir.
12:06Il y a Donald Trump
12:07qui fait un discours jeudi
12:08et donc là,
12:09ça commence cet après-midi.
12:10Il y a Jordan Mardé
12:11là aussi
12:12qui sera.
12:13Absolument.
12:14Tous les deux,
12:15on représente
12:16nos groupes respectifs
12:17au Parlement européen.
12:18Moi, le groupe
12:19Europe des Nations souveraines,
12:20je suis la vice-présidente
12:21et lui,
12:22le groupe
12:23Les Patriotes pour l'Europe
12:24et donc on y est.
12:25C'est bien
12:26qu'il y ait des Européens
12:27qui se rendent compte
12:28qu'il y a quand même
12:29un vent de liberté
12:30et qu'il ne faut pas
12:31être à contre-sens
12:32comme autant.

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