Le directeur général de C8, Franck Appietto, réagit au Conseil d’Etat qui valide la décision de l’Arcom : «Ils auraient très bien pu garder C8 tout en conservant leur choix de créer des chaînes comme Ouest-France».
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00:00Ces news, évidemment, sont fortement attaquées.
00:03Et souvent, ce que je dis, c'est que notre liberté, ma liberté,
00:07c'est aussi celle de mon patron, bien évidemment.
00:09Et Vincent Bolloré, effectivement, est un patron.
00:14Un vrai patron.
00:15Voilà. C'est-à-dire qu'il nous permet, autour de cette table,
00:20d'avoir une parole libre.
00:22Et je sais, quand je parle, que ça peut m'arriver de dire des bêtises,
00:26bien évidemment, comme tout à chacun.
00:28Mais j'ai connu des patrons, lorsque t'es un poil toxique,
00:31qui te lâchent immédiatement.
00:33Parce que c'est la règle, t'es toxique.
00:35Donc, hop, bon.
00:37Ça nous arrive de faire des erreurs.
00:38Cyril en a fait, j'en ai fait, on en fera d'autres.
00:40C'est pas le souci.
00:41Mais notre liberté de parole, c'est évidemment...
00:43La liberté de expression dans notre groupe, en général, est sacrée.
00:45Exactement, voilà.
00:47C'est vraiment sacralisé.
00:48Je pense que c'est vrai pour tous les employés de France, d'ailleurs.
00:51C'est bien souvent, si t'as un patron qui te permet d'être libre,
00:57t'es un peu...
00:59T'es sans doute plus...
01:01T'es sans doute meilleur, disons-le.
01:03Donc, si tous les entreprises de France avaient un patron comme Vincent Baveloret,
01:07je pense que ça irait beaucoup mieux, en fait.
01:09Je referme la parenthèse.
01:12S'il fallait un exemple pour illustrer le discours de G. Devance
01:17sur la liberté d'expression en Europe...
01:20C'est le bon.
01:20Vous l'avez.
01:21C'est ça qui est...
01:23C'est chimiquement pur, comme dit l'autre.
01:25D'autant plus, Pascal, que le groupe a libéré quatre réseaux TNT payantes.
01:30Donc, ils auraient très bien pu changer de décision,
01:32garder C8 et même Énergie 12,
01:36tout en conservant leur choix de créer deux nouvelles chaînes,
01:39Ouest France et la chaîne du milliardaire Kratinski.
01:43Ça n'enlevait rien aux gens.
01:44Ce n'est pas du tout la même typologie.
01:46Là, ils ont supprimé deux chaînes qui sont plutôt dites de divertissement,
01:50alors que les autres ressemblent déjà à des chaînes existantes.
01:54Et ils condamnent aussi définitivement, dans le divertissement, le direct.
01:58C'est-à-dire qu'aujourd'hui, à part les grandes manifestations sportives,
02:02vous, les chaînes d'info et le JT,
02:05il n'y a plus de direct pour le divertissement.
02:07Parce que, rappelez-vous, on est de la même génération.
02:09Michel Pollack, ça départait dans tous les sens.
02:13Et il n'y avait pas de censure.
02:15Il y avait des avis partagés.
02:17Les gens aimaient ça parce que les gens, les Français,
02:19aiment le dialogue et la traduction.
02:21Oui, c'est un véritable acte antidémocratique.
02:25Georges Féninck, moi, je ne suis pas très étonné.