"Loire" : la vache ligérienne au Salon de l'Agriculture
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00:00J'ai des ferrandaises depuis 2010.
00:04J'ai acheté mes premières ferrandaises en janvier 2010.
00:08Et en fait, je suis parti dans la race ferrandaise parce que
00:13je voulais avoir une race un peu spéciale. Je voulais en avoir que deux au départ.
00:18Parce que je travaille à côté.
00:20Et je voulais avoir une race assez rustique,
00:23qu'elle puisse véler assez vite, toute seule.
00:30Et en fait, mon père m'a dit « mais tu veux en avoir deux, autant avoir un truc un peu bizarre ».
00:34Et du coup, c'est un contrôleur détié qui m'avait envoyé des adresses d'éleveurs ferrandaises dans la Loire.
00:41Et du coup, je les ai contactés. Et puis, au lieu d'en acheter deux, j'en ai acheté trois.
00:44Puis aujourd'hui, j'en ai une douzaine de mères, plus les veaux et la suite en fait.
00:52Donc ça fait un peu plus de deux.
00:57Un petit peu plus, légèrement.
00:59Et pourquoi vous avez continué justement ? C'est qu'elle vous plaît cette race alors ?
01:04En fait, je m'y suis vraiment attaché.
01:07Et puis en fait, aujourd'hui, c'est quand même une des seules races locales qu'on a dans la Loire.
01:12C'est une race qui vient beaucoup du Pit d'Aume,
01:15qui est surtout dans le Pit de Sancy, et puis tout l'ivradre aux forêts.
01:22Et côté Pit d'Aume, et puis côté Loire, c'est celle qui est à l'origine de la forme de Montbrison,
01:27comme dans la Loire, et tous les fromages du Massif central, le Saint-Nectaire, la forme d'Amber,
01:34les bleus d'Accueil, les bleus d'Auvergne.
01:37Donc en fait, je me suis vraiment mis dedans.
01:41Et puis maintenant, je suis très content d'en avoir et de présenter cette race le maximum.
01:50Je suis assez content parce que dans la Loire, en fait, il y a, pour moi, il y avait,
01:56il y a 10 ans, il y avait 90% des éleveurs, pas des gens, des éleveurs qui ne connaissaient pas la race.
02:02Et je pense qu'aujourd'hui, il y a 90% des éleveurs qui connaissent la race.
02:07Et là, je suis assez content parce que de la faire naviguer dans toute la Loire ou en France,
02:16au niveau national, eh bien, c'est important.
02:19On la fait découvrir et du coup, les gens s'intéressent.
02:22Et ça, c'est assez...
02:26Parce qu'il faut bien répéter que cette race, pendant les guerres mondiales,
02:30elle était très... Elle est partout, en fait.
02:32Il y en avait énormément dans la Loire, il y en avait énormément en France.
02:36Et on comptait, dans les années 30, autour de 200.000 vaches et à peu près 40.000 vaches dans la Loire.
02:42Et bien, en fait, cette vache, elle n'a pas bougé depuis la guerre.
02:48Elle savait tout faire, en fait.
02:49Elle savait surtout, c'est travailler parce qu'il fallait travailler les champs.
02:53Elle savait nourrir son veau et puis aussi donner du lait pour la famille.
02:58Elle était suffisamment laitière pour nourrir tout le monde, en fait.
03:01Et du coup, cette race, eh bien, après la Deuxième Guerre mondiale,
03:04qu'est-ce qu'il fallait faire ?
03:05Il fallait produire dans la productivité, soit en viande, soit en lait.
03:10Et cette race, elle est tout le temps restée au milieu, mixte.
03:13Et on veut garder cette mixité au niveau de la race.
03:16Et du coup, on n'a pas pu...
03:21Elle ne correspondait plus.
03:22Exactement.
03:23Et puis, on n'en voulait plus, presque.
03:26On est tombé, dans les années 80, à peu près 150 vaches.
03:31Ça a été très compliqué.
03:32On disait qu'il en restait une dans la Loire, en 1980.
03:36Et du coup, il y a des éleveurs dans le Puy-de-Dôme
03:40qui ont monté une association en 1977 pour sauvegarder cette race,
03:46avec l'aide de l'Institut de l'élevage, qui est notre organisme de sélection aujourd'hui,
03:51des petites races, où on a à peu près 11 petites races dans l'OS.
03:55Et du coup, c'était de maintenir cette race, de ne pas la perdre.
04:01Et c'est ce qui a été fait.
04:02Et aujourd'hui, on récolte un peu les fruits,
04:05parce qu'aujourd'hui, on a à peu près plus de 4000 femelles en France.
04:09On a à peu près 750 vaches de plus de 2 ans dans la Loire.
04:16Et on a à peu près 80 éleveurs dans la Loire.
04:19Voilà, donc ça revient.
04:22Et puis bon, on est assez présents.
04:24On va au sommet de l'élevage, on va à la fourme de Montbrison, à la fourme d'Ambert.
04:29On est sollicités un peu de partout.
04:30On a été aux commisses de Saint-Galmier.
04:33On va aussi aux commisses de Feur, bientôt là.
04:37Vous viserez, vous, avec elles ?
04:39Avec Loire, je ne sais pas, mais on y sera, oui.
04:41Oui, oui, bien sûr, on sera là aussi.
04:44Et puis, j'essaye de...
04:46Comme là, on a d'autres éleveurs dans la Loire,
04:47et que tout le monde contribue pour emmener une vache.
04:50Le but, c'est ça aussi, c'est de...
04:52Tout le monde, eh bien, fait voir ces traces, voilà.
04:56Et elle est toujours mixte, justement ?
04:58Exactement, oui.
05:00Alors, il y a...
05:01Le lait pour la viande, pourquoi ?
05:03C'est ça, alors, bon, je ne vous le cache pas,
05:05il y a à peu près 90% peut-être des élevages qui s'en servent pour la viande.
05:11Mais dans cette viande, en fait, elle peut faire beaucoup de choses.
05:13Elle peut faire du bouddhaire, mais elle peut faire des veaux de lait,
05:16elle peut faire pas mal de choses.
05:19Et puis, les fromages ont quand même des objectifs là-dessus,
05:24à revenir avec des races assez rustiques à la race locale qu'on avait avant.
05:29Et comme la Forme de Montbrison, il y a un gros projet aussi
05:32pour refabriquer de la Forme de Montbrison au 100% au lait de Ferrandez.
05:36Et donc, voilà, je sais que dans la Forme d'Amber, c'est exactement pareil.
05:42On revient un petit peu à des choses qu'on produisait chez nous.
05:46Et puis, avec les aléas climatiques aussi, on est peut-être aussi dans le vrai.
05:52C'est ça aussi que c'est important pour l'avenir aussi, je pense.
05:58Et vous, dans cette exploitation ici, c'est pour le lait, c'est pour la viande ?
06:00C'est pour la viande, oui.
06:02Moi, je valorise tous mes veaux en veaux rosés qui sont pour la ferme Berthollet à la Fouillouse.
06:11Et puis après, je vends un peu des génisses de reproduction,
06:17beaucoup à la ferme de Récin, parce qu'à l'école de Récin,
06:21dans le Rouennet, ils veulent monter un troupeau de vaches d'à peu près de 40 vaches.
06:25Donc, ils ont besoin un petit peu de génisses pour pouvoir augmenter leur troupeau.
06:31Et le reste de votre exploitation, en quelques mots, il y a combien d'animaux en tout et vous faites quoi ?
06:35Eh bien, je ne fais que de l'herbe, donc un rubanage foin.
06:40Je ne fais pas de céréales, c'est système herbe, simplement.
06:45Et au niveau des animaux, j'ai à peu près, tout confondu, 25-30 bêtes, ça dépend des moments.
06:53Donc, 12 ferrandaises, une douzaine.
06:56C'est 30 ferrandaises, c'est toutes des ferrandaises.
06:59Alors, vous vous posez des questions.
07:01Parce que ce n'est pas la même couleur.
07:02Exactement.
07:03Aujourd'hui, c'est la seule race en France qui a deux couleurs et trois robes.
07:08Ah oui, parce qu'on a l'herbe, ce n'est pas la même race.
07:10Là, vous avez une ferrandaise, une barrée noire, loire et barrée noire.
07:13Mais vous pouvez très bien avoir une barrée rouge, vous allez en voir un peu plus loin là.
07:17Et puis ensuite, vous avez bréniers, comme celle-là, la Napoli, c'est une brénier rouge.
07:23Mais vous pouvez en voir noire.
07:25Et aussi, poudrées, comme la princesse qui est là-bas.
07:28C'est une poudrée rouge, mais elle peut être en noir.
07:31Voilà.
07:31Et ça, il n'y a pas une autre race en France qui a ça.
07:36C'est vraiment quelque chose.
07:38Et du coup, c'est vrai qu'elle se met beaucoup d'importance,
07:41parce qu'en fait, quand vous voyez mes vaches, il n'y en a pas une pareille.
07:44Et il n'y en a pas une de la même couleur, presque.
07:46Enfin, c'est assez...
07:48On croit toujours qu'elles ne sont pas de la même race, mais si, bien sûr.
07:51Ah oui, je pensais, parce que c'était une race différente.
07:53Donc, vous pouvez chercher les autres noires comme elle.
07:56Comme sa fille, moi, j'ai des filles qui sont noires et des filles qui sont rouges.
08:01Après, c'est le taureau qui...
08:03C'est génétiquement qu'il y a des modifications.
08:07Mais c'est la seule race en France qui a trois robes et deux couleurs.
08:14Il y a d'autres caractéristiques comme ça sur cette race rustique, vous m'avez dit.
08:19Oui, la caractéristique, c'est qu'il y en a beaucoup qui ont des cornes.
08:23Même quasiment toutes les Finlandaises, aujourd'hui, ont des cornes.
08:26Et c'est vrai qu'on en voit de moins en moins.
08:28Et pourquoi on leur garde les cornes ?
08:30Parce que déjà, ce sont des petits troupeaux, ce n'est plus facile à manipuler.
08:33Et puis, c'est vrai qu'avant, on gardait les cornes pour les athlètes, pour faire du travail.
08:38Aujourd'hui, c'est un peu moins vrai.
08:40Il y en a encore un petit peu, mais c'est un peu moins vrai.
08:42Et cette caractéristique, c'est vraiment...
08:44La tête doit être noire ou rouge.
08:48Une tête blanche, non, ça n'existe pas.
08:50Ce n'est pas dans le standard.
08:51On a des choses dans le standard, il faut vraiment le suivre.
08:54C'est pour ça qu'aussi, Loire peut aller aussi présenter la race au Salon de l'Agriculture ou ailleurs,
09:02parce qu'elle rentre dans le standard de la race.
09:06Elle ne peut même pas avoir le dessus de la tête blanc, là, non ?
09:10Eh bien, si, si, des fois, elles ont des étoiles, voilà.
09:13Elles ont des étoiles, mais normalement, le nez doit être rouge.
09:15Ah, le nez, voilà.
09:18Donc, la tête rouge ou noire, qu'est-ce qu'il y a d'autre ?
09:22Eh bien, des pieds de bonne qualité, parce que c'était une bête qu'il fallait qu'ils marchent.
09:31Voilà, et puis qu'elles soient bien conformées, voilà.
09:35Tout simplement, au niveau de la viande, au niveau...
09:40Et puis voilà, c'est surtout sur la robe qu'on fait vraiment gaffe pour le standard, voilà.
09:45Et donc, pourquoi Loire ? Parce qu'elle est parfaite, alors, Loire ?
09:49Pour moi, elle est parfaite.
09:51Pour d'autres, peut-être moins, je n'en sais rien.
09:53Mais oui, c'est une vache...
09:55Aujourd'hui, c'est ma vache la plus lourde, la plus complète, je pense, de mon élevage.
10:01Donc, c'est un peu pour ça que je la présente.
10:03Et puis, ça accorde aussi que cette vache, aujourd'hui, elle va faire le bout au mois de mai
10:09et qu'elle a pu se préparer pour aller à Paris et revenir après pour être tranquille
10:17et ne pas partir trop tôt ou trop tard dans des concours.
10:20Ça, il faut faire attention là-dessus.
10:22Oui, que ça ne corresponde pas au moment où elle va...
10:24Exactement, c'est interdit, oui.
10:26Oui, enfin voilà, ça les fatiguerait aussi.
10:29Oui, déjà, déjà, il faut qu'elles soient en forme.
10:32Combien elles pèsent, justement ? C'est une bête de combien, là ?
10:36Justement, il y en a beaucoup qui m'ont demandé.
10:39Samedi dernier, je les faisais et elles faisaient 968 kilos.
10:43Ah oui ? C'est vrai qu'elle est grosse, hein ?
10:46Oui, oui, oui.
10:47C'est une belle bête, là.
10:50Et alors le salon, comment on s'y prépare ?
10:53Donc, elle, elle a droit à des douches tous les jours ?
10:55On attaque les douches, on va dire, pour essayer de la mettre la plus propre possible
10:59parce que c'est vrai qu'à cette époque-là, les vaches sont à l'intérieur, la plupart.
11:04C'est pas forcément là qu'elles sont les plus propres, aussi.
11:07Et donc, on va commencer les douches pour qu'elles soient nickeles pour arriver jeudi prochain.
11:15Et puis aussi, pour la préparer aussi à l'école et à être manipulée.
11:22Elle a l'habitude, mais la remettre un petit peu dans sa tête
11:26comme quoi elle va être manipulée pendant une dizaine de jours
11:29et que ce sera moi le patron, ce ne sera pas elle.
11:32Donc, c'est quoi les exercices pour lui faire plaisir ?
11:34C'est de la faire marcher, simplement.
11:36La faire marcher et de la faire voir aussi avec la musique, les choses comme ça.
11:41Voilà, qu'elle s'habitue, mais bon, elle, j'ai de la chance,
11:44elle a déjà fait beaucoup de présentations, donc elle est vachement habituée.
11:48Et donc la musique, là, vous lui mettez de la musique pour qu'elle s'habitue ?
11:50Des fois, on lui met de la musique, oui, pour qu'elle s'habitue un petit peu.
11:54Au bruit ?
11:55Voilà, au bruit, oui, tout à fait.
11:57Parce que ça, c'est vraiment stressant, on le dit souvent,
11:59mais oui, pour les vaches, enfin, c'est pour les animaux en règle générale d'ailleurs,
12:02mais ça les perturbe ou pas, ce salon ?
12:05À Paris, je ne pense pas, parce qu'en fait, Paris,
12:09elles ont des stades qui sont vachement grandes, très longues.
12:14Je ne sais pas, après, c'est long, alors de rester tout le temps et de voir du monde,
12:19oui, mais après, la nuit, elle récupère, ainsi de suite.
12:22Après, si la vache est en forme, je pense qu'il n'y a pas trop de problème.
12:25C'est surtout si elles arrivent là-bas et qu'elles ne sont pas trop en forme,
12:28là, c'est un peu plus compliqué.
12:30Oui, c'est pour ça qu'il faut les aider un peu.
12:31Exactement, oui.
12:32C'est vrai que moi, je n'aimerais jamais une vache, la première fois,
12:36là-bas, sortir de chez moi comme ça,
12:41parce que pour la vache, je pense que ce n'est pas très intéressant.
12:45Donc, c'est son...
12:46Et pour nous aussi.
12:48Donc, c'est son premier salon de l'agriculture,
12:50mais pas premier salon, elle en a déjà fait plein dans le coin.
12:55Exactement.
12:56Vous serez combien à présenter cette race là-bas ?
12:58Alors, là-bas, on aura quatre vaches et un veau qui seront présentés,
13:04plus l'école de Brioude qui emmène une vache pour présenter.
13:10En fait, les lycées font un trophée, enfin, ils vont pour faire un trophée.
13:16Et du coup, l'école de Brioude de Bonnefonds emmène une ferrandaise aussi.
13:21Sinon, l'association emmène trois vaches et un veau.
13:24Quatre vaches et un veau, excusez-moi.
13:25Et c'est juste de la présentation, elle ne concourt pas ?
13:27Non, on ne fait pas de concours, on n'a pas assez d'animaux.
13:30Et puis aujourd'hui, on est vraiment...
13:33Comme je dis, on sort un peu la tête de l'eau, on commence à avoir un peu du nombre.
13:37Mais oui, il y a eu des concours dans les années 1900-1930,
13:42mais il y en a de longtemps qu'il n'y en a pas eu.
13:44Et c'est une fierté qu'elle ait été choisie,
13:46parce que j'imagine que là, vous dites, on emmène des ferrandaises,
13:50il faut les choisir après en France, lesquelles on emmène.
13:53Comment vous avez fait ? Vous avez postulé ?
13:55Oui, oui, tout à fait.
13:56Oui, oui, j'ai postulé.
13:59Et puis au niveau de l'association, il y en a beaucoup qui connaissent ma vache,
14:02parce qu'elle a déjà sorti plusieurs fois.
14:05Voilà, bien sûr, il faut postuler, il faut demander.
14:08Et si on est retenu ou pas, voilà.
14:10Et donc quand on est retenu, qu'est-ce qu'on ressent ?
14:12On est content, oui, on est content.
14:14On est très content.
14:15Et puis Paris, c'est assez spécial,
14:19parce que ce n'est pas forcément le plus grand concours qu'on aime bien,
14:24parce qu'on ne voit pas forcément du monde de chez nous,
14:28on ne voit pas forcément du public agricole.
14:31Par contre, Paris reste Paris, en fait.
14:34Voilà, c'est...
14:37Mais par contre, des fois, on fait beaucoup de choses à côté,
14:40à 5 km de la ferme, comme à Saint-Galmier cette année,
14:43on voit beaucoup de monde et c'est différent.
14:47Mais Paris reste Paris.
14:48Il faut y être, c'est l'endroit où être pour parler de la réalité.
14:51Oui, oui, oui, tout à fait.
14:53Et puis, voilà, ça nous permet d'en discuter avant Paris,
14:56et pendant Paris, et après Paris.
14:59Je pense que c'est très important,
15:00qu'il faut absolument qu'on en discute avant, pendant et après.
15:06Ça, c'est pour la race et faire voir qu'elle existe toujours,
15:10elle est là et elle est encore bien présente.
15:12Même de plus en plus.
15:13Même de plus en plus, oui.
15:14Parce qu'aujourd'hui, les races qui augmentent,
15:16il n'y en a pas tant que ça.
15:18En France, c'est plutôt le contraire.
15:21Oui, quand il y a une race qui se porte bien comme ça,
15:23où les éleveurs reviennent, ça demande d'en parler.
15:25Oui, tout à fait.
15:26Donc, oui, vous le vivez vraiment comme ça,
15:27une opportunité de parler de la race.
15:30Oui, oui, c'est vraiment de parler de la race et la faire reconnaître.
15:34Voilà, ça, c'est le plus important, qu'elle a failli disparaître.
15:39Et non, non, on est toujours là.
15:40Et ça, c'est le plus important en montant à Paris
15:44et en restant là-bas pendant les dix jours.
15:47Et ça, c'est vraiment ce qu'on recherche.
15:51Bon, super.
15:53En termes d'alimentation, elle n'a pas droit à des trucs en plus ?
15:56Non, non, non, je lui donne une petite ration,
16:01juste histoire qu'elle comprenne qu'on va partir à Paris.
16:07Non, mais voilà, non, elle n'a pas grand-chose aujourd'hui.
16:09Surtout du foin et de la rubanage, voilà.
16:14Très bien.
16:15Voilà, occupe-toi.
16:17Donc, départ jeudi.
16:19Départ jeudi après-rubis, jeudi matin.
16:22Donc, elles vont partir du centre d'insemination à Mont-Rendez-Bains
16:27et elles vont arriver à midi dans l'Ain.
16:31Où là, elles vont faire une petite pause, manger un morceau,
16:34boire un coup, un peu comme le chauffeur,
16:36parce qu'il faut qu'il fasse une pause aussi.
16:38Et elle arrivera vers 19h à Paris.
16:42Et là, on sera là pour l'accueillir.
16:44Vous montez au parallèle de tout ça ?
16:46Oui, oui, oui.
16:47Vous êtes là-bas à son arrivée ?
16:49Exactement, c'est ça.
16:50Ok, et après, 15 jours intenses.
16:52Voilà.
16:54Et vous, vous vous préparez comment ?
16:56Parce que c'est bien beau de lui faire prendre des douches tous les jours,
16:58mais je ne vous demande pas si vous vous touchez tous les jours.
17:01Non, mais oui, on se prépare pour que ça soit tout prêt pour partir.
17:06Ça, c'est parce qu'il faut se préparer aussi.
17:09Il faut penser à quoi ?
17:11A penser que les autres ont rien à manger, à boire,
17:15et qu'il n'y ait pas de problème aussi pendant qu'on part.
17:18Quelqu'un vous remplace ici ?
17:19Oui, oui, oui, j'ai mon oncle et mon père qui vont m'aider,
17:22et des voisins qui vont m'aider aussi.
17:25Heureusement, je peux avoir de l'aide là-dessus.
17:27Ça fait plaisir.