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«Nos prisons deviennent des centres aérés», regrette Sabrina Medjebeur, à propos du traitement offert à certains détenus lors de la Saint-Valentin, sur CNEWS, lundi 17 février.

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Transcription
00:00Oui, je me souviens, en effet, de Colantès.
00:03Souvenez-vous d'une prison qui avait organisé du karting,
00:08une des piscines gonflables, des jeux en tout genre.
00:11Je me souviens également d'une visite au château de Versailles de prisonniers.
00:14C'est-à-dire qu'en fait, nos prisons deviennent des sortes de centres aérés,
00:18des centres, des clubs de beauté.
00:21Là où la délinquance a triplé,
00:24même six-tuplé de volume en 20 ans,
00:29elle a augmenté de six fois le nombre.
00:3263% d'augmentation de violence depuis le début du mandat d'Emmanuel Macron.
00:36Nous avons des centres pénitentiaires qui sont encore une fois des centres aérés.
00:42Donc oui, il y a évidemment de quoi s'interroger.
00:45Je pense aux familles de victimes qui se disent qu'effectivement,
00:49là où les détenus doivent être, comment dire,
00:53incarcérer, protéger la société,
00:55eh bien notre État leur offre cette fameuse culture de loisiveté,
01:00la culture de la détente,
01:02la culture où, en fait, il fait bon vivre en prison
01:05et finalement, il y a une sorte de continuum entre la société civile
01:08et l'établissement pénitentiaire.
01:09Donc je partage absolument cette colère.

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