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28 blessés ce jeudi dans une attaque à la voiture bélier à Munich. Le chancelier Olaf Scholz a promis d’expulser l’assaillant, un demandeur d’asile afghan. Cette attaque survient à 10 jours d’élections législatives cruciales où l’extrême droite pourrait doubler son score de 2021. Le suspect a finalement admis avoir foncé délibérément sur la foule.

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Transcription
00:00Ce que l'on vient d'apprendre ici à Munich, selon les autorités allemandes, ce conducteur a admis avoir foncé sur ces manifestants hier en début de matinée.
00:10Les autorités allemandes rajoutent qu'ils évoquent une piste islamiste et si on revient sur les faits, donc hier en fin de matinée aux alentours de 10h30-11h,
00:18une manifestation se tient à quelques pas de la gare de Munich en plein centre-ville.
00:22Il y a cette voiture, une Mini Cooper de couleur crème, qui parvient à doubler une voiture de police qui encadre ces manifestants et qui fonce sur la foule.
00:32A l'heure où on se parle, il y a plus d'une trentaine de blessés, dont un enfant toujours extrêmement blessé.
00:38Le suspect a été arrêté très vite après les faits. Ce que l'on sait de lui, c'est que c'est un jeune de 24 ans d'origine afghane.
00:46Il est en Allemagne depuis 2016 et toujours d'après les autorités, il est sur le territoire de manière légale. Il a notamment un permis de travail.
00:54Cet attentat, cette attaque, en tout cas, elle intervient dans un moment très particulier pour l'Allemagne, pour deux choses.
00:58D'abord, vous le savez, il y a les élections législatives qui doivent se tenir dimanche prochain avec une extrême droite qui est extrêmement forte ici en Allemagne
01:05et qui pourrait plus que doubler son score de 2021. Et puis, il y a cette conférence sur la sécurité qui se tient actuellement à Munich.

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