Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau prend la parole alors que la situation à Grenoble s'embrase au lendemain d'une attaque à la grenade : «Il faut l’ordre pour que règne concorde».
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00:00Il n'y a pas d'ordre, c'est la loi du plus fort sur le plus faible qui prévaut et puis l'ordre public c'est la condition de la fraternité.
00:07Il faut l'ordre pour que règne la concorde parce que sinon c'est la violence qui impose sa loi.
00:13Cette nouvelle doctrine s'adaptera-t-elle aux armes de guerre utilisées comme ici par exemple des grenades ?
00:19Je dirai tout cela cet après-midi, chaque chose en son temps.
00:24Ce que j'ai déjà dit, c'est que c'est la première fois en France
00:29qu'on a ce type d'attaque à la grenade. On a déjà des armes de guerre.
00:33Vous savez que la Kalachnikov est une des armes privilégiées des narco-racailles
00:38mais là on est passé à un stade supérieur puisque c'est une grenade, une grenade très spécifique
00:43avec des milliers de petites billes qui se propagent évidemment sous l'effet de la déflagration et avec un effet blast.
00:49Et cette grenade, elle vise à faire un maximum de dégâts corporels.
00:53Peut-être pas à tuer mais en tout cas à blesser et à blesser grièvement
00:58comme vous avez pu le voir avec le bilan humain qui était celui de cet attentat.
01:03En tout cas on n'est pas, le parquet et le procureur général me le confirmaient ce matin,
01:08on n'est pas sur une nature terroriste de l'attentat, on est plutôt dans un contexte plus large.
01:13L'enquête devra le définir, de trafic et de criminalité organisée.