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Gérald Darmanin, ministre de la Justice et garde des sceaux, est l'invité du Face à Face. Il évoque la corruption des agents pénitentiaires.

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Transcription
00:00Les personnels demandent également à pouvoir tourner, c'est-à-dire qu'ils disent s'il y a effectivement cette situation-là, face à des difficultés
00:08j'oserais presque le mot de corruption, au minimum d'intimidation
00:13alors ils disent il faut qu'on puisse tourner, qu'on n'identifie pas forcément leur famille, leur femme, qu'on puisse pas leur dire
00:20ta femme est en danger, je vais m'attaquer à tes enfants.
00:23Oui vous avez parfaitement raison, mais vous pouvez utiliser le mot de corruption, il y a de la corruption dans l'administration que je dirige,
00:27il y a des menaces dans l'administration que je dirige, il y a aujourd'hui des directeurs de prison, des agents pénitentiaires qui sont sous protection policière.
00:32Il y a de la corruption, ça veut dire que les dirigeants de prison, les surveillants de prison, sont parfois eux-mêmes corrompus.
00:39Je pense que sur les 45 000 agents de l'administration pénitentiaire, c'est un métier très difficile d'être gardien de prison, c'est un métier magnifique et très difficile,
00:46moi je leur tire mon chapeau tous les jours,
00:47il y a parmi eux des gens qui subissent de la corruption et qui sont corrompus bien sûr, et j'en ai encore sanctionné
00:53il n'y a pas si longtemps que ça, voilà quelques jours, et puis il y a des gens qui sont menacés comme vous le dites,
00:57qui sont obligés de faire entrer des téléphones portables par exemple dans les prisons parce qu'on a repéré où allaient leurs enfants à l'école.
01:03Vous avez parfaitement raison, donc il y a à la fois de la corruption, il y a de la menace et il y a surtout un immense courage.
01:08Et vous savez les agents pénitentiaires, ils demandent à ce qu'on vienne les sauver de cette corruption et de cette menace.

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