Le ministre de la Justice a présenté sa feuille de route à l'administration pénitentiaire ce 23 janvier. Gérald Darmanin a précisé la date d'ouverture d'une prison de "haute sécurité" pour les narcotrafiquants "les plus dangereux" et veut lancer la création d'une "police pénitentiaire".
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00:00Alizé Boissin, il veut marquer des changements profonds et radicaux, ce qu'il appelle dans le milieu carcéral.
00:05Bonsoir Alizé.
00:06Quelles sont donc les autres annonces à retenir du garde-à-sauve ?
00:08Dans son discours, Gérald Darmanin a évidemment fait des annonces.
00:12Il a donné les grands chantiers de ces prochains mois, ces prochaines années.
00:15D'abord, ce qu'il faut retenir évidemment, c'est l'entrée en fonction de la première prison de haute sécurité pour narcotrafiquants.
00:21Elle entrera en fonction le 31 juillet 2025.
00:24Les 100 plus gros narcotrafiquants du pays y seront transférés, quel que soit leur statut de détention.
00:30Le budget, 4 millions d'euros débloqués pour la mise en place de cet établissement.
00:35Darmanin décrit ce lieu comme un lieu de détention inviolable où il sera impossible de se faire livrer des téléphones ou encore de la drogue.
00:43Le lieu de construction n'est pas encore détaillé, mais deux autres établissements de ce type seront créés en deux ans.
00:48Le ministre a également annoncé vouloir créer une police pénitentiaire pour faire, je cite,
00:52de l'administration pénitentiaire la troisième force de sécurité intérieure de notre pays.
00:57L'objectif, eh bien, ce sera d'évaluer les missions de sécurité, de contrôle ou encore de surveillance.
01:03Il a également annoncé plus de places, le doublement même des places de semi-liberté d'ici 2027,
01:10mais aussi la création d'une direction générale de l'administration pénitentiaire.
01:14Pour ça, il veut la doter, je le cite, de deux jambes selon ses termes,
01:18une sur la sécurité pénitentiaire et l'autre sur l'insertion et la probation.
01:22Et enfin, il a lancé une mission pour organiser, en lien avec les préfectures,
01:27les expulsions des ressortissants étrangers qui sont définitivement condamnés.
01:32Quelqu'un qui n'est pas français et qui a commis un acte doit pouvoir répondre devant la justice.
01:36Il a rajouté, une fois condamné définitivement, il n'y a pas de raison que les personnes de nationalité non française restent dans nos lieux de détention.
01:44– Merci Alizé Boissin.