Une grenade a été jetée par un homme dans un bar associatif de Grenoble dans la soirée du 12 février. L'explosion a blessé au moins 12 personnes, dont deux sont en urgence absolue avec pronostic vital engagé. Selon le procureur, l'assaillant était également en possession d'un fusil d'assaut de type kalachnikov, dont il ne serait pas servi.
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00:00il soulève la question du manque de transparence des moyens.
00:03Qu'est-ce que vous lui répondez à Éric Tiolle ?
00:06Écoutez, on a déjà la transparence des résultats.
00:09Les statistiques du ministère de l'Intérieur sont publiques.
00:13Grenoble est la première ville de France pour la délinquance pour 1000 habitants,
00:16c'est-à-dire devant Marseille et devant Saint-Denis.
00:19Voilà une transparence.
00:22Le maire n'est pas responsable de tout.
00:24Mais entre les coups de menton qu'il dénonce
00:28et ses propos à Libération selon lesquels, quand on lui dit
00:31qu'il reproche son inaction dans la chaîne de sécurité,
00:35il répond « je m'en fous, je préfère ceux qui essaient d'agir ».
00:39Voilà. Parce que les Grenoblois sont très en colère aujourd'hui.
00:43Ce quartier, le village olympique, c'est un très beau quartier
00:46mais qui est totalement ghettoisé, totalement, depuis une dizaine d'années
00:50par une municipalité qui avait promis, qui avait fait la promesse
00:54d'une ville apaisée.
00:55Je dis ça sans sourire compte tenu du drame que nous connaissons.
01:00Donc voilà, il y a dans les trois acteurs de la chaîne de sécurité,
01:06c'est-à-dire police, justice, il y a à Grenoble un acteur
01:09qui est inactif, qui est inopérant et qui le revendique.
01:14Et en plus, il faut quand même dire que cette évolution,
01:19cette paupérisation, cette ghettoïsation des quartiers de la ville
01:22est de la responsabilité municipale.
01:24C'est à partir de cette base que ces bagarres, que ces guerres se livrent.
01:30Et donc Éric Piolle a une responsabilité.
01:33Il n'est pas le seul, mais il a une responsabilité écrasante.