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L'ancien juge d'instruction Philippe Bilger réagit à l'agression à Dammarie-les-Lys : «Aujourd'hui, forcé de constater que dans tout ce qui est festif, tout ce qui devrait être facteur de paix, on est à peu près sûr qu'il y aura désordre et violence.»

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Transcription
00:00Et lorsqu'il dit qu'on ne nous a pas prévenu des matchs à risque,
00:07il a sans doute raison, ça n'existe pas dans tous les matchs,
00:12mais aujourd'hui, force est de constater que dans tout ce qui est festif,
00:19dans tout ce qui devrait être facteur de paix,
00:22on est à peu près sûr qu'il y aura désordre et violence.
00:26Autant dans l'affaire de la petite Louise, à priori,
00:29on peut difficilement établir une responsabilité politique,
00:31et je rejoins ce qu'a dit Elisabeth.
00:33Là, en l'occurrence, il me semble que dans tout ce qui a attrait à ce genre d'événement,
00:37il y a une responsabilité politique qui est flagrante.
00:39On voit d'abord que le football est devenu quelque chose de très communautarisé.
00:43C'est l'échec de l'intégration, c'est l'échec de l'assimilation.
00:48Sur les terrains de foot, maintenant, on a de plus en plus,
00:51et on en parle trop souvent ici, des bandes rivales de différents quartiers
00:55qui habitent au cours, qui viennent se retrouver,
00:57qui s'affrontent directement sur les terrains.
00:59Donc là, c'est clairement l'échec.
01:01C'est l'échec des politiques des différents gouvernements
01:03durant les dernières décennies,
01:05qui ont ouvert le pays sans doute de manière beaucoup trop massive
01:10et qui n'ont pas réussi à intégrer.
01:12Et ça donne le résultat qu'on connaît ici, une communautarisation
01:14et donc une violence qui est devenue inouïe.

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