• avant-hier
Retrouvez le replay de l'avant course de la descente dames des championnats du monde de ski alpin de Saalbach du 08/02/2025.

Catégorie

🥇
Sport
Transcription
00:00Générique
00:22Générique
00:25Très bon week-end à vous, un week-end de février royal au cœur des championnats du monde de ski alpin.
00:32On vous emmène tout là-haut pour l'épreuve Rennes, la descente femme, à suivre dans quelques instants,
00:38avec on l'espère un exploit du côté de l'équipe de France, les stars sont là.
00:41On est heureux de lancer ce week-end avec le ski alpin, le programme est absolument somptueux,
00:46on va le découvrir dans quelques instants. L'épreuve Rennes, c'est la descente.
00:50Jean-Baptiste Grange, vous êtes champion du monde de quoi, rappelez-nous ?
00:52Slalom
00:54Vous êtes un roi quand même, double champion du monde.
00:57Adrien, comment ça va ?
00:58Très bien, très bien. La descente est l'épreuve Rennes, le slalom est l'épreuve des rois.
01:04Dispositif royal avec toutes les équipes sur place pour vous faire vivre ces championnats du monde.
01:08Le premier week-end de ces championnats du monde avec donc la descente femme aujourd'hui.
01:11France Piran toujours dans l'air d'arriver.
01:14Julien Liseroux en haut, l'air de départ, le décor il est extraordinaire.
01:18Le public avec Charlie Courant, on va monter là-haut, 1830 mètres d'altitude pour le départ de cette descente
01:24avec Julien accompagné de Romain Favril.
01:27Julien, comment ça va avant cette descente femme ?
01:32Bonjour mes saouds, bonjour à tous.
01:33Ça va très très bien, des conditions encore exceptionnelles aujourd'hui pour cette descente dame.
01:37Il fait grand beau, il fait un petit peu moins chaud qu'hier puisqu'on a une petite bise.
01:42Mais les conditions sont magiques, j'ai fait la reconnaissance ce matin, vous allez voir, c'est des conditions de rêve aujourd'hui.
01:48La reconnaissance grâce à vous Julien, toutes les coulisses grâce à toutes nos équipes sur place.
01:52Vous le verrez au plus près de l'équipe de France.
01:54France justement dans la zone d'arrivée.
01:57Le week-end va se lancer parfaitement avec près de vous, c'est tous les champions, toutes les championnes qui vont défiler.
02:08Absolument, salut mes saouds.
02:09Alors peut-être que Julien Liseroux a la meilleure vue mais la meilleure ambiance elle est assurément ici.
02:13Regardez-moi cette ambiance de stade de foot avec ces tribunes noires de monde, avec des drapeaux évidemment autrichiens en majorité.
02:19Mais j'ai aperçu pas mal de groupies de supporters de l'Insevon.
02:22Donc quand l'Américaine va passer à mon avis il va y avoir du bruit.
02:24Parfois il y a même des fumigènes qui éclatent, on l'a vu hier à l'arrivée de Marco Dermatt.
02:27Et puis dispositif exceptionnel, je vous montre un petit peu les coulisses et le côté journaliste.
02:31On a une vingtaine de petites box avec les médias, avec des anciens skieurs.
02:34On aperçoit Yohann Claret ou encore Gauthier de Tessière évidemment.
02:37Plein de visages connus qui viennent commenter et s'arracher les premières réactions des skieurs et des skieuses.
02:42Mais on se bat, on leur fait des sourires et ils viennent souvent à notre micro.
02:45On se bat, croyez-moi, pour la richesse de l'antenne.
02:47Tout le monde vient à votre micro France.
02:49L'Insevon a commencé par l'Insevon, la méga star.
02:52D'ailleurs les activités elles commencent très très tôt parce qu'il y a la descente femme aujourd'hui.
02:55Mais c'est important pour nos téléspectateurs.
02:57Il y a des entraînements, il y a de l'activité très tôt.
03:00Dites-nous en quelques secondes France.
03:04Absolument, il y a la reconnaissance de l'épreuve du jour, donc de la descente femme.
03:08Et puis juste après, le troisième entraînement des garçons.
03:11Vous savez qu'ils ne sont pas tous obligatoires, il faut au moins en faire un.
03:13Et l'info du jour c'est que Marco Dermatte, le roi, a décidé de zapper l'entraînement du jour.
03:18Il est au-dessus du lot, il n'a pas besoin de s'entraîner une dernière fois.
03:20Il est prêt le Suisse.
03:21Et Marco Dermatte, il était tellement au-dessus déjà sur le Super-G.
03:24On revivra cette course fantastique et l'ambiance d'ailleurs.
03:26Parce que vous étiez hier au village pour la remise des médailles avec une ambiance complètement folle.
03:31On va découvrir le programme de ce week-end royal.
03:33On aura la chance de vivre ces championnats du monde de ski alpin avec la descente femme.
03:37Donc aujourd'hui au programme.
03:39Derrière la descente femme, on filera à l'étoile de Bessèges.
03:43Quatrième étape au lendemain d'une étape chaotique hier.
03:46Finalement, c'est la course cycliste qui fait parler en ce moment avec une mutinerie hier.
03:52D'une partie des équipes à 20h40 ce soir.
03:55Le meilleur du Hand avec les deux meilleures équipes.
03:57Le Paris-Saint-Germain face à Nantes.
03:58Quart de finale de la Coupe de France.
04:00L'athlétisme, vous le savez, tous les événements mondiaux sont à suivre désormais sur la chaîne ou sur l'équipe live.
04:05Ce soir, on vous emmène à New York.
04:0722h30 pour ce meeting indoor.
04:10Demain, on y retourne à 10h50 avec la descente homme cette fois-ci à 13h30.
04:15L'événement populaire par excellence.
04:17600 000 spectateurs tout au long du week-end pour l'Enduropal du Touquet.
04:21La plus grande course sur sable du monde.
04:24À 17h30, la fin de l'étoile de Bessèges.
04:26À 19h, on a la chance d'accompagner toujours l'équipe de France de basket féminine.
04:30Pour la qualif pour l'Euro 2025 face à Israël cette fois-ci.
04:33Puis à 20h50, l'un des plus beaux meetings indoor.
04:37On est à l'Accor Hotel Arena pour le meeting de Paris pour la suite de l'athlétisme.
04:42Marco Audormat, vous voulez revivre sa performance extraordinaire hier ?
04:46Avec plaisir.
04:47Avec plaisir JB.
04:48Alors cadeau pour vous, la sensation Marco Audormat hier.
04:52Voici ce que ça a donné.
05:03Marco Audormat.
05:19À 27 ans, c'est déjà une légende de sa discipline.
05:22Et il entrera un peu plus dans l'histoire s'il décroche ce titre qui lui manque.
05:27Deux champions du monde de Super G.
05:29Marco Audormat, la fusée suisse.
05:31Partie sur les pistes de Salbar.
05:33Ça c'est un homme qui est au rendez-vous.
05:35Ça c'est quelqu'un qui sait répondre présent à la pression.
05:39Et on voit, il a une aisance technique.
05:42C'est trop facile.
05:43Et on voit, il est toujours vraiment sur l'avant de ses skis.
05:46Le gros saut, pas de problème pour lui.
05:49Il est allé loin dans les étoiles Marco Audormat.
05:52Et il frappe très fort.
05:53Une pièce d'avance.
05:54Doigt levé vers le ciel.
05:56Il tutoie le soleil Marco Audormat.
05:59C'est une légende.
06:00Il a marqué un très gros coup sur cette piste.
06:04Qu'il a découpé de A à Z.
06:07Champion bonhomme.
06:13C'était pas si facile.
06:14Mais à un moment, tout s'enchaîne parfaitement.
06:16Tout s'est déroulé exactement comme sur le plan.
06:19Et franchement, j'ai fait tout ce que je voulais sur la piste.
06:22J'ai gagné en confiance de porte en porte.
06:25Et quand ça se passe comme ça, on peut repousser les limites.
06:31Marco Audormat !
06:42Voilà pourquoi on est si heureux de vivre ces championnats du monde de ski alpin avec vous.
06:45Immense champion Marco Audormat.
06:47En quelques mots Julien, vous étiez présent, très proche de Marco Audormat hier pendant la cérémonie.
07:00Oui, c'était assez exceptionnel cette manche de superjet hier de Marco Audormat.
07:05Comme il l'a dit, il a eu des sensations comme quoi il était performant de A à Z.
07:10Il n'y avait pas grand chose à dire.
07:11Et il a mis une petite claque à tout le monde.
07:13Alors si on lui arrive de le faire sur le circuit de la coupe du monde.
07:15Là il l'a fait sur les championnats du monde.
07:16Finalement sur la dernière médaille d'or qu'il lui manquait.
07:18Parce qu'il avait déjà à Courchevel gagné la descente et le géant.
07:22Donc c'était une course assez exceptionnelle.
07:24France l'a dit tout à l'heure.
07:26Il a décidé de faire l'impasse aujourd'hui parce qu'il y a beaucoup de sollicitations.
07:29Hier la remise des prix s'est terminée vers 19h45.
07:34Ensuite il a fallu faire tous les médias.
07:36Avec Swisky aussi ils se sont beaucoup demandé.
07:39Donc voilà, il avait besoin de couper un peu, de se reposer.
07:41Mais c'est sûr que demain il fera encore partie des grands favoris.
07:44Il vise le triplé.
07:45Donc superjet, descente et géant.
07:47Il y a deux ans au championnat du monde 2023, il avait réussi le doublé sur la descente et le géant.
07:52On en vient à l'épreuve du jour.
07:54Bienvenue si vous nous rejoignez.
07:55Encore une fois on est heureux de vous accueillir à Salbach en Autriche.
07:57Pour la 48e édition du championnat du monde de ski alpin.
08:00La première sur la chaîne de l'équipe.
08:01Et on est très heureux de partager ça avec vous.
08:04La descente au programme.
08:06Mais d'abord on découvre le tableau des médailles.
08:08Adrien avec vous.
08:09Un tableau des médailles qui est dominé par plusieurs équipes à la fois.
08:13Qui ont reporté plusieurs médailles.
08:14On va le voir ce tableau des médailles avec notamment l'Italie et l'Autriche.
08:18Ce sont les trois avec la Suisse à avoir gagné deux médailles.
08:21Or et argent pour ces trois premières nations.
08:23C'est la première course qu'on appelle la course reine de la discipline Adrien.
08:29Pourquoi la descente ?
08:30C'est un format qui est considéré comme le format le plus fort du ski alpin.
08:36Sûrement parce que c'est sur ce format qu'on va le plus vite dans toutes les disciplines du ski alpin.
08:40C'est le format qui est le plus long.
08:42C'est un format direct.
08:43Il n'y a qu'une seule manche.
08:44Une épreuve de vitesse avec un dénivelé qui est fort.
08:47Et la vitesse max.
08:48C'est là qu'on atteint la plus haute vitesse max dans cette discipline Jean-Baptiste.
08:52Exactement.
08:53C'est aussi la discipline la plus ancienne du ski alpin.
08:56Cela ajoute un peu au mythe.
08:59C'est aussi la discipline la plus spectaculaire.
09:02Souvent, on apparente les athlètes à des gladiateurs.
09:06Aujourd'hui, on rentre vraiment sur les grosses courses de ces championnats du monde.
09:12C'est avec grand plaisir qu'on va pouvoir commenter une très belle piste de descente.
09:16Vous verrez, très mouvementée, des sauts, des dévers.
09:20C'est une descente qui est très riche.
09:22On va vraiment se régaler.
09:24Vous savez quoi Jean-Baptiste ?
09:25On va y aller sur la piste.
09:26Comme d'habitude, notre guide c'est Julien Lesereau qui a pu effectuer la reconnaissance de sa piste.
09:31Julien, encore une fois, merci infiniment pour ce cadeau que vous nous faites à chaque fois.
09:36La descente, la piste, ici à Salbar avec vous.
09:39Allez, c'est parti.
09:42Allez, c'est parti.
09:43Je vous embarque avec moi.
09:44Ce matin, c'était très tôt.
09:45C'était aux alentours de 7h45.
09:48J'étais le tout premier sur la piste.
09:50C'était l'ombre, mais vous allez voir, à partir de 11h30, ça sera vraiment le soleil.
09:55On a un premier lanceur qui est vraiment en face Est.
09:59Un long pied droit.
10:01Il va y avoir des mouvements de terrain tout au long de cette descente.
10:04Beaucoup, beaucoup de mouvements de terrain.
10:06Il va falloir vraiment les amortir au maximum.
10:10La première petite bosse qui va voler entre 25 et 30 mètres.
10:13Ensuite, un dévers sur le pied droit.
10:17On remonte un tout petit peu.
10:19Et là, on plonge dans une première petite pente qui va être très importante.
10:23C'est de prendre la vitesse sur les endroits clés.
10:26Ce n'est pas une descente qui est très raide.
10:28Il n'y a pas un énorme dénivelé.
10:30Mais par contre, toutes les portions où il y a de la pente,
10:32il va falloir emmagasiner toute cette vitesse le maximum possible.
10:37Là, on arrive sur une portion de grande courbe.
10:40La neige est très dure.
10:41On a des conditions qui sont absolument parfaites,
10:43mais il y a quand même pas mal d'accroches.
10:44On le voit.
10:45Même moi qui étais tout le temps en dérapage à la reconnaissance,
10:47ça me secouait un petit peu.
10:49Là, on arrive sur une petite particularité de ce parcours.
10:52On appelle ça un « negative turn », un virage tout en dévers,
10:54mais qui passe très, très bien, qui est assez facile.
10:56Et puis là, les cannes sous les bras, c'est vraiment le schuss.
10:59On arrive sur la gare intermédiaire du Superjet.
11:03Alors là, ils avaient mis des filets en travers, donc je passais à côté.
11:06Mais là, c'est sur un long pied droit en dévers.
11:08On arrive sur une porte en aveugle,
11:10qui va nous amener sur le premier très gros saut.
11:13On a vu lors des entraînements, les filles, ça va au-delà des 40 m.
11:19Donc il est là, le saut, vous voyez,
11:21et on rentre dans la partie la plus raide de ce parcours.
11:25Un grand, grand mur avec une vitesse de pointe
11:29qui va pouvoir atteindre, je pense aujourd'hui, les 135 km heure.
11:34Ça va aller très, très vite.
11:37Et ensuite, on arrive sur un grand plat.
11:40Donc c'est toute une portion de glisse
11:42où il faut arriver à vraiment relâcher les skis au maximum,
11:46mettre les skis à plat.
11:48Et puis ensuite, on arrive sur la dernière partie
11:51avec un enchaînement de mouvements terrain et de grandes courbes.
11:56Il va falloir trouver le compromis entre de l'agressivité,
11:59de l'engagement, mais aussi un maximum de relâchement.
12:05Et ici, sur ce long pied droit,
12:07ça va être le dernier saut qui est assez piégeux
12:10parce que le mouvement est bien marqué.
12:12On l'a vu hier lors du Superjet,
12:14c'est l'endroit où Sofia Goggia a chuté.
12:16C'est un saut qui va assez loin
12:18et la réception n'est pas très pentue,
12:20donc ça a tendance à claquer un petit peu des filles.
12:23Et ensuite, un long pied gauche ici
12:25qui nous amène sur une grande, grande traverse pied droit.
12:28Il faudra être patiente, il faudra que les filles soient patientes,
12:31pour allonger les appuis au maximum,
12:33ce long pied droit,
12:35qui va nous amener dans le dernier chousse,
12:38dans le stade d'arrivée,
12:40la dernière porte en aveugle.
12:42Et voilà, avec une vitesse sur la ligne d'arrivée
12:45située entre 120 et 130 km heure.
12:47C'est vraiment une très belle piste
12:49et les filles vont se faire plaisir aujourd'hui au maximum.
12:53Voilà pourquoi c'est la discipline, le renne,
12:55et voilà pourquoi on est fascinés, nous,
12:58de voir ces images-là et d'imaginer les athlètes
13:01dévaler à ces vitesses-là, Jean-Baptiste.
13:04Oui, c'est vrai.
13:05Moi, j'ai une petite question pour Julien.
13:07On sait qu'il y a eu déjà trois entraînements de descente.
13:10Est-ce que la piste a bougé un petit peu ?
13:12Est-ce qu'on a des virages
13:14qui sont un petit peu plus marqués que d'autres
13:16et ça peut avoir une incidence sur la course ?
13:20Je crois que c'était la plus grosse surprise ce matin.
13:22Quand j'ai fait la reconnaissance,
13:24il n'y avait pas une seule trace.
13:26Les organisateurs ont fait un boulot vraiment incroyable.
13:29La piste, elle est lisse.
13:30C'est une petite patinoire avec toute l'accroche qu'il faut
13:33pour que ce soit pas trop exigeant, pas trop extrême
13:35et que les filles puissent se faire plaisir au maximum
13:39et puis surtout s'engager pour prendre des risques
13:41et aller chercher les médailles.
13:42Combien de temps pour préparer une piste comme celle-ci, Julien,
13:45d'ailleurs, pour nos téléspectateurs ?
13:49Alors là, c'est dès le début de saison.
13:51Ils ont produit un maximum de neige de culture.
13:53Et puis, dès le début du mois de janvier,
13:56ils ont commencé à passer les machines très lentement
13:59pour essayer de compacter un maximum la neige.
14:02Ensuite, ils ont pas mal arrosé pour qu'elle soit bien humide.
14:06Il y a eu des températures froides à la mi-janvier,
14:08donc la piste était quasiment prête.
14:10Et puis ensuite, ils ont eu un petit redout avec un coup de pluie
14:13il y a une semaine, 15 jours environ.
14:15Et de nouveau, du froid derrière.
14:17Donc là, on a une piste, que ce soit chez les hommes ou chez les femmes,
14:19qui est absolument parfaite.
14:20Julien et Jean-Baptiste, ensuite, ce qui nous fascine,
14:24quand on voit ce tracé, les vitesses,
14:28pour le commun des mortels, il y a un côté un peu folie
14:31à effectuer ce genre de course.
14:33Est-ce que vous arrivez à l'expliquer, vous aussi ou pas ?
14:36Jean-Baptiste et Julien, ensuite.
14:38Folie, je dirais pas.
14:39Après, on a quand même des athlètes qui font ça depuis qu'ils sont tout petits,
14:42qui sont préparés pour ça.
14:46Pour avoir, Julien comme moi, pratiqué un peu la descente
14:49durant notre carrière.
14:51Il y a aussi quand même de la maîtrise.
14:53Après, il y a une prise de risque.
14:55On va à 130, 140 km par moment.
14:58C'est sûr que la moindre erreur peut être fatale, c'est certain.
15:01Julien ?
15:07Les skieurs, souvent, c'est des sportifs qui pratiquent la discipline
15:10depuis tout gamin.
15:11Les étapes se franchissent les unes après les autres
15:14et ça se fait un petit peu naturellement.
15:16Après, j'ai fait un petit peu de descente comme Jean-Baptiste.
15:19Je pense sincèrement que c'est une des disciplines du sport moderne
15:22la plus engagée.
15:23Il faut imaginer que les descendeuses d'aujourd'hui,
15:26elles ont une petite combinaison en lycra
15:28avec une protection dorsale et un casque
15:30et qu'elles vont atteindre des vitesses proches des 140 km heure.
15:33Je ne vous encourage pas à le faire,
15:35mais quand vous êtes sur l'autoroute à 130
15:37et que vous sortez la tête par la fenêtre,
15:39ça a tendance à décoiffer un petit peu.
15:41Il ne faut pas le faire, c'est sûr, Julien.
15:43Surtout pas.
15:44En tout cas, il ne faut pas commencer par une piste noire
15:46quand on va pour la première fois au ski.
15:48En gros, c'est ce que vous nous expliquez également
15:50et on le comprend très bien.
15:52On va écouter Karine Clément qui nous explique
15:54à quoi sert la reconnaissance justement du matin.
15:56C'est ce qu'elle a confié tout à l'heure à France Pires.
16:01Il faut savoir exactement où je vais et ce que je vais faire.
16:04Une 40 de course, c'est très long.
16:06Et là, la piste, elle est quand même assez similaire
16:08de haut en bas.
16:10Il faut vraiment savoir chaque mouvement de terrain
16:12pour savoir bien où on va mettre les pieds
16:15et être sûr de là où on va aller.
16:17C'est un profil qui te correspond bien.
16:18Toi, ça te convient ?
16:19Moi, je préfère quand c'est un peu plus raide,
16:21mais franchement, c'est une très belle piste.
16:23C'est très intéressant avec les mouvements de terrain.
16:25C'est hyper agréable à skier.
16:27De toute façon, il faut savoir tout faire.
16:29Donc, c'est quand même bien.
16:30Allez, à toi de jouer.
16:31Merci.
16:32Merci.
16:33Karine Clément, l'une des trois Françaises engagées
16:35en découvrir la start list avec Vaudrien dans quelques instants.
16:37Un dernier mot là-dessus, Jean-Baptiste.
16:40Jusqu'à quel point on est capable d'aller dans le détail prêt
16:44au moment de la reconnaissance ?
16:47Il faut savoir que les filles ont eu trois entraînements.
16:50A chaque fois, c'est une reconnaissance en dérapant.
16:54Il y a un débrief avec chaque coach le long de la piste.
16:57Il y a aussi des débriefs vidéos l'après-midi.
17:00Ensuite, on fait l'entraînement en conditions réelles.
17:03Elles l'ont fait trois fois.
17:04Forcément, au bout de trois entraînements,
17:07on connaît la moindre ligne à avoir.
17:11On connaît la moindre aspérité de la piste,
17:14le moindre mouvement de terrain.
17:16On se le répète beaucoup dans la tête.
17:19Elles savent exactement ce qu'elles ont à faire
17:22et où elles doivent passer.
17:24Le but, c'est de le faire du mieux possible.
17:27Entre ce qu'on imagine dans la tête
17:29et le réaliser en course sous pression,
17:31c'est là aussi toute la difficulté du sport de haut niveau.
17:34Voilà pourquoi toute l'admiration autour de ces athlètes
17:37qui réussissent ces performances folles aujourd'hui,
17:39c'est la descente.
17:40Femme donc, la discipline reine.
17:42On va s'intéresser aux reines de cette discipline
17:44dans un instant avec vous, Adrien.
17:46Vous êtes, on le rappelle, dans l'aire de départ.
17:49Position ultra privilégiée parce que vous êtes peu nombreux
17:52à être là pour suivre ça.
17:54L'activité, ça commence à bouger autour de vous.
17:58Exactement.
17:59On est vraiment situé dans la zone de départ.
18:02Juste derrière moi, il y a le portillon.
18:04On voit d'ailleurs les premiers ouvreurs qui sont là,
18:06qui se préparent, qui s'échauffent.
18:08Là, c'est des jeunes Autrichiennes
18:10qui sont dans le niveau B,
18:12juste en dessous de la Coupe du Monde.
18:14On voit déjà tous les entraîneurs, les techniciens.
18:16On le voit même juste à gauche.
18:17Il y a Laura Gaucher qui est là, qui est arrivée,
18:19qui va venir s'échauffer.
18:21Et puis, il y a l'effervescence qui va monter,
18:24la pression aussi, la concentration.
18:26Et c'est sûr qu'on a une zone qui est très privilégiée.
18:29C'est toujours important de voir cette concentration,
18:32cette tension.
18:33Ça se voit beaucoup sur le regard des filles.
18:35Et puis, c'est l'événement de l'hiver,
18:38les championnats du monde, la descente femme.
18:42Et aujourd'hui, il va y avoir de la prise de risque,
18:45de l'engagement pour aller chercher la médaille,
18:48la médaille d'or, la médaille d'argent
18:50et la médaille de bronze.
18:51Et ça se sent rien qu'à vous écouter, Julien,
18:53qu'on monte en tension avant une descente
18:55dans ce cadre qui est absolument somptueux.
18:57On est à 1830 mètres d'altitude,
18:59l'altitude qui change en fonction des départs
19:01des différentes courses tout au long
19:03de ces championnats du monde.
19:04On va retourner dans la zone d'arrivée cette fois-ci
19:06avec France Piron.
19:07France, pour les téléspectateurs qui nous rejoindraient.
19:13Oui, parce que si on monte en tension là-haut,
19:15en bas, on monte en ambiance.
19:16On a sorti les percus, les saxophones.
19:19Hier, il y avait les danseuses brésiliennes,
19:21c'est les mondiaux.
19:22Ce n'est pas juste une petite étape de Coupe du Monde.
19:23Donc, vraiment, on a mis le paquet ici.
19:25Et puis, je voulais intervenir sur la reconnaissance
19:27parce que j'ai appris quelque chose.
19:28Il y a parfois sept ou huit coachs,
19:30il y a plus de coachs que de membres
19:32de l'équipe de France, finalement,
19:33qui se découpent cette fameuse piste
19:35pour faire des tronçons de reconnaissance.
19:36C'est vraiment hyper détaillé.
19:38On pousse les explications entre les coachs et les filles.
19:41Je ne sais pas si JB et Julien peuvent nous expliquer ça
19:43parce que moi, ça m'a surpris de savoir
19:44qu'il y avait autant de coachs.
19:46C'est la particularité de la descente.
19:48Ça demande un staff, quand même, qui est très important.
19:51Plus la piste va être longue, donc en descente,
19:53par rapport au slalom où c'est plus court,
19:56on a besoin de plus de coachs.
19:59France le disait, on découpe des tronçons.
20:01Chaque coach a son secteur.
20:03Et aussi, quand il y a les infos qui remontent
20:06juste avant le départ,
20:07en fait, on sait où est chaque coach.
20:09Donc, quand le coach parle,
20:11on sait de quel endroit il parle.
20:13Et c'est vrai qu'après, le coach,
20:15quand on passe près de lui à la reconnaissance,
20:18on échange sur la qualité de la neige,
20:20on échange sur la ligne à avoir,
20:22sur la ligne qu'on a vue la veille à la vidéo
20:25qui était la bonne.
20:26Je pense que Marco Odermatt doit être étudié
20:29sous toutes les coutures.
20:30On voit où est-ce qu'il passe
20:32et ce qui fait qu'il va vite.
20:34Après, le but, ça va être de pouvoir reproduire ça
20:37le jour de la course.
20:38La reconnaissance avec la séance vidéo.
20:40Vous en avez parlé.
20:41Extrêmement importante en ski alpin, évidemment.
20:44Une séquence en inside tout à l'heure
20:46avec Laura Gauchet
20:48qui partira avec le dossard numéro 4.
20:50La première Française à s'élancer.
20:52Vous vivrez la séance vidéo,
20:53la préparation vidéo avec elle
20:55et son coach dans quelques instants.
20:57La reine des vitesses,
20:59de la vitesse qui sont en piste,
21:00Adrien, on a la chance d'avoir
21:01une start list exceptionnelle ce matin.
21:03Oui, c'est une compétition
21:04qui est très ouverte
21:05parce qu'il y a évidemment
21:06beaucoup de concurrentes aujourd'hui.
21:07Alors, on notera la présence
21:08de Cornelia Wetter
21:09qui va s'élancer en 7ème position.
21:10Lara Goote revancharde
21:12après son échec sur le Super-G.
21:13Elle s'élancera en 8ème position.
21:15Sofia Gaudia à 12ème dossard
21:17pour Sofia Gaudia
21:18qui aura forcément envie
21:19de décrocher son premier titre
21:20de championne du monde.
21:21Frederica Brignonet
21:22qui reste sur une médaille d'argent
21:23au Super-G.
21:24Stéphanie Venir,
21:25elle a gagné le Super-G.
21:26Elle est en confiance.
21:27Elle est à domicile.
21:28Sans oublier, évidemment,
21:29la Speed Queen,
21:30Linse Evonne
21:31qui s'élancera avec le dossard numéro 21.
21:32Linse Evonne qui est revancharde
21:34face à cette concurrence.
21:35Aujourd'hui, Adrien,
21:36on rappelle ça à mes aventures.
21:37Effectivement,
21:38elle avait échoué
21:39au bout de 28 secondes
21:40très précisément.
21:41Linse Evonne,
21:42c'était son grand retour
21:43justement sur les championnats du monde
21:44après 6 ans d'absence.
21:46Elle avait pris sa retraite
21:47après 2019
21:48et les championnats du monde dorés.
21:50Elle avait pris le départ
21:51en 30ème position,
21:52Linse Evonne.
21:53Et il y a cet échec,
21:54Jean-Baptiste.
21:55Il y a cette erreur de trajectoire.
21:56Alors, elle,
21:57on va le voir justement
21:58ce moment où elle accroche la porte.
22:00Mais ce qu'elle imagine,
22:01ce qu'elle définit,
22:02c'est qu'elle a été trop agressive
22:03au moment de prendre ce départ.
22:05Est-ce que c'est quoi ?
22:06C'est un excès d'envie ?
22:07Un manque peut-être de lucidité ?
22:10C'est aussi des choses qui arrivent
22:12quand on est en course.
22:13Après, elle avait annoncé
22:14qu'elle allait tendre les lignes.
22:15Donc, essayer d'être
22:16le plus direct possible,
22:17le plus près des portes.
22:18Faire le moins de chemin possible.
22:20Ce qui est un peu le steel bone.
22:21Oui, exactement.
22:22Après, malheureusement,
22:23elle était sur un...
22:25Tac, c'est là.
22:26Voilà.
22:27Elle était sur un virage
22:28en contre-pente.
22:29Donc, forcément,
22:30naturellement,
22:32notre virage se fait plus vite
22:34et nous ramène
22:35beaucoup plus rapidement
22:36contre la porte.
22:37Donc, je pense qu'elle a mal
22:38estimé ça.
22:39Maintenant, ça va tellement vite
22:40que c'est une erreur bénigne.
22:42Elle a la chance, aujourd'hui,
22:44d'avoir une deuxième course
22:45sur ces championnats du monde.
22:46Je pense qu'elle aura à cœur
22:48d'être revancharde.
22:50Et elle est toujours
22:52dans une phase de reprise
22:53et de reconstruction,
22:54quoi qu'il arrive.
22:55Elle qui disait être malade,
22:56d'ailleurs, sur le Super AG.
22:57Peut-être que ça va mieux.
22:58Peut-être que les anticorps
22:59ont fait leur effet
23:00et qu'elle sera en forme
23:01et qu'elle aura une bonne descente.
23:02On l'espère.
23:03Quasiment six ans d'absence
23:04pour l'In7.
23:05C'est une histoire absolument extraordinaire.
23:06Un défi fou
23:07qu'elle s'est lancée
23:08de revenir au plus haut niveau
23:09et d'aller chercher
23:10une médaille France.
23:11Le phénomène l'In7
23:12sur ces championnats du monde
23:13pour nos téléspectateurs
23:14qui n'auraient pas encore
23:15assisté aux premières courses.
23:20Oui, alors,
23:21juste pour vous donner quelques infos
23:22parce qu'elle a fait
23:23une inspection plutôt légère
23:24ce matin.
23:25Elle ne s'est pas exprimée
23:26à notre micro, aujourd'hui.
23:27C'est raté.
23:28Pas à tous les coups.
23:29Elle m'a posé un lapin.
23:30Elle est venue nous parler
23:31pour s'excuser.
23:32Elle était un peu pressée, normal.
23:33Et nous donner
23:34des nouvelles rassurances,
23:35surtout de son bras.
23:36Tout va très bien.
23:37Tous les entraînements
23:38qu'elle a fait depuis
23:39l'ont rassuré sur son état.
23:40Donc, a priori,
23:41elle est en forme.
23:42Elle se préserve.
23:43L'In7 en forme
23:44pour aller chercher.
23:45On est dans le domaine
23:46de l'irrationnel.
23:47Jean-Baptiste,
23:48d'aller réussir une performance
23:49pour elle.
23:50Si elle fait une médaille,
23:51oui, on sera un peu
23:52dans l'irrationnel.
23:53Ça, c'est certain.
23:54Après, on l'a dit.
23:55Une dimanche championne.
23:56Elle a montré
23:57au début de saison
23:58qu'elle était encore
23:59capable d'être vite.
24:00Après, c'est sûr
24:01que sur des championnats
24:02du monde,
24:03on monte d'un cran
24:04en termes de tension.
24:05C'est vraiment
24:06les athlètes forts
24:08qui vont aller chercher
24:09les médailles.
24:10Donc, voilà.
24:11Est-ce que ce n'est pas
24:12encore un petit peu tôt
24:13dans son processus de retour ?
24:14Après, elle l'a dit,
24:15elle a aussi en tête
24:17les Jeux olympiques
24:18l'année prochaine.
24:19Ça fait partie
24:20de ses objectifs
24:21avant de raccrocher
24:22définitivement l'In7.
24:2340 ans,
24:24un palmarès incroyable.
24:25En quelques chiffres,
24:26Adrien, pour mesurer
24:27ce que représente
24:28l'In7
24:29dans le ski alpin mondial.
24:30Déjà, c'est 43 victoires
24:31en descente
24:32en Coupe du Monde.
24:33C'est simple,
24:34c'est le record
24:35absolu
24:36chez les femmes.
24:37Il faut savoir aussi
24:38qu'elle a décroché
24:39l'or olympique,
24:40l'or mondial
24:41dans cette discipline.
24:42Elle compte
24:438 globes de cristal.
24:44C'est énorme
24:45dans cette discipline.
24:46On ne parle que de la descente.
24:47Encore une fois,
24:488 globes de cristal,
24:498 petits globes
24:50dans la descente.
24:51Elle a déjà fait des descentes
24:52cette saison en Coupe du Monde.
24:53Elle avait terminé
24:54notamment 6e
24:55en Coupe du Monde.
24:56C'est phénoménal
24:57quand on n'a pas skié
24:58pendant 6 ans.
24:59Phénoménal, c'est sûr.
25:00Elle a été très surprenante
25:01sur sa reprise.
25:02Après,
25:03Julien en parlait
25:04un petit peu hier.
25:05C'est vrai que
25:06quand on revient de blessure
25:07ou quand on revient
25:08sur un comeback comme ça,
25:09souvent,
25:10on a énormément
25:11de motivation,
25:12d'envie
25:13tout de suite
25:14quand on rattaque
25:15les courses.
25:16On peut être très bon
25:17et après,
25:18on peut avoir
25:19une décompression.
25:20C'est ce qu'elle a eu.
25:21C'est vraiment
25:22un phénomène qui est normal
25:23mais c'est certain
25:24d'être tout de suite
25:25à ce niveau-là.
25:26C'est aussi
25:27très propice
25:28à la descente.
25:29C'est une discipline
25:30d'expérience.
25:31L'InSeven,
25:32elle n'a pas gagné
25:33ses 43 victoires
25:34par hasard.
25:35Elle sait faire des choses
25:36que les autres
25:37ne faisaient pas
25:38et c'est des choses
25:39qui sont ancrées en elle.
25:40Même avec 5-6 ans
25:41d'arrêt,
25:42une fois qu'elle a fait
25:43quelques jours,
25:44quelques journées
25:45d'entraînement,
25:46je pense que ça revient
25:47assez vite.
25:48Un scénario à la Hollywood
25:49si elle parvient
25:50à aller chercher
25:51une médaille aujourd'hui.
25:52L'InSeven,
25:53c'est une attraction
25:54évidemment,
25:55vous voyez le public
25:56avec ses fans,
25:57énormément d'ambiance,
25:58très festive
25:59sur ces championnats
26:00du monde de ski alpin
26:01à Salbar,
26:02avec l'InSeven,
26:03avec les cadors
26:04de la discipline
26:05et il y a une autre
26:06belle histoire
26:07qu'on pourrait vivre
26:08aujourd'hui,
26:09c'est Federica Brignone
26:10qui a été médaillée
26:11sur le Super-G
26:12et qui fait partie
26:13des outsiders
26:14aujourd'hui.
26:15En tout cas,
26:16c'est comme ça
26:17qu'elle s'imagine.
26:18C'est ce qu'elle raconte
26:19à France.
26:20C'était après
26:21sa reconnaissance aujourd'hui.
26:22C'est pas vraiment
26:23mon truc,
26:24c'est vraiment pour...
26:25Il faut glisser bien
26:26et travailler
26:27bien le terrain,
26:28ça j'arrive
26:29assez à le faire,
26:30mais je dois être
26:31très, très souple,
26:32comme ça,
26:33travailler,
26:34je dois pas être
26:35trop agressive
26:36aujourd'hui,
26:37il faut que je sois
26:38vraiment tranquille,
26:39j'essaierai d'être
26:40le plus tranquille
26:41possible au départ
26:42et juste faire
26:43ce que j'ai essayé
26:44pendant trois jours.
26:45Après,
26:46je dois faire
26:47la course parfaite
26:48aujourd'hui
26:49pour être sur le podium
26:50et je pense que
26:51c'est pas très facile
26:52à faire,
26:53mais on verra,
26:54on sait jamais,
26:55c'est un mondiaux
26:56et tout peut arriver,
26:57donc je vais essayer
26:58de faire mon maximum
26:59et on verra l'arrivée.
27:00On va apprécier
27:01tout ça, merci.
27:02Merci beaucoup.
27:03Ce serait magnifique
27:04là aussi,
27:05comme histoire,
27:06Jean-Baptiste.
27:07Elle l'a dit,
27:08Federica,
27:09c'est vraiment
27:10une pure géantiste
27:11à la base.
27:12Elle a parlé
27:13d'agressivité,
27:14c'est vrai que
27:15les techniciens,
27:16ceux qui font
27:17du géant et du slalom,
27:18ce qu'on a souvent
27:19du mal à trouver
27:20c'est pas de vitesse,
27:21c'est du relâchement,
27:22c'est faire glisser
27:23ses skis.
27:24Elle le dit,
27:25elle,
27:26ce qui est important,
27:27c'est qu'elle soit
27:28le plus relâchée possible,
27:29le plus calme au départ.
27:30C'est intéressant,
27:31je pense qu'elle le dit,
27:32c'est pas une piste
27:33qui lui va
27:34qui est la meilleure
27:35pour elle,
27:36mais c'est
27:37des championnats
27:38du monde,
27:39elle a montré
27:40sa médaille en Super-G,
27:41donc pourquoi pas
27:42aujourd'hui
27:43la voir sur le podium,
27:44voir tout en haut
27:45du podium.
27:46Informations
27:47concernant
27:48l'In7 d'ailleurs,
27:49avant le départ,
27:50Adrien.
27:51L'In7 qui n'a pas participé
27:52à la reconnaissance,
27:53Jean-Baptiste,
27:54est-ce qu'il y a
27:55une indication
27:56qu'on peut avoir
27:57de cette absence
27:58de la reconnaissance
27:59de l'In7,
28:00c'est quoi,
28:01c'est vouloir se préserver,
28:02privilégier justement
28:03la course,
28:04ou alors c'est peut-être
28:05qu'elle n'est pas forcément
28:06en forme pour faire
28:07une reconnaissance en plus ?
28:08Alors il faut savoir
28:09que pour faire la reconnaissance
28:10il faut se lever
28:11plus tôt,
28:12on est très vite
28:13en tension,
28:14en mouvement,
28:15là,
28:16elles ont fait
28:17trois fois la descente
28:18et donc elles la connaissent
28:19par cœur.
28:20Je dirais que tout comme
28:21Marco Dormat
28:22qui a choisi
28:23de ne pas faire
28:24le troisième entraînement,
28:25maintenant ils connaissent
28:26cette piste,
28:27ils savent
28:28où ils doivent passer,
28:29donc c'est vrai
28:30que les skieurs
28:31qui ont un peu
28:32de l'expérience,
28:33des fois ils préfèrent
28:34se préserver,
28:35avoir plus d'énergie,
28:36faire du jus
28:37pour le jour de la course.
28:38Donc effectivement
28:39l'In7,
28:40elle va s'élancer
28:41je pense vers
28:42midi et demi.
28:43Si tu es en tension
28:44depuis 8h le matin
28:45mais que tu cours
28:46à midi et demi,
28:47c'est judicieux
28:48de sa part.
28:49Après,
28:50il faut savoir
28:51par contre
28:52vraiment monter
28:53au dernier moment
28:54en température
28:55pour être prêt
28:56au moment de s'élancer.
28:57Trois françaises
28:58engagées aujourd'hui,
28:59la première d'entre elles
29:00ce sera Laura Gauchet
29:01de SAR n°4.
29:02Comme promis,
29:03voici la séance vidéo
29:04avec son coach
29:05pour préparer
29:06la descente du jour
29:07grâce à nos envoyés spéciaux.
29:08Toi, hop,
29:09tu relâches un poil tout.
29:10Oui,
29:11je suis déjà presque
29:12parti pied droit.
29:13Voilà,
29:14donc reste un peu plus
29:15ton pied gauche,
29:16un peu plus là
29:17qu'à l'intérieur.
29:18Papa Eicher,
29:19elle a la pression
29:20un peu tout long,
29:21douce,
29:22alors que moi,
29:23je prends là
29:24beaucoup de jets
29:25sur 10 mètres
29:26et ça me fait rebondir.
29:27Exactement.
29:28C'est Brignone
29:29qui est la plus vite.
29:30Ah ouais ?
29:31Ouais,
29:32mais elle,
29:33elle a une ligne...
29:34Tiger line.
29:35C'est ça,
29:36Tiger line.
29:37Comme table.
29:38On va la faire
29:39comme Eicher ou Gutt.
29:40Enfin,
29:41plutôt Eicher.
29:42Elle est inter un peu.
29:43Elle est inter
29:44et toi,
29:45tu as légèrement
29:46plus d'ouverture ici.
29:47Ah ouais ?
29:48Légèrement plus
29:49parce que tu vas gagner
29:50des mètres ici.
29:51Toi,
29:52tu reviens ici
29:53au même endroit,
29:54sauf qu'ici,
29:55tu as fait des mètres
29:56de plus.
29:57Oui,
29:58oui,
29:59oui.
30:00Il faut apprendre
30:01chaque jour
30:02pour le lendemain
30:03de ce qu'on a fait de bien
30:04et de ce qu'on a fait
30:05de moins bien
30:06et pour corriger
30:07et s'inspirer un peu
30:08aussi des autres
30:09parce que demain,
30:10ça sera exactement
30:11le même tracé.
30:12Le but,
30:13c'est d'aller
30:14augmenter le curseur
30:15pour le lendemain
30:16et bien préparer
30:17la course.
30:18Dès les premiers passages,
30:19je sais que l'aura,
30:20elle est tout de suite
30:21très bien.
30:22Après,
30:23il faut trouver les moyens
30:24de la faire aller
30:25un peu plus vite
30:26tous les jours
30:27pour que le jour
30:28de la course,
30:29elle soit à 100%
30:30et il y aille
30:31complètement libéré
30:32parce que les autres aussi,
30:33ils apprennent la piste.
30:34Donc,
30:35il faut essayer
30:36d'avoir un temps d'avance
30:37pour gagner
30:38les dixièmes
30:39sur certains endroits.
30:40L'aura gauchée,
30:41dossard numéro 4.
30:42Parmi les Françaises,
30:43dossard numéro 26
30:44et on va guetter
30:45son passage
30:46parce qu'on va le sentir
30:47au micro de France Pirron
30:48après la reconnaissance.
30:49Elle est revancharde
30:50et elle espère
30:51écarter les doutes
30:54parmi ceux qui la suivent.
30:56J'ai vraiment eu
30:57d'aller chercher
30:58au plus profond de moi
30:59de quoi je suis capable.
31:05Et puis voilà,
31:06faire mentir
31:07tous ceux qui ne croient plus en moi.
31:08C'est stressant d'être là-haut.
31:09Raconte-nous
31:10comment ça se passe
31:11à un départ
31:13Je ne suis pas quelqu'un
31:14de trop stressée
31:15normalement.
31:16Après oui,
31:17il y a forcément
31:18un peu de pression
31:19qui monte
31:20quand on est dans le portillo.
31:21On a cette envie
31:22de bien faire.
31:23Il faut laisser
31:24le jeu
31:25avant l'enjeu.
31:26Donc,
31:27jouer au maximum
31:28avec cette belle piste.
31:29Allez Romane,
31:30nous on croit en toi.
31:31Merci.
31:32On croit en elle
31:33et on espère
31:34que les Françaises
31:35vont réussir un exploit.
31:36Aujourd'hui,
31:37il y aura également
31:38Karine Clément au départ.
31:39Adrien,
31:40Jean-Baptiste,
31:41la course des rennes
31:42au biathlon
31:43c'est la mastart.
31:44En ski alpin,
31:45c'est la descente
31:46et c'est juste après ça
31:47le départ.
31:48A tout de suite.

Recommandations