Retrouvez le replay de l'avant course de la 1ère manche du combiné par équipes dames des championnats du monde de ski alpin de Saalbach du 11/02/2025.
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00:00...
00:24Très bonne journée à vous.
00:26On file à toute vitesse là-haut à Salbar pour lancer une semaine absolument fantastique
00:30avec la suite des championnats du monde de ski alpin.
00:32Le combi les femmes, c'est une grande nouveauté qui sera discipline olympique dans un an au programme.
00:37Et puis on lance demain les championnats du monde de biathlon à Lenzerheide en Suisse.
00:41On sera même avec Tanguy à partir de midi tout à l'heure pour les premières impressions depuis Salbar.
00:47Quel bonheur de vivre tout ça avec Julien qui a quitté tout là-haut l'air de départ pour venir nous voir.
00:53Ça va Julien ?
00:53Exactement, ça va super bien. Merci beaucoup.
00:55Des petits yeux ? Non, ça va.
00:56Un petit peu.
00:59C'est normal.
01:00Adrien, toujours au top, ça va ?
01:02Deuxième semaine, on veut des médailles et on en aura.
01:05On va avoir de l'émotion déjà aujourd'hui avec cette nouveauté, le combi les femmes comme le biathlon,
01:08le ski alpin qui s'essaye à des nouvelles disciplines et ce sera très spectaculaire, vous allez le voir.
01:13Dispositif spécial toujours, si Julien est là, c'est que quelqu'un d'autre est à sa place à l'air de départ
01:18et on l'aperçoit avec bonheur.
01:20Tessa Worley qui va nous accompagner tout au long de cette semaine dans cette précieuse air de départ,
01:25air d'arrivée, de départ, oui, France est toujours sur l'air d'arrivée
01:29et Charlie Courant pour toutes les images, l'ambiance, les coulisses.
01:32France toujours en place sur cette air d'arrivée avec les reconnaissances tôt ce matin
01:38et cette deuxième semaine, elle démarre comment ?
01:45Super, super. Ce qui est bien, c'est qu'on va avoir deux pour le prix d'un.
01:47On va avoir et de la descente et du slalom aujourd'hui.
01:49Donc il va y avoir du monde en tribune, ça va rentrer gentiment.
01:51Et puis l'attraction quand même de cette semaine, maintenant que les épreuves techniques arrivent,
01:55c'est Clément Noël. Il est bien arrivé à l'hôtel, soyez rassurés.
01:58Je sais que vous vous demandez où il était, il s'entraînait à aller au gang à côté.
02:00Il ne fallait pas perdre trop de jus, il ne fallait pas être là trop tôt.
02:02Donc là, il est bien là. Je peux même vous le mimer, je le maîtrise très bien.
02:05Clément Noël, c'est la détente, c'est cool en toutes circonstances.
02:08Et encore, vous ne voyez pas les charentaises parce qu'il a toujours des chaussons au pied.
02:11Et il a commencé à travailler gentiment, l'entraînement, le travail vidéo.
02:14Très important, on l'a vu avec son staff commencer à étudier la piste.
02:18Il est prêt et je pense qu'il va monter en tension petit à petit.
02:20On va découvrir ça dans quelques instants avec vous, France.
02:23Tessa, dans l'ère de départ donc.
02:25Tessa, très heureux de vous accueillir dans notre dispositif sur ces championnats du monde
02:29et des championnats du monde qui forcément, ça vous rappelle quelques bons souvenirs.
02:32Bonjour Messaoud, bonjour à toute l'équipe.
02:41En effet, c'est vrai que c'est un bonheur pour moi d'être au départ de ces compétitions.
02:46Je suis ravie de vivre cette ambiance et de vous faire vivre cette ambiance du départ.
02:51Et puis, ça a l'air chouette, je débarque.
02:54En tout cas, tout le monde est de bonne humeur et c'est génial.
02:56Et c'est génial de vous avoir avec nous encore une fois Tessa.
02:59On revient vous voir dans quelques instants, le temps de découvrir le programme complet
03:02de cette deuxième semaine.
03:04On attaque donc fort avec les combinés par équipe.
03:07Les femmes aujourd'hui, les hommes demain, le slalom géant au programme jeudi.
03:11Vendredi, le slalom homme, le slalom géant homme.
03:15Et puis, le week-end avec les slaloms avec Clément Noël qui sera donc là dimanche pour le slalom.
03:21C'est l'attraction évidemment autour de cette équipe de France.
03:24France, dans le détail, les toutes dernières infos au sujet de Clément Noël
03:28avant d'aller sur le combiné aujourd'hui.
03:33Oui, avant son slalom, lui aussi, il fera le combiné.
03:37Il a annoncé que ça lui servira de répétition générale.
03:40Ce sera demain pour cette épreuve masculine.
03:41C'est pour ça qu'il est arrivé hier.
03:43Et donc, on va monter gentiment en pression.
03:45Il vient repérer la piste.
03:46Il s'est entraîné à côté.
03:47Le travail vidéo a été fait et puis, il va monter gentiment en pression.
03:51On va découvrir cette séquence, le travail vidéo de Clément Noël.
03:55Séquence, encore une fois, grâce à nos envoyés spéciaux.
03:57Regardez bien la concentration et les échanges autour de cette séance vidéo.
04:17Toi, tu te sentais plutôt bien sur la piste ?
04:18Oui, je me sentais assez bien.
04:20Non, c'est l'attitude globale.
04:22Je trouve ça quand même un peu...
04:25Je ne vais pas vraiment chercher les portes.
04:26Je suis un peu latéral et un petit peu deux pieds quand même.
04:34Je me sentais plus d'un pied à l'autre.
04:38Alors, il y a des endroits où ça va, mais j'avais un meilleur feeling que ce que je vois.
04:46Julien, l'atmosphère autour de Clément Noël, c'est vrai que vu les circonstances autour de l'équipe de France,
04:52c'est la star de cette équipe.
04:54C'est celui qui est très attendu pour aller chercher une médaille.
04:56Ça change tout dans sa préparation ou pas, d'après vous ?
04:58Je pense que ça ne change pas grand-chose.
05:00C'est sûr que tous les yeux sont portés sur lui.
05:03C'est normal, il a gagné quatre courses cette saison.
05:08On disait tout à l'heure que demain, c'est une course de rentrée, d'échauffement.
05:11Ce n'est pas une course d'échauffement demain.
05:13Demain, l'objectif pour l'équipe de France, c'est d'aller chercher une médaille.
05:15Pour le combiner homme.
05:17Ce qui est cool sur ce format-là, c'est que Clément est capable de créer de gros écarts en slalom.
05:21Donc, il a des ambitions.
05:24Il ne va pas arriver les mains dans les poches.
05:25Ça veut dire que ce sera une excellente préparation.
05:27Au-delà de la médaille à aller chercher dimanche, celle qu'on attend tous pour Clément Noël.
05:32Une médaille aujourd'hui, ça c'était les images d'entraînement hier de Clément Noël qui est bien arrivé à Salbar.
05:37Le slalom homme, ce sera l'attraction dimanche.
05:40L'attraction du jour, c'est une grande nouveauté Adrien.
05:42C'est donc se combiner par équipe et on commence avec les filles aujourd'hui.
05:46Effectivement, combiner par équipe.
05:47Ce qui veut dire que ce sont des équipes de France, d'Autriche, de Suisse qui vont s'affronter avec un skieur ou une skieuse.
05:53Donc aujourd'hui, ce sont les filles, une skieuse qui va faire la descente et une skieuse qui va faire le slalom.
05:58Il faut savoir qu'il peut y avoir plusieurs équipes par nation.
06:01La France, par exemple, en aura trois.
06:03L'Autriche, la Suisse en auront quatre.
06:05On additionne les deux temps pour le meilleur temps.
06:07On peut aligner jusqu'à quatre équipes par nation si on le souhaite et si on a le potentiel, évidemment.
06:12Ça fait beaucoup parler, Julien.
06:14Il y a de l'excitation à vivre, un nouveau format et c'est vrai comme le biathlon.
06:17La Fédération internationale de ski alpin qui essaye d'amener de nouveaux formats pour être plus spectaculaire et attirer plus de publics ou un public différent.
06:26Est-ce que vous auriez aimé courir ce nouveau format du combiner par équipe ?
06:29Alors oui, mais Saoud, il y a eu beaucoup, beaucoup de formats différents avec l'ancien combiné, le super combiné, le team parallèle et ainsi de suite.
06:36Aujourd'hui, c'est un nouveau format.
06:37C'est cool parce que le ski reste un sport individuel.
06:40On le pratique tout seul.
06:41Là, c'est un vrai duo, c'est une vraie équipe, un format vraiment vitesse pour la première manche.
06:47Et puis ensuite, ça sera comme une épreuve technique où on inverse les 30 premiers.
06:53Et donc, ça veut dire que celui qui est classé 30e de la manche de descente, le slalomeur, enfin la slalomeuse va partir en premier jusqu'au vainqueur de la manche de descente.
07:02On additionne les deux temps.
07:03Donc, il va y avoir des grosses remontées aussi en fonction des duos parce qu'il y en a qui vont avoir des équipes un peu plus fortes en descente, d'autres un petit peu plus fortes en slalom.
07:10Il y en a qui vont avoir les deux.
07:11On a notamment l'équipe américaine avec Michaela Chiffrin et Brizzy Johnson, la championne du monde en titre de descente.
07:17Donc voilà, je pense que ça va être excitant.
07:19C'est un format qui a été testé lors des championnats du monde junior l'année dernière.
07:22Donc, ça fonctionne.
07:23Maintenant, on attend de voir ce qui va se passer aujourd'hui, mais je pense que ça va être un format très, très, très sympathique.
07:29Et d'ailleurs, l'américaine Lorraine Makuga, qui a 22 ans, elle, est l'une des rares à avoir testé ce format sur les championnats du monde junior en 2023.
07:36Donc, elle en dit énormément de bien.
07:38Qu'en disent les Françaises sur ce nouveau format du combiné par équipe ?
07:42Donc, eh bien, juste après la reconnaissance, France Pirron les a retrouvées et elle leur a demandé si c'était excitant.
07:48On écoute les Françaises à commencer par Camille Sorotti.
07:50C'est excitant, ce nouveau format ou pas ?
07:52Je suis hyper enthousiaste de faire ça.
07:55On n'a pas souvent l'occasion de se réunir avec les filles de la technique parce qu'on n'est jamais sur les mêmes pistes, sur les mêmes circuits.
08:01Donc, je me réjouis de faire ça.
08:03Je suis hyper contente de mon vino, mais je pense que ça peut être intéressant comme course à regarder et en tout cas, nous, le format nous plaît.
08:11C'est une belle idée.
08:12On n'a quand même vraiment pas l'habitude de faire des courses par équipe.
08:15Donc, voilà, c'est aussi un peu à notre tour avec ce nouveau format.
08:20Donc, c'est cool de partager ça avec les slalomers.
08:23Je trouve ça plutôt chouette.
08:24En plus, ça nous rajoute une discipline.
08:26Donc, franchement, c'est cool.
08:28On a essayé de tout se motiver, de faire un peu de team building avant de partir.
08:34Et non, c'est chouette.
08:34Franchement, c'est vraiment cool.
08:37La neige est encore vraiment bonne.
08:39On espère qu'on aura un peu plus de visibilité, mais sinon, il va falloir faire avec et voilà.
08:45Qu'est-ce que ça peut changer l'esprit d'équipe, Julien ?
08:47Parce que c'est un sport qui est très individuel, le ski alpin.
08:50L'esprit d'équipe, en tout cas, les courses par équipe ne sont pas dans la tradition.
08:54Qu'est-ce que ça peut changer, d'après vous ?
08:55C'est un sport individuel, mais pas individualiste parce qu'il se pratique vraiment en équipe.
08:58L'alliance est importante.
08:59Tout à fait.
09:00Non, je trouve qu'en fait, il y a vachement plus de détente.
09:03C'est un nouveau format, donc il y a de la surprise, il y a aussi un petit peu d'interrogation.
09:07On le voit, les filles, le matin après l'arco, elles sont toutes excitées.
09:10Donc, il va falloir s'en servir pour être performant parce que l'objectif sur les
09:15championnats du monde, c'est d'aller vite.
09:16Mais oui, la nouveauté, je pense que c'est bien, ça amène aussi de la surprise, un
09:24petit brin de folie.
09:25En tout cas, c'est ce qui apparaît chez tous les coureurs de toutes les nations, pas
09:29uniquement les françaises, mais toutes les filles de toutes les nations.
09:31Tout le monde est très content.
09:32Et d'ailleurs, toutes les têtes d'affiches le font.
09:33Donc, ce n'est pas pour rien.
09:34Ça, ça veut tout dire.
09:35En général, quand les têtes d'affiches décident de s'aligner sur un format, c'est
09:38qu'il est attendu et validé par le monde de l'Alpin.
09:43Et c'est ce qu'on va vivre ensemble, si vous nous rejoignez, la première course de
09:47la semaine.
09:48C'est un combiné par équipe.
09:49Femmes, on va découvrir la start list du côté de l'équipe de France, Adrien.
09:52On pouvait donc aligner 4 équipes, 4 duos.
09:56Finalement, qu'en est-il ?
09:57Eh bien, on en aligne 3, tout simplement, parce qu'il y a eu un forfait de dernière
10:00minute.
10:01Alors, on va voir d'abord le début de cette start list avec Laura Gauchet et Marie Lamure,
10:04qui prendront la première position française d'aussard numéro 16.
10:08Camille Cerruti et Kathleen McFarlane devaient s'élancer aujourd'hui, mais Kathleen McFarlane
10:12a eu des soucis, une allergie notamment durant la nuit.
10:14Donc, elle déclare forfait.
10:15Camille Cerruti ne participera donc pas à ce premier combiné.
10:19Marion Chevrier, d'aussard numéro 23, d'aussard numéro 25, Karine Clément et Clarisse Brèche
10:23pour le slalom.
10:24C'est l'une des règlements, évidemment, ça va de soi, mais c'est bien de le préciser.
10:28Quand l'un des deux athlètes ne peut pas participer, ça élimine l'autre d'office.
10:33Et si jamais l'un des athlètes est disqualifié, ça élimine l'autre aussi d'office.
10:37Tout à fait.
10:38Et le petit supplément d'information, c'est qu'on pourrait dire qu'il y a des athlètes
10:42qui sont suffisamment forts pour faire et la descente et le slalom, et là, on est bien
10:45sur un binôme.
10:46C'est obligatoire d'avoir deux personnes différentes pour ce team combiné.
10:49Alors, on va s'intéresser à cette équipe de France.
10:52On est en quête de résultats, que ce soit chez les garçons ou les filles, d'ailleurs.
10:56On va découvrir la manière dont les équipes ont été constituées du côté de l'équipe
11:01de France avec cette séquence, encore une fois, grâce à nos envoyés spéciaux, le
11:05moment où ça s'est décidé pour les Dossards.
11:07David, expliquez-nous comment est-ce que vous avez formé ces duos ? Est-ce que c'est
11:10forcément le niveau ? Est-ce qu'il y a de la stratégie ?
11:13C'est un nouveau format.
11:14On n'a pas de recul avec cet événement-là.
11:17On a essayé d'équilibrer les équipes et oui, effectivement, on a essayé de mettre
11:22des doubles, des teams de deux par niveau, par discipline, et essayer de faire en sorte
11:30qu'on ait plus de chances possibles qu'elles aillent chercher les médailles.
11:33On a quatre équipes engagées.
11:35Quel résultat vous satisferait ?
11:37On est au championnat du monde, donc je ne vais pas dire quatrième place.
11:42Non, une médaille, ça serait super.
11:45Ça serait vraiment super.
11:46Après, quand on voit la composition des équipes des filles-là, certaines filles qui
11:53avaient dit qu'elles n'allaient pas participer au team combiné, puis suite, ou à de la
11:58méforme ou à un manque de résultats dans leur discipline favorite, elles réapparaissent.
12:03Du coup, ça fait des binômes beaucoup plus relevés.
12:05Il va y avoir quand même un sacré niveau sur ces courses-là.
12:10Donc, ça complique la chose, mais après, en ce moment, tout peut arriver.
12:14Donc, voilà, si les filles arrivent à sortir une médaille, je serais super content pour elles.
12:21Évidemment qu'on serait heureux pour cette équipe de France qui peine depuis le début
12:24de ces championnats du monde.
12:25On rappelle l'entretien réalisé hier soir au moment du choix des équipes.
12:30Ce matin, on a donc appris le forfait de Kathleen McFarlane.
12:32Ça veut dire que Camille Cerruti, qui devait composer le duo avec elle, est forfait également
12:37pour se combiner par équipe femme.
12:39La causerie, comment on est allé chercher la motivation du côté des filles et les
12:43préparer mentalement ? On découvre cette séquence encore une fois hier.
12:47Nouvelle épreuve, ça peut être très sympa.
12:51Comme toute nouvelle épreuve, il y a une hiérarchie qui n'est pas encore établie.
12:54Donc, il y a à vous de faire en sorte de s'insérer dans cette hiérarchie.
12:58Quoi qu'il arrive, la stratégie et la tactique, elle est assez simple.
13:03C'est qu'il faut envoyer des grosses manches, celles qui font la vitesse, et des grosses
13:06manches, celles qui font le slalom.
13:07Il n'y a qu'une manche, c'est one shot.
13:09Il y a des pistes qui sont en super état, il y a vraiment moyen de faire.
13:15Donc, il n'y a pas à se poser de questions dans la stratégie et c'est vachement simple
13:18par rapport à d'autres épreuves où des fois, on peut calculer et se placer pour la
13:22deuxième manche, des choses comme ça.
13:23Là, il y a zéro calcul à faire, c'est s'envoyer, avoir une grosse envie et aller
13:29chercher des gros résultats sur chaque manche pour bien lancer.
13:31Peu importe le sens de vos compères et se donner à fond.
13:36Nous, on n'a pas de doute là-dessus, on est à fond derrière vous et demain, il faut
13:39avoir une grosse équipe de France.
13:42Forza, 100%, on sera sûrement à bloc.
13:51France, votre témoignage sur l'atmosphère autour de cette équipe de France en attaquant
13:55cette deuxième semaine de ces championnats du monde, c'est pesant ou pas autour de cette
14:00équipe de France féminine ?
14:01Non, il y a une vraie excitation et une vraie inconnue et c'est un peu étrange que
14:08ce soit de la part des filles et du staff parce qu'elles n'ont pas l'habitude de faire
14:10cette épreuve.
14:11Quand est-ce qu'on va s'entraîner ? Quand est-ce qu'on va s'échauffer ? Est-ce qu'on
14:14va regarder les filles, la première, la deuxième manche ? Même elles, elles le disent et même
14:17le staff, c'est un peu compliqué pour nous, mais c'est le cas de toutes les équipes.
14:20Donc, on va vraiment aller de surprise en surprise, j'imagine.
14:23Mais en tout cas, il y a une grande excitation générale, c'est un peu la récré aujourd'hui
14:25même s'il y a des médailles au bout.
14:27Est-ce que ça peut justement briser ces barrières mentales qui sont nées de résultats un peu
14:32décevants, Julien ? Ce nouveau format, cette fraîcheur, cette excitation de jouer par
14:37équipe ?
14:38Alors ça, c'est sûr.
14:39Et puis, on l'a vu avec Lionel Pellissier, c'est un nouveau format et il y a un moment
14:42où il va falloir jouer.
14:43C'est la championnate du monde, il faut sortir un petit peu de sa zone de confort.
14:46On est sur une équipe de France féminine, notamment de vitesse qui est dans le doute.
14:51Ils ont du mal à performer, ils ont du mal à faire de gros résultats.
14:55Et par contre, on a une équipe de France de slalom féminine qui, elle, est vraiment
14:59en train de monter en puissance avec un collectif qui est plus important.
15:03Donc voilà, il faut aussi se servir de ça.
15:05Il y a des passerelles.
15:06Il y a des passerelles d'excitation, des passerelles de niveau et puis on est sur une
15:09épreuve par équipe.
15:10Il y a aussi moins de personnes au départ.
15:11Donc voilà, il va falloir se servir de tout ça pour essayer de retrouver une dynamique
15:16positive sur cette deuxième semaine des Mondiaux.
15:17C'est un sport où on est jugé sur ses performances et résultats, évidemment, Julien, mais comment
15:22on se sort de cette spirale-là quand on ne fait pas les résultats escomptés ? Parce
15:26que c'est vrai que pour les suiveurs, pour le public, quand on est au-delà de la 15e
15:32ou 20e place, on se dit « Oh, c'est hyper décevant, mais la frontière doit être minime ».
15:36Psychologiquement, ce n'est pas trop dur à vivre.
15:39Alors c'est compliqué.
15:40On en a discuté pas mal la semaine dernière avec tout le staff des Françaises et où
15:46tout le monde se dit « C'est difficile à encaisser parce qu'en fait, c'est 1 plus
15:501 plus 1 plus 1.
15:51On essaie de changer des choses.
15:52» Et puis finalement, le niveau fait que les filles sont en dessous du niveau international.
15:58Maintenant, il y a de quoi se réjouir aussi de temps en temps.
16:01Laura Gaucher a fait un beau superjet.
16:03C'était beaucoup plus compliqué pour Romane.
16:07Karen Clément qui était plutôt à l'aise sur la piste en descente et qui a eu un petit
16:11peu plus de mal sur la course.
16:12Donc, qu'est-ce qu'il faut faire ? Tout simplement, il faut continuer d'aller travailler, il faut
16:16continuer d'aller s'entraîner.
16:17Il faut le faire de la manière dont elles le font avec le sourire parce que ça, c'est
16:20hyper important.
16:21Et puis, ce cercle vicieux, petit à petit, va se transformer.
16:23Elles vont retrouver des couleurs.
16:26Et je pense qu'aujourd'hui, c'est vraiment une course qui peut leur permettre de changer
16:30cette dynamique.
16:31J'aperçois France Piron qui lève le doigt comme on a des yeux partout.
16:36Oui, parce qu'on discute avec les coachs, on leur pose la même chose que vous en off
16:46et ils nous disent « Mais attendez, il n'y a pas que les filles qui ont du mal.
16:49Vous avez des grandes championnes comme Lara Gutt, comme Sofia Goggia, comme des grands
16:52grands noms qui se sont aussi votés, comme quoi ça arrive, même aux meilleurs.
16:56Donc, il ne faut pas trop taper sur le dos de l'équipe de France.
16:59Julien ?
17:00C'est juste le sport de haut niveau.
17:01Quand tout va bien, c'est le monde des bisounours, tout le monde est là derrière vous, vous
17:06caresse dans le sens du poil.
17:07Et puis, quand c'est compliqué, c'est là qu'on a besoin du soutien de tout le monde.
17:10C'est aussi là qu'on a besoin d'être encouragé et c'est un peu plus compliqué
17:14à gérer.
17:15C'est la vie du sportif de haut niveau et j'ai l'impression que dans le monde du ski
17:18et notamment du ski alpin, tout est exacerbé.
17:20Les petits paramètres ont encore plus d'importance.
17:22Les filles vont se battre au centième de seconde aujourd'hui.
17:25Donc, quand il y a moins de confiance, il y a moins d'engagement.
17:28Quand il y a moins d'engagement, il y a moins de vitesse.
17:31Aujourd'hui, il va y avoir 30 portes sur la descente.
17:34Un centième par porte, ça fait 3 dixièmes en bas.
17:363 dixièmes, ça peut faire en dehors du top 10.
17:38C'est pour ça qu'on est admiratif.
17:40C'est pour ça qu'il faut en profiter quand tout va bien.
17:43Quand il y a des bons résultats, il faut avoir la banane, il faut en profiter un maximum.
17:46C'est pour ça que vous en avez profité longtemps, Julien.
17:48Jusqu'à 40 ans.
17:4941.
17:5041, mais double vice-champion du monde, on le rappelle.
17:53En plus, vous aviez connu ce bonheur-là en France, à Val d'Isère, pour vos deux médailles d'argent.
17:58On va en venir aux stars de la discipline avant d'essayer de retourner voir Tessa sur l'air de départ.
18:04Vous le savez, on est en très haute altitude et la connexion, on va essayer de la retrouver avec Tessa.
18:10Avant cela, Adrien, on va découvrir les stars qui sont présentes aujourd'hui et l'histoire américaine du jour.
18:16Pareil, ce serait un bon feuilleton du côté des Etats-Unis.
18:19Pourquoi ?
18:20D'abord, on va regarder la star-piste des stars.
18:22Effectivement, Julien l'a dit, les stars sont au rendez-vous.
18:25Effectivement, les gros poissons ont décidé de participer à ce combiné par une équipe.
18:28En Suisse, par exemple, on aura la ragoute et Wendy Holdener, c'est du très haut niveau.
18:32C'est clairement ce qui se fait de mieux dans les disciplines de technique et de vitesse.
18:36On aura également Puschner qui est vice-championne du monde, rappelez-vous, on l'a vécu sur la chaîne d'équipe.
18:41Et puis surtout, ce duo d'Américaines, Brazie Johnson, Michaela Schifrin.
18:46Brazie Johnson, championne du monde de descente, Michaela Schifrin, la reine du slalom.
18:50Pourquoi c'est un psychodrame ?
18:52Parce qu'il y a Lindsey Vonn et que Lindsey Vonn voulait absolument faire équipe avec Michaela Schifrin.
18:56Elle l'avait dit en interview, on imaginait les deux femmes les plus titrées de l'histoire du ski.
19:01Ensemble, faire une équipe, ça aurait été une histoire incroyable.
19:04Sauf que patatras, l'annonce de la Fédération américaine, Schifrin ne devait pas faire ce combiné.
19:08Finalement, elle le fait avec Brazie Johnson, qui est son amie d'enfance.
19:11Quelque part, ça peut se comprendre, Julien.
19:13Sauf que Lindsey Vonn, elle, elle a tweeté, justement, elle a mis sur Instagram un message en disant,
19:17je ne suis pas surprise, trop petit point, qu'elle a supprimé derrière.
19:20Mais bon, ça suffit pour en faire un petit psychodrame qui est monté un peu dans la presse américaine hier, Julien.
19:25Alors, on va y venir parce que c'est quand même une histoire fascinante,
19:27ce qu'on est en train de vivre avec Michaela Schifrin et Lindsey Vonn.
19:30Eh bien, France Pirron a pu s'entretenir avec elle, c'était tout à l'heure,
19:34il y a quelques minutes après sa reconnaissance, voici Lindsey Vonn avec France.
19:38Je me sens bien ce matin, ça a été un long week-end de maladie pour moi, mais je me sens mieux.
19:45Et je suis très excité de reprendre la compétition aujourd'hui.
19:48Est-ce que vous êtes toujours bouleversé par la décision américaine ?
19:51Non, je ne suis pas bouleversé par ce choix, j'ai juste ressenti un peu de déception
19:57parce que j'ai été la dernière personne informée de cette décision.
19:59Je l'ai appris sur Instagram, j'aurais aimé qu'on m'appelle.
20:07Après, AJ est une grande skieuse et je suis sûr que je vais m'éclater sur ce format,
20:10peu importe la situation.
20:13Je ne suis pas très compliquée comme personne, je n'ai pas envie de créer des problèmes,
20:16je veux juste prendre du plaisir et ce sera une belle journée pour moi.
20:25Ça vous motive peut-être à prendre votre revanche ?
20:31Non, je n'ai pas besoin de prendre de revanche, j'ai accompli tout ce que je voulais durant ma carrière,
20:35je prends juste du plaisir à participer à ces compétitions.
20:39Avoir la chance de gagner en équipe avec AJ, c'est une belle opportunité, je vais profiter de ça.
20:47Et voici cette magnifique image de drone qui nous emmène tout en haut à Salbar,
20:51avant le combiné femmes.
20:53Julien, on est dans l'opposition presque de philosophie du côté américain,
20:59Lindsey Vonn qui voulait créer la belle histoire,
21:01Chiffrin qui elle est dans son couloir, simplement, vous croyez que c'est juste ça ?
21:04Ou il y a une question de personnalité aussi ?
21:06Il y a une question de personnalité, ce n'est pas un secret de dire qu'elles ne s'entendent pas
21:12forcément plus que ça l'une avec l'autre.
21:15On a la meilleure skieuse d'un côté de l'histoire, Michaela Chiffrin, 99 victoires en Coupe du Monde,
21:20on a la meilleure descendeuse de l'histoire de la Coupe du Monde de l'autre côté,
21:24Lynn Seven, 82 victoires en Coupe du Monde.
21:26Donc voilà, c'est sûr que sur le papier, l'équipe entre Chiffrin et Vonn,
21:30les deux plus grandes skieuses de l'histoire, ça aurait été exceptionnel.
21:33Après, Chiffrin, il ne faut pas oublier qu'elle a quand même été blessée assez durement à Killington en début de saison,
21:39qu'elle a fait son retour la semaine dernière à Courchevel et qu'elle a fait l'impasse sur le géant aussi,
21:44donc ça c'est une information, et elle s'est dit je reste concentrée sur le salon.
21:50Le titre de Brizzy Johnson, il joue pour beaucoup, je pense que si Brizzy Johnson n'avait pas fait le titre,
21:56ça m'étonnerait que Chiffrin ait disputé ce combiné par équipe.
22:00Du coup voilà, après, ce qui fait foi, c'est sur le papier, et sur le papier, c'est la médaille.
22:05Donc si Lynn Seven, elle va chercher une médaille avec Edgy Hurt, je pense qu'elle sera toute contente.
22:11Je pense aussi pour Lynn Seven, c'était cool de pouvoir se dire,
22:14j'ai quand même une grande chance de faire une médaille sur cette compétition par équipe
22:17et donc de réussir son retour au plus haut niveau lors de ses chapeaux à du monde.
22:22Quasiment six ans d'absence pour elle, Lynn Seven.
22:25C'est vrai que c'est une histoire qui aurait été fantastique,
22:27les deux meilleures skieuses de l'histoire quasiment ensemble pour disputer ce combiné.
22:32Mais on ne l'aura pas, mais elles sont là toutes les deux, Michaela Chiffrin et Lynn Seven.
22:36On va les retrouver, Tessa, dans l'air de départ.
22:40Tessa, on est à combien de mètres d'altitude d'ailleurs aujourd'hui sur cette aire de départ ?
22:44On est à 1850 mètres, donc vous voyez pourquoi la connexion de temps en temps peut être aléatoire.
22:51Mais on a la chance d'avoir Tessa avec nous.
22:53Tessa, vous avez pu reconnaître la piste ce matin.
22:56On va en profiter avec vous.
22:57Dites-nous, comment était la piste pour ce combiné femme ?
23:01On le rappelle, c'est la course du jour.
23:04Oui, alors la piste était vraiment très, très bonne.
23:09C'est vrai que la neige durcit de jour en jour.
23:13La météo était quand même un petit peu couverte, la visibilité moyenne.
23:18Les filles et les entraîneurs l'ont dit.
23:20C'est vrai que si ça n'évoluait pas, ça allait être une toute autre descente.
23:24Là, maintenant, il est presque l'heure du départ et ça va un petit peu mieux.
23:28Donc, je pense qu'elle devra avoir des belles conditions.
23:32En tout cas, on voit qu'il y a pas mal de petits piquets, de filets sur la piste pour
23:38justement protéger un maximum la piste.
23:40Avec cette reconnaissance, là, donc une première partie qui est super, super importante pour
23:50venir prendre toute la vitesse pour le plat, les mouvements de terrain.
23:54Il faut vraiment que les filles arrivent à utiliser chaque petite pente pour accélérer
23:59les skis et emmener la vitesse tout au long de la piste.
24:03Une piste vraiment mouvantée, très jolie, on a du mal à se repérer.
24:08Donc, les filles, ça fait déjà 4 ou 5 fois qu'elles font la reconnaissance.
24:12Ça y est, maintenant, elles l'ont vraiment sur le bout des doigts.
24:17Là, on arrive à l'intermédiaire où c'est encore une partie bien plate.
24:22Très, très important de prendre toute la vitesse, partout, partout, le gros saut de
24:31la piste.
24:32Vraiment très, très beau saut.
24:33Et on arrive sur une portion qui est très importante aussi là, avec des mouvements
24:40de terrain.
24:41Et c'est vraiment une partie où on a l'impression que c'est là que la course se joue beaucoup.
24:47Il y a eu des gros écarts sur la descente, avec des mouvements de terrain, des portes
24:51qu'on ne voit pas tout à fait.
24:52Il faut arriver à bien conserver la vitesse qu'on a créée sur le haut de la course.
25:00Et enfin, on arrive sur la dernière partie, on aperçoit le départ de Slalom, sur la
25:07dernière partie de la descente, avec deux très, très longues courbes à négocier très
25:13proprement.
25:14Voilà, pour avoir un maximum de vitesse, pour arriver jusque sur la ligne d'arrivée.
25:22Qui est quasiment en ligne droite, à partir de là, sur une neige plutôt glacée.
25:28Donc, les filles, les descendeuses, vont être à cœur de vraiment positionner les slalomeuses
25:34dans les meilleures dispositions pour la deuxième manche.
25:36Alors, selon vos barèmes et vos sensations, c'est une piste qui est très difficile,
25:43moyennement difficile, voire, on vous entend même parfois dire facile, à votre échelle
25:48évidemment.
25:49Mais vous la qualifieriez comment, Tessa ?
25:51Alors, moi, je trouve que c'est une piste très difficile pour le coup, très difficile
25:57d'aller vite sur cette piste, parce que, comme je le disais, beaucoup de mouvements
26:00de terrain, beaucoup de travail de position de recherche de vitesse, c'est assez fin.
26:07Trouver vraiment les solutions pour être rapide, c'est assez fin, et il y en a qui
26:14l'ont vraiment dans les jambes, on a pu le voir sur la descente, qui ont vraiment compris
26:18le profil, et d'autres, un petit peu moins, et c'est compliqué de trouver des solutions
26:22dans ce cas-là.
26:23Mais moi, je trouve que c'est difficile d'aller vite sur une piste comme ça.
26:26C'est passionnant, parce qu'on comprend, Julien, avec ce que nous explique Tessa,
26:32si on trouve la solution ou on ne la trouve pas, c'est les fameux dixièmes dont vous
26:35parliez tout à l'heure qui font qu'on fait une bonne course ou qu'on rate sa course.
26:38Exactement, et puis, les qualités de chacune des filles, en fait, et c'est vraiment valable
26:42pour la descente homme aussi, sur ces pistes de grands championnats qui ne sont pas forcément
26:46utilisées chaque saison sur le circuit de la Coupe du Monde, il y a des moments où
26:50on a du feeling, on ne sait pas forcément pourquoi, il y a des moments où on n'en
26:52a pas et on ne sait pas forcément pourquoi, et c'est hyper dur de trouver les clés quand
26:57on ne possède pas les qualités pour ce type de pistes.
27:00On l'a vu avec Brigitte Johnson, la championne du monde en titre, elle est arrivée le premier
27:04jour, premier entraînement, deuxième, le deuxième jour, deuxième entraînement, cinquième,
27:07troisième jour, deuxième entraînement, deuxième, donc, elle, les clés, si vous
27:11lui demandez, elle ne saura pas vous expliquer pourquoi, mais par contre, elle était performante
27:14sur cette piste.
27:15Pour les françaises, c'est un petit peu plus compliqué, on a des petits gabarits
27:17chez les françaises, il y a des grosses portions de glisse, notamment sur cette portion-là,
27:21après le gros saut, où les vitesses atteignent 135-140 kmh, et il faut vraiment emmagasiner
27:28cette vitesse au maximum, Brigitte Johnson, c'est vraiment là qu'elle a fait l'écart
27:32et qu'elle a gagné son titre de championne du monde, c'est qu'elle est arrivée à
27:35créer de la vitesse que les autres n'ont pas créée, et du coup, ça lui amène une
27:39médaille d'or.
27:40Alors qu'elle était partie avec le dossard numéro un, c'est le dossard n°1.
27:43Tessa disait, les pistes un petit peu faciles, c'est là que c'est le plus difficile d'aller vite.
27:47Et c'est exactement ça, c'est qu'en fait, si c'est facile, c'est facile pour tout le monde.
27:50On a une neige qui est extrêmement bien préparée, qui est plutôt agressive, ce n'est pas de
27:55la glace vive, il y a de la croche dessus, et du coup, tout le monde est capable de skier bien.
28:01Et du coup, quand tout le monde va vite, forcément, c'est difficile de faire des écarts.
28:04Il faut aller encore plus vite, c'est ça le problème.
28:07France, avant de retourner voir Tessa.
28:09Oui, parce que je vous entends dire, il faut aller vite, il faut aller vite, oui, mais
28:15là, on n'est plus tout seul.
28:16Il faut aussi assurer le coup, et les filles nous en ont parlé avant, il y a un peu de
28:19pression, parce que si tu rates ta descente, ta copine en salon derrière, elle ne peut
28:22rien faire.
28:23Donc oui, il faut aller vite, mais est-ce qu'on prend les mêmes risques que quand on
28:25joue que pour soi ? Je ne sais pas, Julien peut-être.
28:28J'espère en tout cas qu'elles vont prendre des risques supplémentaires, parce que l'idée,
28:32c'est bien sûr de mettre sa copine dans les meilleures dispositions, mais c'est surtout
28:37de lui offrir la chance de pouvoir être compétitive et de faire une grosse remontée, ou en tout
28:42cas d'essayer d'aller chercher une médaille.
28:43Donc c'est aussi ça qui peut donner un petit supplément d'âme et qui permet de repousser
28:47ses limites.
28:48Et le supplément d'âme, Tessa, est-ce que vous êtes convaincue que l'équipe de France
28:51va le retrouver aujourd'hui ? On rappelle, vous n'y êtes pour rien, mais l'équipe
28:54de France est un peu orpheline depuis votre retraite, on dit beaucoup ça.
28:58Est-ce que ce supplément d'âme, c'est pour aujourd'hui ce Combiné Femmes ?
29:02On espère ! En effet, c'est vraiment une discipline que les filles ont hâte de faire.
29:11Elles sont super contentes d'être en équipe.
29:13Je pense que les filles qu'on a dans l'équipe aujourd'hui, elles sont toutes capables de
29:15faire des manches, des secteurs, vraiment des passages très bons, de très hauts niveaux.
29:22Donc aujourd'hui, si on arrive à mettre avec deux athlètes tout bout à bout et une descendeuse
29:27qui arrive vraiment à être super sur sa propre manche et une slalomeuse-cul qui se
29:33lâche sur une manche sèche, ça peut faire de super belles choses à l'arrivée.
29:39Donc oui, je pense que c'est un format qui peut être à l'avantage de notre équipe de France.
29:44On croise les doigts, Tessa, c'est un nouveau format, un format qui deviendra olympique
29:47l'année prochaine, le Combiné par équipes femmes.
29:50Ça se joue en duo, d'abord une descende, puis un slalom, trois équipes de France qui
29:55vont s'élancer, trois duos français pour aller chercher, on l'espère, une première médaille.
29:58Ça ressemble au biathlon, le relais mixte simple, par exemple, bien les championnats
30:03du monde de biathlon, c'est demain à partir de 11h50 et à partir même de midi 30.
30:07Tout à l'heure, on sera déjà en liaison avec Tanguy Carroas, notre envoyé spécial
30:10à l'Enzoraï de courte pause.
30:12Adrien et Julien, c'est à vous pour la première manche de ce Combiné par équipes avec la descente.