• il y a 4 jours
A la une de cette édition, Emmanuel Macron ressort sa lubie référendaire. Le président entend recourir à une consultation au cours de l’année 2025 mais se garde bien de préciser sur quel sujet.

Nous reviendrons ensuite sur la multiplication des agressions ou quand le sentiment de submersion migratoire rencontre le sentiment d’insécurité.

Et enfin, une page balkanique avec la Serbie qui connaît une vague d’importantes manifestations populaires contre le pouvoir du président Vucic.

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00:00♪ Générique ♪
00:14Madame, Monsieur, bonsoir.
00:15À la une de cette édition, Emmanuel Macron ressort sa lubie référendaire.
00:19Le Président entend recourir à une consultation au cours de l'année 2025,
00:23mais se garde bien de préciser sur quel sujet.
00:26Nous reviendrons ensuite sur la multiplication des agressions
00:29ou quand le sentiment de submersion migratoire rencontre le sentiment d'insécurité.
00:34Et enfin, une page balkanique avec la Serbie qui connaît
00:37une vague d'importantes manifestations populaires contre le Président Vucic.
00:41♪ Générique ♪
00:45Le référendum pour occuper le petit peuple.
00:47Le Président Macron a fait savoir qu'il aurait bien recours à de telles consultations en 2025.
00:53Explication de cette nouvelle en tourloupe.
00:56Il faut des soupapes.
00:57C'est ainsi que l'entourage présidentiel explique la raison pour laquelle le Président
01:01entend recourir au référendum dans les colonnes du journal La Dépêche.
01:05Mardi, une annonce qui suit une autre similaire faite lors de ses voeux du 31 décembre.
01:10Mais un référendum pour faire quoi ?
01:13Le Président se garde bien de faire fuiter les sujets sur lesquels il serait tenté d'interroger les Français.
01:18Le Président du Rassemblement national, Jordan Bardella,
01:21a pris la balle au bon et réclamé un vote sur l'immigration.
01:25Moi je pense qu'il faut aujourd'hui un référendum sur la question de l'immigration.
01:28On impose chaque jour davantage une politique aux Français qu'ils ne souhaitent pas,
01:31qui déstabilise les grands éclipses de notre société.
01:34Un tel référendum est écarté par l'exécutif et François Bayrou invoque la constitution.
01:40Dans l'immigration, ne peut pas constitutionnellement,
01:44même pas par préférence, ne peut pas être un sujet de référendum.
01:47Un texte qui met le gouvernement mal à l'aise qu'il l'écarte par la magie de l'état de droit.
01:52Même si le ministre de l'Intérieur lui-même, Bruno Retailleau,
01:55estime qu'un tel référendum serait possible.
01:58Gabriel Attal, ancien Premier ministre devenu chef de file du parti macroniste,
02:02a lui suggéré d'organiser une consultation, encore très floue, sur le travail.
02:07On va préparer un projet de loi référendaire, c'est-à-dire une réforme
02:10qui nous permet tout simplement, Caroline Roux,
02:12de dire qu'on allège le fardeau fiscal qui pèse aujourd'hui sur le travail et sur ceux qui travaillent.
02:16À se demander si le député macroniste n'aurait pas pu agir dans ce sens
02:20durant les sept années qu'il a passées au gouvernement.
02:22À gauche, inévitablement, c'est la question des retraites
02:25qui a été évoquée comme sujet possible d'un référendum à de nombreuses reprises.
02:30Aucun de ces thèmes pourrait bien n'être retenu par Emmanuel Macron.
02:33Le chef de l'État, qui aime le contre-pied, pourrait envisager
02:36de proposer l'instauration d'un système d'élection législative
02:39au scrutin proportionnel ou en parti proportionnel.
02:42Une réforme qui aurait le mérite d'être soutenue par François Bayrou
02:46et réclamée de longue date par le RN ainsi que par les petits partis.
02:49La question de l'euthanasie pourrait aussi être portée dans les urnes,
02:52ce qui permettrait au président d'avoir sa grande loi sociétale
02:56et de satisfaire la clientèle établiée tout en permettant à François Bayrou
03:00et aux membres du gouvernement qui sont contre, comme Bruno Retailleau,
03:03de s'en laver les mains.
03:04Des sujets plus anecdotiques pourraient être envisagés
03:07comme l'interdiction des écrans et ou des réseaux sociaux aux enfants.
03:11Évoqué dans les bruits de couloirs de l'Elysée, un tel sujet aurait le mérite
03:14de ne froisser personne mais semble tout de même un peu léger
03:17pour intégrer un référendum.
03:19Il pourrait également être l'occasion d'une abstention massive.
03:22Le président Macron pourrait bien une nouvelle fois surprendre son monde
03:25en proposant quelque chose de tout à fait inattendu.
03:28La forme et le moment qui sera choisi par le président
03:30pour sa consultation référendaire seront à regarder de près.
03:34Le président pourrait ainsi profiter de nouvelles élections législatives
03:37en cas de dissolution au début de l'été pour faire coup double.
03:40Le premier risque étant l'abstention.
03:43Les électeurs français ont en effet déjà été appelés à voter trois fois
03:46pour la majorité d'entre eux en 2025 et pourraient bien être lassés.
03:49D'autant que lors des européennes, le RN est arrivé en tête
03:53mais est minoritaire à Bruxelles et ne peut rien faire.
03:55Et qu'au législatif, la coalition des gauches est arrivée en tête
03:58mais est minoritaire à l'Assemblée et ne peut rien faire non plus.
04:01Par ailleurs, le souvenir du dernier référendum sur la constitution européenne
04:05avait montré que quand les électeurs se prononcent,
04:07les dirigeants n'en tiennent pas nécessairement compte.
04:10Le président Macron pourrait surtout décrédibiliser un peu plus le vote
04:14et plus spécifiquement le vote référendaire
04:16après avoir déjà pas mal éprouvé les institutions de la Ve République.
04:24La France est submergée par l'ensauvagement depuis le début de l'année.
04:28Des agressions sont menées courantes dans l'actualité.
04:30Le point avec Renaud de Bourleuf.
04:32C'est le phare ouest au collège Angela Davis.
04:35Mardi, devant cet établissement scolaire de Bobigny en Seine-Saint-Denis,
04:39un élève de 15 ans a été agressé dans la rue et passé à tabac.
04:43Au cours de l'après-midi, il se trouvait à environ 500 mètres du collège où il est scolarisé.
04:48Cinq individus cagoulés et non reconnaissables se sont approchés de lui.
04:52Des coups ont suivi jusqu'à l'intervention d'un surveillant.
04:55Le garçon a été hospitalisé avec pronostic vital engagé et placé en coma artificiel.
05:00Il est finalement sorti de l'hôpital mercredi en fin d'après-midi.
05:03Deux personnes âgées de 17 et 22 ans ont été interpellées et placées en garde à vue.
05:08Leurs noms n'ont pas été communiqués.
05:10Ce jeudi matin, le ministre de la Ville, Juliette Méadel, revenait sur l'événement.
05:14Ce sont des enfants qui doivent être éduqués.
05:17Éduqués, ça veut dire sanctionnés, mais sanctionnés pour bien grandir.
05:21Ça ne veut pas dire les laisser aller à volo, ça veut dire les sanctionner pour bien grandir
05:25et surtout les éduquer avant qu'il ne soit trop tard et qu'ils ne passent à l'acte.
05:29Et ce jeudi, toujours en Seine-Saint-Denis,
05:31c'est à Drancy qu'un collégien de 13 ans a été tabassé.
05:34Il a été attaqué à quatre contre un alors qu'il sortait de son collège vers midi.
05:38Les quatre agresseurs l'ont roué de coup, l'ont ensuite prévenu qu'il s'agissait d'un avertissement
05:43et ont pris la fuite.
05:44Que lui reprochait-il ?
05:45Il aurait dénoncé la diffusion d'images pédopornographiques sur le groupe WhatsApp de sa classe.
05:51En une semaine, la Seine-Saint-Denis a été agitée,
05:53dont le territoire où un tiers de la population officiellement est immigrée.
05:57Submersion et insécurité ne sont pas que des sentiments.
06:00Dès l'instant que vous avez le sentiment d'une submersion,
06:04de ne plus reconnaître votre pays,
06:07de ne plus reconnaître les modes de vie ou la culture,
06:11dès cet instant-là, vous avez rejet.
06:13Au-delà de la Seine-Saint-Denis, les Français sont submergés d'agressions et d'insécurité,
06:17et ce sur l'ensemble du territoire national.
06:19Comme chaque année, le 1er janvier a été l'occasion de festivités peu réjouissantes pour les habitants.
06:24En tout, 984 voitures ont été incendiées,
06:26420 interpellations ont été recensées pour un total de 310 gardes à vue.
06:30À titre d'exemple, à Lyon, un accident de mortier d'artifice a notamment blessé un enfant de 2 ans au visage,
06:36à Cannes, un homme a été blessé par arme blanche,
06:38à Clermont-Ferrand, un homme a également reçu plusieurs coups de couteau,
06:41à Sarrebourg, en Moselle, une école a été incendiée volontairement,
06:44100 000 policiers et gendarmes avaient été mobilisés sur tout le territoire.
06:48Sans grand succès.
06:49Et tout au long du mois de janvier, les agressions ont émaillé le quotidien.
06:52Le 15 janvier, à Reims, un homme âgé d'une quarantaine d'années
06:55a été gravement blessé pendant une bagarre dans la rue.
06:58Touché par des coups de couteau, la victime a été atteinte au dos et aux flancs.
07:01Dans la même ville, le 29 janvier, un adolescent de 15 ans a été tabassé à coup de marteau
07:05par deux collégiens de 14 ans, pendant qu'un dernier filmait la scène avec son téléphone.
07:09L'agression s'est produite à la sortie d'un collège du centre-ville de Reims.
07:12La criminalité juvénile ne se limite plus à certains quartiers.
07:15Le 25 janvier, à Habs, en Vaucluse,
07:17deux personnes ont été agressées au couteau dans un supermarché.
07:20L'individu, âgé de 32 ans, était de nationalité française.
07:24En revanche, le cri qu'il a lancé, à l'agbar, n'était pas de la langue française.
07:28Dans certains cas, l'agression est tragique.
07:30Ainsi, le 24 janvier, dans le 14e arrondissement de la capitale,
07:33Elias, un collégien âgé de 14 ans, était mortellement blessé au couteau.
07:37Les deux agresseurs, âgés de 16 et 17 ans et de type africain,
07:40avaient d'abord tenté de lui voler son téléphone.
07:42Ils s'étaient déjà connus de la police,
07:44l'un pour port d'arme prohibé et introduction d'une arme sans motif légitime dans un établissement scolaire,
07:49et vol avec violence.
07:51L'autre, pour violence en réunion,
07:53vol avec violence sur mineurs vulnérables,
07:55et vol avec extorsion.
07:57Il devait être jugé dans les mois à venir pour des faits commis en octobre,
08:00mais se trouvait dans la nature et était libre de récidiver avant même leur jugement.
08:04La submersion et l'insécurité rencontrent ainsi
08:06un système policier et judiciaire défaillant pour le cauchemar des Français.
08:14Manifestation d'ampleur en Serbie depuis trois mois.
08:17Le président Aleksandar Vucic doit faire face à des vagues de contestations.
08:20Les explications de Nicolas Delambertery.
08:23Tout est parti d'un événement dramatique.
08:26Le 1er novembre dernier, le haut vent de la gare de Novi Sad,
08:29deuxième ville de Serbie, s'est effondré,
08:32faisant 14 morts et plusieurs blessés graves.
08:35Rapidement, la colère estudiantine et populaire se tourne vers le pouvoir politique,
08:40étant donné que la gare avait été fraîchement rénovée
08:42et inaugurée par le président serbe en personne, Aleksandar Vucic,
08:46dans le cadre de la construction par les Chinois
08:49de la ligne de train à grande vitesse qui reliera Belgrade à Budapest.
08:53Outre la demande de la mise à la connaissance du public
08:56de l'ensemble des documents relatifs à la rénovation de la gare,
08:59la protestation s'oriente également dans le sens d'une dénonciation de la corruption,
09:03la rénovation ratée de la gare de Novi Sad en constituant selon les manifestants un symbole.
09:09Progressivement, au fil des semaines,
09:11ces manifestations cristallisent un grand nombre de frustrations de la société serbe
09:16et les étudiants sont progressivement rejoints par les enseignants, les agriculteurs
09:20ou encore les opposants à des projets miniers conduits par des entreprises étrangères en Serbie.
09:25Globalement, la société serbe, descendue à 7 millions d'habitants,
09:30frappée d'un déclin démographique aggravé par l'émigration massive,
09:34ne s'est jamais réellement remis des guerres de Yougoslavie
09:37et de la destruction de son appareil productif.
09:39Et les investissements étrangers n'ont globalement pas inversé la tendance,
09:43la province restant incroyablement pauvre et dépourvue,
09:46même si la capitale Belgrade est redevenue à un certain niveau une ville dynamique.
09:51A l'instar des Gilets jaunes en France,
09:53les manifestations que l'on observe en Serbie ces dernières semaines
09:56n'ont pas vraiment de meneurs identifiés
09:58et ne sont pas non plus liées à des partis politiques d'opposition.
10:02Les manifestations ont généralement lieu le week-end ou le soir après les heures de travail.
10:06Si parfois ces rassemblements ont abouti à quelques blocages ici ou là,
10:09globalement, on ne peut pas dire que le pays est réellement coincé ou à l'arrêt.
10:13Tout en tâchant de se montrer ouvert au dialogue,
10:15le pouvoir serbe a également dénoncé de possibles ingérences étrangères,
10:19expulsant même 14 activistes étrangers il y a deux semaines.
10:22Difficile toutefois de comparer les événements de Serbie
10:25aux vagues de manifestations qui ont par exemple secoué la Géorgie ces dernières semaines,
10:30lorsque la partie pro-UE de l'opinion publique géorgienne
10:33a manifesté contre le résultat des élections.
10:36Dans ces images tournées samedi dernier à Mladenovac,
10:38on peut notamment voir des drapeaux serbes,
10:40mais aussi des représentations du Christ et même des drapeaux russes.
10:44On ne voit pas de drapeau de l'Union européenne ou autres
10:47comme lors des événements de Tbilissi ou de l'Euromaïdan ukrainien il y a une décennie.
10:51Pour le moment, les diverses concessions du pouvoir à Belgrade
10:54n'ont pas réussi à éteindre la contestation,
10:56pas même la démission du chef du gouvernement Miloš Vucevic.
11:00Mais même si à la marge on peut soupçonner des implications étrangères
11:04dans les événements actuels en Serbie,
11:05force est de constater que pour le moment,
11:07les grands acteurs internationaux sont plutôt silencieux
11:10ou sur la réserve par rapport à ce qui se passe en Serbie,
11:12y compris l'Union européenne,
11:14pourtant souvent promptes à réagir sur tout et n'importe quoi.
11:17En effet, même s'il est souvent présenté à tort comme pro-russe,
11:21le président Aleksandar Vucic a mené sur la scène internationale
11:24une politique d'équilibre entre les différents blocs.
11:27Il a effectué de nombreuses concessions sur la question du Kosovo
11:30afin de garder ses bonnes relations avec Bruxelles,
11:33qui sont vitales pour les Serbes qui sont nombreux à travailler dans l'espace européen.
11:37Ces concessions au Kosovo lui sont d'ailleurs amèrement reprochées par les nationalistes.
11:41En clair, à défaut d'adorer Vucic,
11:43Bruxelles s'accommode bien de sa présence au pouvoir à Belgrade.
11:46Il en va de même pour Moscou,
11:48étant donné que Vucic s'est toujours opposé à la prise de sanctions contre la Russie,
11:52même s'il se montre prudent et garde un minimum de distance.
11:55Mais du point de vue russe,
11:57le fait que ce pays européen ne soit pas hostile à la Russie
12:00constitue déjà un motif de satisfaction.
12:03Les distances avec Pékin sont en revanche beaucoup moins grandes,
12:05la Chine investissant massivement en Serbie,
12:08notamment dans les infrastructures, aussi bien ferroviaires que routières.
12:12En clair, personne à l'extérieur parmi les grandes puissances
12:15ne semble avoir intérêt à renverser Aleksandar Vucic.
12:18Restera donc à voir si les manifestants auront raison de son pouvoir,
12:22ou s'ils finiront par s'épuiser et baisser pavillon.
12:29Et passons à présent à l'actualité en bref en France.
12:34Berrou fait la chasse aux travailleurs indépendants.
12:36Le projet de loi de finances du budget 2025
12:38abaisse le seuil de franchise de TVA de 37 500 à 25 000 euros de chiffre d'affaires annuel.
12:44Pour une micro-entreprise, plus couramment pour ceux que l'on nomme les auto-entrepreneurs,
12:47cette décision revient concrètement à faire passer un travail indépendant
12:50en bénéficiant d'une rémunération de 2 000 euros net à 1 600 euros.
12:54La mesure affecterait environ 200 000 petites entreprises
12:57et a sollicité de vives réactions parmi les oppositions.
12:59Alors que les charges vont déjà augmenter de 21,1% à 26,1% en deux ans pour les micro-entreprises,
13:05le gouvernement risque d'ouvrir la voie à une multiplication des fraudes.
13:09La Société Générale ne connaît plus la crise.
13:11Jeudi, le groupe bancaire a annoncé un résultat net
13:13supérieur aux attentes au dernier trimestre.
13:16Sur l'année, ses bénéfices ont progressé de 69%,
13:19de quoi lui permettre d'annoncer un programme de redistribution
13:22de 1,7 milliard d'euros pour ses actionnaires.
13:25Pour l'année 2025, le directeur général de la Société Générale,
13:28Slavomir Klupa, souhaite recentrer l'activité de la banque
13:31sur les secteurs les plus lucratifs comme le crédit immobilier.
13:35La France a du mal avec l'événementiel
13:37et la Coupe du monde de rugby 2023 n'a pas transformé l'essai.
13:40Selon une information du Monde,
13:42la Cour des comptes devrait publier dans les prochaines semaines
13:44un rapport qui pointe les dysfonctionnements de l'organisation de l'événement.
13:48Selon la juridiction financière,
13:50il y a eu certes un bénéfice de 55 millions d'euros,
13:53mais le résultat final de l'organisation a été affaibli
13:56par les déficits substantiels de l'opération Campus 2023,
13:59un dispositif de formation d'apprentis au métier du sport,
14:02et surtout du groupement d'intérêts économiques chargé des hospitalités,
14:05qui est en déficit.
14:06Le résultat de la Coupe du monde disponible
14:08pour le développement du rugby en France
14:09est de seulement 3,4 millions d'euros,
14:11un chiffre qui représente dix fois moins
14:13que ce qu'a fait procurer la précédente Coupe du monde organisée en France en 2007.
14:16Après avoir vanté les mairies des JO de 2024
14:19de sa scène dépolluée ou presque pour 1,4 milliard,
14:21Emmanuel Macron devra donc aussi assumer sa Coupe du monde de rugby.
14:25Et ce, alors que le spectre du scandale
14:26plane autour des JO d'hiver de 2030 dans les Alpes,
14:29pour lesquelles le biathlète Martin Fourcade a jeté les ponts sur fond de désaccord
14:32avec le président de la région PACA, le macroniste Renaud Muselier.
14:36L'actualité internationale en bref.
14:44La Bruxelles Connection a fait des ravages dans l'agglomération bruxelloise.
14:48Trois fusillades ont eu lieu en 24 heures.
14:50D'abord mardi soir à Saint-Jos,
14:52plusieurs coups de feu ont été tirés provoquant deux blessés légers.
14:55Ensuite à Anderlecht, mercredi à 6h du matin,
14:58des tirs aux fusils d'assaut ont été entendus
15:00près de la station de métro Clémenceau.
15:03Au même endroit, dans la nuit de mardi à mercredi,
15:05des échanges de tirs ont eu lieu.
15:07Cette fois, une personne a été blessée à la jambe.
15:10Les trois fusillades ont en commun d'avoir eu lieu
15:12près de points de vente de drogue.
15:14Selon les premiers éléments de l'enquête,
15:16il s'agirait de rivalité de territoire.
15:18Dans une rue voisine d'une des fusillades,
15:20une balle a atteint la chambre d'un enfant.
15:23Quelques jours plus tôt, lundi, le commissaire national aux drogues
15:26affirmait qu'il allait réagir face au trafic
15:28et que la Belgique était sur le point de devenir un narco-état.
15:32À moins que le narco-état ne soit déjà un État dans l'État.
15:35Et ce, alors que les Belges de souche ne représenteraient,
15:38selon les chiffres officiels, que 60% de la population.
15:43Dialogue de sourds entre Washington et Panama.
15:46Mercredi, le département d'État équivalent américain
15:49du ministère des Affaires étrangères a affirmé
15:51que l'État du Panama avait donné son accord
15:53pour ne plus faire payer aux navires étatsuniens
15:56la traversée du canal.
15:57Une information démentie par Panama.
15:59Donald Trump avait déjà affirmé
16:01qu'il comptait prendre le contrôle du canal.
16:03Une volonté liée à son intention
16:05de contrer les intérêts chinois dans la zone.
16:08Le chinois Shane, dans l'œil du cyclone Bruxellois,
16:11la commission européenne a annoncé mercredi
16:13qu'elle lançait une enquête sur la plateforme de Fast Fashion,
16:16qui vend des produits de mode à des prix cassés.
16:18Celle-ci est soupçonnée de ne pas respecter
16:20les réglementations européennes en matière de protection des consommateurs.
16:23Si des violations sont confirmées,
16:25Shane pourrait faire face à des amendes importantes.
16:27Fondée en Chine en 2012 et désormais basée à Singapour,
16:30l'entreprise a récemment défrayé la chronique en France
16:32en s'offrant les services de l'ancien ministre Christophe Castaner.
16:38Londres se réveille un peu tard
16:40contre les prédateurs sexuels pakistanais.
16:42Le Premier ministre Kerr Starmer a annoncé mardi
16:45attribuer 10 millions de livres sterling
16:47pour des investigations supplémentaires
16:49concernant le scandale des grooming gangs,
16:51des groupes accusés d'exploiter sexuellement des mineurs.
16:55Ces réseaux, majoritairement composés d'hommes
16:57d'origine pakistanaise, ciblent des jeunes femmes
16:59et jeunes filles essentiellement blanches.
17:01Une réaction gouvernementale qui pourrait avoir été provoquée
17:04par l'homme d'affaires et membre du gouvernement américain Elon Musk,
17:07qui a accusé le gouvernement britannique de négligence
17:10à ce sujet au début du mois de janvier.
17:13Et Musk, toujours après le Royaume-Uni et l'Allemagne,
17:16l'homme d'affaires s'intéresse désormais à son propre pays, l'Afrique du Sud.
17:20Celui qui est devenu directeur de l'efficacité gouvernementale
17:22dans le gouvernement américain a publiquement critiqué
17:24la législation de son pays natal
17:26qui permet la saisie de terre, la qualifiant de raciste
17:29et accusant l'État de persécuter les Blancs,
17:32prenant à partie le président du pays Cyril Ramaphosa sur X,
17:35lui demandant pourquoi ces lois étaient ouvertement racistes.
17:39A l'unisson avec son compère, Donald Trump a menacé lundi
17:42de suspendre l'aide américaine à l'Afrique du Sud
17:45tant qu'une enquête complète sur la situation ne n'aura pas été menée.
17:49Depuis la fin du régime d'Apartheid, les Blancs sont régulièrement victimes
17:52de crimes et de vexations de la part du pouvoir en place.
17:57Ce soir, immédiat et un Zoom ainsi que la chronique de l'avocat Gilbert Collard
18:03sur la chaîne YouTube format court de TVL.
18:05C'est la fin de cette édition.
18:06Merci de votre fidélité, à demain.

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