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Le ministre de l'Intérieur a présenté la nouvelle campagne de prévention du gouvernement contre la consommation de drogue. Un clip particulièrement explicite, qui assume la volonté de culpabiliser les consommateurs.

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Transcription
00:00Absolument, Julie. Et ce, alors que le gouvernement fait de la lutte contre le narco-banditisme et le trafic de stupéfiants, une cause nationale.
00:07Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur, souhaite créer un électrochoc avec donc la diffusion de ce clip,
00:13non pas pour sensibiliser les consommateurs, mais pour les culpabiliser.
00:17Voilà ce qu'il nous a indiqué il y a quelques minutes en conférence de presse.
00:21Je vous propose justement d'écouter Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur.
00:26Ce n'est pas une campagne de sensibilisation. C'est une campagne de culpabilisation.
00:33Et cette culpabilisation, je l'assume totalement. J'assume de vouloir rompre avec cette logique victimaire
00:41qui consiste à présenter les consommateurs de drogue exclusivement comme les victimes d'une addiction.
00:47Bien sûr, je sais, il y a des malades. On doit s'en occuper. Je ne suis pas ministre de la Santé.
00:52Je suis ministre de l'Intérieur et mon rôle, c'est d'assumer l'ordre public.
00:58Et selon Bruno Retailleau, les consommateurs sont les premiers responsables des impacts,
01:03je cite, « désastreux » du trafic de stupéfiants. En France, la consommation de cocaïne n'a jamais été aussi forte.
01:111,1 million de personnes en ont consommé au moins une fois en 2023, 3,7 millions au moins une fois au cours de leur vie.
01:21Le cannabis reste la drogue la plus consommée en France avec 5 millions d'usagers en 2023.
01:29Une consommation qui n'est pas sans conséquences puisqu'en 2024, 360 faits d'assassinat et de tentatives d'assassinat
01:37en lien avec le trafic de stupéfiants ont été recensés. Le ministre de l'Intérieur qui a précisé que cette campagne
01:45de culpabilisation des consommateurs est financée de manière vertueuse par les fonds confisqués aux trafiquants de drogue.

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