• il y a 8 heures
Après une chronique sur France 5 vêtu d'une longue barbe et d'un bonnet, l'humoriste Merwane Benlazar a fait polémique, ce qui n'a pas manqué de faire réagir Éric Revel : «C'est une provocation du service public. Il joue sur une ambiguïté, qui est une perversité intellectuelle incroyable. Il est un personnage où il joue un personnage».

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Transcription
00:00où là, on voit que c'est quand même clairement une provocation du service public.
00:03Je vais vous dire pourquoi.
00:03La tenue vous choque, vous ?
00:04Non. Alors, la tenue me choque.
00:07En fait, il joue sur une ambiguïté qui est une perversité intellectuelle incroyable,
00:11c'est-à-dire qu'il est un personnage lui-même ou il joue un personnage.
00:17Et le fait qu'on puisse se poser la question...
00:19Il l'est visiblement, il est poche arrière.
00:20Alors, il l'est visiblement, mais en fait...
00:23Vu les tweets.
00:24Non, mais où c'est une provocation, à mon avis, scandaleuse quand même,
00:26c'est que quand vous vous habillez comme ça,
00:28vous doutez bien que les gens un peu curieux vont se dire mais qui est ce type ?
00:33Donc, vous regardez et vous découvrez ses tweets.
00:35Donc, deux choses l'une.
00:36Oui, parce que s'il était venu habillé autrement,
00:39peut-être que les gens ne seraient pas allés voir ses tweets.
00:41Voilà, mais deux choses l'une.
00:42Ou bien, France Télévisions ne sont pas des professionnels
00:47parce qu'ils mettent à l'antenne quelqu'un sans vérifier qui il est,
00:50ou alors c'est une provocation, une sorte de test.
00:53Moi, je pencherais plutôt pour la deuxième hypothèse.
00:55Et pourquoi je vous dis ça ?
00:56Parce que la réaction de la société de prod,
00:58une fois que Rachida Dedi rapidement et courageusement a pris cette décision,
01:02la société de prod a dit mais de toute façon, il n'y a pas de problème
01:06parce qu'il ne faisait qu'un passage.
01:08On ne l'avait pas retenu pour la suite.
01:09Et sur France Télévisions, il y en a depuis des mois.
01:10Non, mais je vous parle de France Télévisions.
01:12En fait, c'est une provocation, c'est une sorte de test.
01:15Et je vais vous dire, les médias qui ne sont pas mainstream
01:17et qui ont décidé de monter cette affaire en épingle ont eu raison.
01:21Parce que si vous commencez à laisser passer des choses comme ça,
01:24ensuite, vous avez des humoristes, des gens qui jouent des personnages,
01:30qui écrivent des choses qui sont proprement scandaleuses,
01:33qui arrivent à l'antenne.
01:34Et en fait, on vous fait du grammechisme,
01:36c'est-à-dire qu'on vous ensemence un terrain culturel
01:38et on vous explique qu'au bout de quelques années,
01:41tout ça est une évidence, ça ne pose plus de problème.

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