Éric Zemmour était l’invité de BFM Story pour évoquer sa condamnation par la cour d’appel de Paris pour avoir qualifié le prénom de la chroniqueuse Hapsatou Sy “d’insulte à la France”, les rumeurs de tensions avec Marion Maréchal ou encore la potentielle participation d’Aya Nakamura à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques
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00:00 Il est confirmé, semble-t-il, que c'est bien Aya Nakamura qui chantera la cérémonie d'ouverture pour les JO de Paris 2024.
00:08 Elle devrait chanter du Piaf, l'Ima Lamour. Et d'ailleurs, les descendants d'Eddy Piaf ont validé ce choix.
00:14 Qu'est-ce que vous en pensez ? Vous la connaissiez d'ailleurs avant que ça ne devienne polémique ?
00:17 Je ne la connaissais pas.
00:18 Vous n'avez jamais dansé sur du Aya Nakamura ?
00:20 Non. Moi, vous savez, je suis d'une vieille génération, je danse sur les Rolling Stones.
00:23 Je ne connais pas cette dame. Je pense, si vous voulez, que sa personne est anecdotique.
00:31 Ce qu'il faut voir, c'est ce qu'il y a derrière le coup politique et idéologique.
00:36 Qu'est-ce qu'il y a derrière ? C'est très simple.
00:37 On l'a pris parce qu'elle est populaire.
00:39 Non, on ne la prend pas parce qu'elle est populaire. Emmanuel Macron n'est pas si idiot.
00:42 Emmanuel Macron la prend pour montrer le grand remplacement à l'œuvre et pour obliger les Français à l'accepter et à s'y soumettre.
00:51 C'est ça qu'il y a derrière ce choix.
00:54 Donc Emmanuel Macron participe au grand placement ?
00:56 Absolument. Quand on dit que c'est Aya Nakamura qui va chanter du Piaf, ça veut dire voilà la France.
01:01 Voilà la France de demain, que ça vous plaise ou non.
01:04 C'est exactement la même chose dans les publicités, dans les films, dans les choix du service public.
01:08 C'est peut-être une réalité tout simplement.
01:09 Oui, c'est une réalité. Vous avez raison. C'est une réalité démographique.
01:12 Mais la France, c'est le Piaf, c'est aussi Aya Nakamura ?
01:15 Quel est le problème à ce dessin de la France qui est effectivement sans doute ce qui veut être montré à l'occasion de cette cérémonie d'ouverture ?
01:25 C'est son prénom, sa couleur de peau qui pose problème ?
01:27 Oui, qui pose problème.
01:28 Moi, vous savez, ça ne peut pas être sa couleur de peau qui pose problème.
01:32 Alors c'est quoi ?
01:34 Même si je pense, comme le général de Gaulle, que vous savez, vous connaissez la phrase célèbre,
01:38 que la France est un pays de race blanche, de religion chrétienne et de culture gréco-romaine.
01:44 Et donc c'est quoi ? C'est une mauvaise française ?
01:46 Non, non. Écoutez-moi bien.
01:49 Encore une fois, je vous ai répété, elle, en vérité, n'a pas grande importance.
01:55 Ce qu'il y a derrière, et la discussion qu'il faut avoir là-dessus,
01:58 c'est le choix politique d'Emmanuel Macron, qu'il le fait à dessin.
02:02 Il le fait à dessin parce que ceux qui vont protester contre son choix,
02:06 ils vont entendre les questions de Benjamin Duhamel.
02:09 "Ah ben alors, elle est française ou pas française ? Ah ben alors, ceci et ben alors ça."
02:13 Non mais, attendez, j'essaie vraiment d'être plus...
02:15 Voilà le sujet.
02:16 J'essaie de poser les questions simples. Je ne vois toujours pas dans votre discours quel est le problème avec Kayana Kamoura,
02:21 chanteuse qui a du succès en France auprès des jeunes, mais aussi dans le monde entier,
02:25 qui est sans doute l'actrice la plus écoutée. Quel est le problème ?
02:28 Je vous ai répondu.
02:30 Mais je ne comprends toujours pas.
02:32 Si, plus exactement, j'avais entendu Marion Maréchal dire au micro d'Apolline de Malherbe
02:35 que Kayana Kamoura ne chantait pas en français.
02:39 C'est vrai que ce n'est pas un français reconnaissable en tout cas.
02:43 Mais vous ne la connaissiez pas parce qu'on a vu...
02:45 Depuis, j'ai écouté des...
02:46 Oui, sur les réseaux sociaux, justement, on a l'image, on a la vidéo,
02:50 où je crois votre compagne vous fait découvrir Kayana Kamoura.
02:53 Vous n'avez pas eu envie de vous lever et de danser ?
03:02 Non.
03:03 Ce n'est pas votre génération ?
03:04 C'est vrai. Ça, vous avez raison.
03:05 Ce n'est pas une question de génération, la musique.
03:08 Vous m'apportez que ce n'est pas du français.
03:10 Mais c'est quoi alors ?
03:11 C'est une novlangue, mélange de sons anglo-saxons,
03:16 de langages de banlieue arabo-africaine, etc.
03:21 C'est le grand remplacement linguistique.
03:24 Mais c'est au-delà de français, puisque les Jeux olympiques,
03:27 c'est le monde entier qui regarde la France dans sa diversité,
03:29 c'est-à-dire aussi la francophonie.
03:30 Mais moi, je vais vous dire, j'ai vu les cérémonies d'ouverture,
03:35 je me souviens de la cérémonie d'ouverture de la Chine.
03:38 Et la Chine a glorifié son histoire, sa tradition, son génie.
03:44 J'aurais aimé qu'on en fie de même.
03:47 Manifestement, ce n'est pas la direction que ça prend.
03:49 Je n'ai pas encore vu la cérémonie d'ouverture.
03:51 Moi, je pense qu'il faut effectivement glorifier la France,
03:54 son identité, son histoire, son passé, pour mieux aller vers l'avenir.
04:01 Ce n'est pas en ignorant et en effaçant son passé
04:05 qu'on confondra l'avenir de la France.