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«Journal d’un prisonnier» : le nouveau livre à contre-courant de Gilles-William Goldnadel

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Transcription
00:00Votre livre, Journal d'un prisonnier, ça apparaît chez Fayard, alors c'est assez déconcertant comme livre, je dois avouer que c'est assez déconcertant parce qu'on est dans un espèce de monde parallèle
00:09où on est dans la réalité sans y être vraiment, c'est la trans-insoumise qui a pris le pouvoir en France, on retrouve tous les personnages qui sont dans l'actualité,
00:20tous les hommes et les femmes politiques qui sont dans l'actualité, qui ont des surnoms, qui ont des petits noms, qu'est-ce que vous vouliez montrer, au fond, vous vouliez montrer que le pire est devant nous ?
00:31Écoutez, je ne sais pas si je voulais montrer quoi que ce soit, enfin je voulais...
00:35Quand on fait un livre, en général, on a un objectif.
00:37Non mais une chose est certaine, j'ai utilisé ce que je crois à l'humour pour apprendre, c'est une ruse littéraire, j'avais pas envie de commettre un 25ème livre sur le wokisme
00:49mais j'avais envie d'enseigner à mes lecteurs des choses qu'ils ne connaissent pas sur le wokisme en les faisant marrer.
00:57Mais à partir d'une trame qui n'est pas totalement illusoire, il y a des problèmes économiques et financiers très graves en France,
01:06et donc la trans-insoumise prend le pouvoir par la force, se heurte à une résistance assez médiocre de la population française,
01:16crée sur une partie de la Seine-Saint-Denis une république islamique soi-disant démocratique,
01:22et dans ce cadre-là, certains opposants, dont effectivement Maître Guylain Grenadel, qui n'a strictement rien à voir avec moi,
01:34est enfermé avec des Alan Fickelstein ou des Michel Offray dans le camp du bien.
01:41– Mais en même temps, vous dites des choses qui sont des choses dures parfois, par exemple,
01:45quand vous dites les syndicats de journalistes et un syndicat de magistrats ont fait acte d'allégeance au nouveau pouvoir
01:50par respect pour la vie humaine, ça veut dire que vous avez quand même le sentiment au fond de vous
01:54qu'il y a des gens qui sont prêts à vendre leur âme ?
01:56– Ah oui, le regard que j'ai sur certains de mes contemporains, sur certains syndicats de magistrats
02:06qui par exemple affichent sur un mur d'écon le nom de leurs opposants,
02:13sur certains syndicats de journalistes qui veulent au contraire brider la liberté publique,
02:20ne me poussent pas à leur exaltation.
02:24Et donc je pense effectivement que certains syndicats de journalistes ou de magistrats
02:30feraient parfaitement allégeance au nouveau pouvoir.
02:33Ça je pense que ça n'est pas complètement fictif.
02:37– Dans votre livre, La police a été démantelée, l'ensemble des fonctionnaires racistes et fascisants
02:41ont été révoqués sans solde et sans proéjudice des poursuites, c'est ce que vous écrivez également.
02:46On est dans la fiction ?
02:49– C'est une fiction, mais c'est une fiction qui n'est pas totalement surréaliste.
02:57– Vous pensez que ça peut arriver pour être clair ?
03:00– Je pense, je n'exclus pas le grand soir, je pense qu'il y a un parti d'extrême gauche
03:07qui ne vise pas la prise du pouvoir par les élections,
03:12mais qui prend, qui espère une union entre cette extrême gauche-là
03:17qui a une assez bonne maîtrise de la rue et des banlieues islamisées
03:23qui sont assez fortement armées et je n'exclus pas cette possibilité.
03:30Je pense effectivement qu'il y a un risque de subversion en France, oui.
03:35– Dans ce livre, à un moment donné, par exemple, il y a un jeune qui est tué par un policier à Saint-Denis,
03:42vous dites après son 24e refus de tempérer.
03:46– Oui, vous avez bien compris que je faisais allusion à ce qui s'est passé, oui,
03:50dans le cadre, il peut surgir des émeutes, justement, ce genre de grand renversement.
03:58– Et vous expliquez d'ailleurs que le policier est incarcéré à ce moment-là,
04:01justement pour éviter qu'il y ait des émeutes, mais là, on n'est plus dans la fiction.
04:05– J'utilise effectivement quelques éléments de réalité pour camper quelque chose de crédible,
04:14mais encore une fois, au-delà de cela, ce n'est pas mon principal propos, ça.
04:19Mon principal propos, ce n'est pas de dire le risque de prise,
04:22mon principal propos, c'est d'expliquer aux gens, par exemple, qu'il y a eu, sur le wokisme,
04:28il y a eu, aux États-Unis, des affaires de George Floyd blancs dont on n'a absolument pas parlé,
04:36parce que dans mon récit, on fait mon procès.
04:39Il y a le procureur Eddie Pleniel qui fait mon procès,
04:43il fait par exemple mon procès pour racisme anti-immigrés,
04:47mais du coup, moi, je me transforme en procureur,
04:51et dans le cadre d'un réquisitoire que je pense assez implacable,
04:54je fais le procès du racisme anti-blanc, d'accord ?
04:58Et qui existe, ça fait 30 ans que j'en parle, depuis mes réflexions sur la question blanche.
05:02– Ça a été nié par beaucoup d'ailleurs, le fait que ça existe, le racisme anti-blanc.
05:06Là, on commence à y venir petit à petit, mais jusque-là, on n'avait pas le droit d'en parler.
05:09– Il y a 20 ans, quand vous parliez de racisme anti-blanc,
05:13les organisations anti-racistes vous expliquaient que c'était un fantasme d'extrême-droite,
05:19et les gens se signaient dans la rue lorsqu'ils vous croisaient.
05:23Maintenant, ça n'est plus le cas.
05:25Eh bien, je vous raconte cette histoire de George Floyd,
05:29on dit blanc, George Floyd blanc.
05:31Je raconte sur le wokeisme, sur la cancel culture,
05:35je raconte l'histoire véridique d'un grand peintre,
05:41d'un grand peintre qu'on a décroché de la British Library,
05:45parce qu'il y a 300 ans, tenez-vous bien, il y a 300 ans,
05:50paraît-il, ça n'était pas vrai, mais peu importe,
05:52il avait eu des ancêtres esclavagistes.
05:56À cause de ça, ce pauvre type qui a été tué en héros pendant la guerre
06:01a été interdit de la British Library.
06:04On est quand même dans un monde largement de fous.
06:09Mais est-ce que vous ne voyez pas le verre à moitié vide et pas le verre à moitié plein ?
06:12Regardez ce qu'il se passe aux Etats-Unis, par exemple, avec Trump,
06:14on est en train de faire marche arrière sur le wokeisme.
06:16Alors, attendez, avant de vendre la peau du wokeisme,
06:20attendez un peu, c'est vrai, et je m'en réjouis,
06:23même si je ne suis pas un Trumpiste de la première heure,
06:26je me réjouis qu'une grande partie du peuple américain,
06:30en ce compris les latinos, les noirs, etc.,
06:35et notamment chez les mâles,
06:38ont été totalement outrés par les excès du wokeisme
06:44et ont apporté leur voix aux républicains.
06:48Mais si vous croyez un seul instant que, pour autant,
06:52le wokeisme a capitulé chez certains féministes,
06:58dans le milieu artistique hollywoodien ou dans certaines universités,
07:03vous mettez le doigt dans l'œil.
07:05C'est un combat culturel permanent, où on peut marquer des points ou en perdre.
07:10Le livre s'appelle Journal d'un prisonnier, c'est chez Fayard.
07:13Merci, Jérémy-Emmanuel, d'avoir été avec nous, c'est un plaisir
07:16de vous avoir tout au long de cette émission.
07:18Merci à tous dans un instant, c'est Sonia Mabrouk,
07:20on se retrouve demain en direct à partir de 10h35.
07:22A demain, et d'ici là, soyez prudents !
07:33L'agence Bédéor, partenaire de votre nouvelle épargne.

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