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«La France n’est pas en faillite», s’est agacé l’ancien député Julien Dray face à Gilles-William Goldnadel dans Face à face ce dimanche 2 février sur CNEWS.  

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Transcription
00:00Il faut arrêter de parler de la faillite française.
00:02Il n'y a pas de faillite française.
00:04Il y a des difficultés dans la société française,
00:06mais la France n'est pas en faillite.
00:08Ce n'est pas vrai.
00:10Il faut arrêter.
00:12Je discutais encore avec des amis à l'étranger,
00:14il n'y a pas longtemps qu'ils étaient en France.
00:16Ils disaient que la France, c'est quand même un pays incroyable.
00:18Vous êtes quand même particuliers, les Français.
00:20Vous passez votre temps à vous taper dessus,
00:22alors que nous, on est dans des situations
00:24beaucoup plus difficiles dans d'autres pays.
00:26Ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de problème.
00:28Ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas des réformes qu'il faut faire.
00:30Mais il ne faut pas nous enfoncer encore plus.
00:32Premier aspect des choses.
00:34Cet état d'esprit finit par me chagriner.
00:36Premièrement.
00:38Deuxièmement.
00:40La question qui est posée, c'est qu'il y a aujourd'hui
00:42des finances publiques qui sont dans un état catastrophique.
00:44Qui en est responsable ?
00:46On sait que les gouvernements ne sont pas éloignés
00:48de cette responsabilité,
00:50et qu'il faut un effort, malheureusement, collectif.
00:52On demande un effort aux salariés,
00:54et c'est normal qu'on demande aussi un effort
00:56au bénéfice des grandes entreprises
00:58qui ont quand même, je le rappelle,
01:00un CAC 40 qui leur a versé des dividendes
01:02considérables cette année.
01:04Voilà l'effort qui est demandé.
01:06Est-ce que cet effort est trop important ?
01:08Moi, je veux bien, mais quand on est à 100 milliards,
01:10je crois, de dividendes reversés cette année
01:12pour le CAC 40, on peut se dire
01:14qu'une contribution est la bienvenue.
01:16Mais pas que des patrons. Des banques.
01:18Mais comme vous et moi aussi.
01:20Les classes moyennes sont le plus souvent mises à contribution.
01:22Et je dirais, d'un certain point de vue,
01:24la classe qui pourrait le plus se révolter,
01:26c'est elle. Parce que c'est elle qui porte le plus
01:28la charge de l'impôt.

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