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Un avion de ligne transportant 64 passagers est entré en collision avec un hélicoptère avec trois militaires à son bord mercredi soir à Washington. Donald Trump a assuré qu’il n’y avait “pas de survivant”. Le New York Times révèle que les contrôleurs aériens étaient en sous-effectif à l'aéroport Ronald-Reagan à Washington.

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Transcription
00:00Les contrôleurs aériens n'étaient pas suffisamment nombreux ce soir-là,
00:03surtout pour cette heure de la journée et ce volume de trafic,
00:05selon un rapport préliminaire du régulateur américain de l'aviation,
00:09manque d'effectifs, d'autant plus grave dans ce type d'aéroports,
00:12selon Jean Serra, ancien pilote de ligne.
00:14Cet effectif doit être totalement respecté,
00:16à plus forte raison sur des aéroports dans des villes comme Washington.
00:20Il y a un trafic extrêmement important,
00:22il y a des proximités entre les différents avions, les différents hélicoptères.
00:25Le contrôleur qui s'occupait des hélicoptères
00:27donnait aussi des instructions aux avions qui atterrissaient et décollaient des pistes,
00:31poursuit le rapport.
00:32Habituellement, ce sont deux contrôleurs aériens différents.
00:35Il y a une fréquence pour parler aux pilotes des avions,
00:40et il y a une autre fréquence avec une autre personne
00:43pour parler au trafic des hélicoptères.
00:46Mais effectivement, l'appel de ce contrôleur vers l'hélicoptère,
00:51et puis quelques secondes plus tard, c'est le crash,
00:54ça veut dire que l'appel a été plutôt tardif.
00:57Un contrôleur qui aurait pu se retrouver débordé.
00:59La piste principale de l'aéroport Ronald Reagan à Washington
01:02est la plus utilisée des Etats-Unis avec 800 décollages et atterrissages par jour.

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