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La députée Liot de Mayotte, Estelle Youssouffa, parle de la situation à Mayotte :  «Nous sommes réduits à serrer la main et à baiser les pieds d'un pays corrompu».

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00:00Moi ce que je constate c'est qu'on est a priori normalement toujours une grande puissance et qu'on est réduit à
00:07serrer la main,
00:08baiser les pieds d'un minuscule pays ultra corrompu qui envoie sa population à la mort pour prendre
00:15le contrôle de notre département.
00:17Alors évidemment il y a les restes de la France Afrique,
00:21visiblement un pays qui rend service à la France, j'aimerais bien savoir lesquels mais de toute façon ce n'est pas le sujet, c'est que ces
00:29services que rendraient les comores à la France ont un prix, c'est une partie du territoire national et ça c'est inacceptable.
00:35Moi je veux bien toute la petite cuisine qu'il peut y avoir entre deux états,
00:39c'est la raison d'état certainement mais l'état c'est quand même
00:44respecter nos frontières, c'est inscrit dans la constitution, on doit respecter l'intégrité territoriale
00:49nationale et ça c'est quand même ce que semble beaucoup oublier une partie de la classe politique
00:54mais aussi de la haute administration parce qu'il faut quand même constater que cette question là a survécu aux décennies, ça dure depuis
01:0176 et que quelle que soit la couleur politique des uns et des autres, on voit cette même ligne,
01:08vous vous entendez parler du sujet qui date depuis 76,
01:12c'est à dire que quelle que soit la couleur politique, par exemple quand on était hier en commission à parler de la
01:18limitation du droit du sol à Mayotte en commission des lois, il y avait quand même
01:22un débat avec une partie des élus de gauche et une élue socialiste qui a rappelé oui mais on n'appliquait pas le droit du sol
01:29jusqu'en 93 à Mayotte et il y a les mêmes qui sont en train de parler des grands principes en disant vous savez abroger le
01:35droit du sol à Mayotte ça
01:36abattrait la république, c'est la fin de tous nos principes, je dis mais ma chère, jusqu'en 92, c'était le président
01:42Mitterrand qui était aux affaires et là la gauche n'est pas allée hurler au conseil constitutionnel parce qu'il n'y avait pas le droit du sol pour
01:48les étrangers à Mayotte,
01:50Marianne dormait sur ses deux oreilles, la république était intacte et puis là vous êtes en train de nous dire alors qu'on voit un flux migratoire
01:56qu'on ne connaissait pas avant 93, on ne connaissait pas ces flux migratoires avant 93
02:02et là vous êtes en train de nous dire pousser des hauts cris en disant
02:06il faut mettre fin, il faut empêcher toute modification pour Mayotte parce que ça pourrait avoir un risque de contagion dans l'Hexagone.

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