Gérald Darmanin veut s'inspirer du modèle italien pour réformer l'administration pénitentiaire. Ces dernières semaines, la pénitentiaire a réalisé un voyage en Italie qui a revu son organisation après l'assassinat de juges en 1992. Aujourd'hui, le ministre de la Justice compte reprendre les recettes transalpines pour lutter contre la criminalité organisé.
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00:00Pour créer un électrochoc au sein de l'administration pénitentiaire, Gérald Darmanin s'inspire
00:05de l'Italie.
00:06Première mesure souhaitée par le ministre de la Justice octroyée à certains agents
00:10des pouvoirs de police.
00:11Les gradés pourraient être armés, enquêtés, perquisitionnés le domicile de détenus ou
00:16encore les verbalisés.
00:17Aujourd'hui, tout repose sur des séjours dans des quartiers disciplinaires dont le
00:21nombre est plus que limité.
00:22Le garde des Sceaux souhaite également emprunter aux voisins transalpins son régime de détention
00:28drastique.
00:29En Italie, les prisonniers ont interdiction de cuisiner en cellule, bénéficient d'un
00:34parloir par mois avec une possibilité d'enregistrement, de trois appels maximum avec leur avocat
00:38par semaine, mais aussi de sorties limitées à deux heures par jour.
00:42La visioconférence avec les magistrats est aussi privilégiée pour éviter les évasions
00:47lors d'extractions judiciaires, comme celle survenue en mai dernier en France avec Mohamed
00:52Amra.
00:53Autre volonté de Gérald Darmanin, imposer la présence d'une cinquantaine de forces
00:57spéciales sur site, avec notamment une rotation tous les huit mois pour éviter la corruption
01:01et les menaces.
01:02Enfin, les transferts pourraient être suivis par satellites et hélicoptères, des outils
01:07déjà utilisés par la pénitentiaire pour les déplacements à haut risque.