Le recteur de la Grande mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz, exprime sa détresse face à des menaces provenant des extrêmes, tant islamistes que républicains. Il souligne la nécessité de protection policière suite à des tentatives d'agression, révélant une tension croissante autour de son rôle.
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00:00Pendant cette courte page de publicité, vous nous avez parlé même à coeur ouvert avec une forme de détresse, nous disant « je suis acculé, je suis ciblé, je suis menacé ».
00:13Est-ce que vous pouvez nous en dire plus ?
00:15Non, vous avez dit l'essentiel. C'est qu'aujourd'hui, être attaqué de cette manière aussi virulente…
00:22Par qui ?
00:23Je vous ai dit, d'abord par des détracteurs, des jaloux, mais en même temps, il y a des dessins politiques. C'est clair que la Grande Mosquée de Paris a une spécificité, c'est-à-dire qu'il n'y a aucun…
00:36Je vais répéter ce que vous m'avez dit, parce qu'on se fait tout en transparence.
00:39Il n'y a aucun lieu culte.
00:40Chem Seydi, un fils, vous avez dit « je suis menacé par les deux extrêmes ». C'est quoi les deux extrêmes ?
00:45Les deux extrêmes, ce sont d'un côté les islamistes qui considèrent que j'ai un message, j'ai une voix trop républicaine, et de l'autre côté, on considère que je représente…
00:57Excusez-moi d'être un tout petit peu… je dirais… je vais parler de moi. Oui, je représente dignement le culte musulman.
01:04Et donc, aujourd'hui, certains groupuscules qui ont essayé de passer à l'action pour des opérations contre le recteur de la Grande Mosquée de Paris ont été commis, et heureusement que je suis sous protection policière.