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  • 23/01/2025
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00:00– Jean-Michel Maire, vous avez un coup de cœur pour Éric Ciotti.
00:03– Oui, parce qu'Éric Ciotti veut, je l'imagine, prendre un peu exemple
00:06sur Elon Musk qui maintenant est chargé par Donald Trump
00:08de couper grassement dans les dépenses de l'État aux États-Unis
00:12pour faire des économies d'entre 500 et 1 milliard de dollars,
00:15ce qui est une énorme, en réduisant le nombre de fonctionnaires,
00:17le nombre d'agences, en diminuant les subventions, etc.
00:20Et je pense qu'il y a, j'imagine, plein de choses à faire comme ça en France.
00:23Vous avez le courage de le dire, d'habitude on ne touche jamais
00:25aux fonctionnaires, aux dépenses, aux subventions,
00:27qu'un homme politique ait le courage de dire que si il y a moyen
00:29de récupérer de l'argent, plutôt que d'augmenter les impôts,
00:31de récupérer de l'argent en coupant dans les dépenses, je trouve que c'est courageux.
00:35– Alors justement, Éric Ciotti, pour nos téléspectateurs,
00:38dites-nous, parce que vous allez lancer des mesures assez ambitieuses, racontez-nous.
00:44– Oui, on a lancé ça hier soir pour mettre un terme à la gabegie
00:51de dépenses publiques.
00:52Notre pays est le pays qui dépense le plus d'argent public,
00:56donc l'argent de tous les concitoyens.
00:59Certains hommes politiques pensent que c'est leur argent,
01:02mais c'est l'argent des concitoyens.
01:04Et comme on dépense le plus, on est le pays où on paye le plus d'impôts au monde.
01:08Chaque année, on gagne la coupe du monde des impôts,
01:11et c'est là, on aimerait que peut-être d'autres la gagnent.
01:13Mais on continue à la gagner, et au final, on a ce pays où les entreprises
01:19payent le plus de charges, de cotisations sociales,
01:23et en Europe, où les salaires sont très en deçà de la moyenne.
01:28Donc on a un problème de pouvoir d'achat.
01:29Donc on s'attaque au début, on veut moins de dépenses publiques,
01:33moins de bureaucratie, moins de technocratie, moins de bidule, de machin, de comité,
01:41comme aurait dit le général De Gaulle, de comité théodule, comme l'ARCOM d'ailleurs.
01:45On veut supprimer l'ARCOM, ça me permet de faire un lien
01:48avec la décision scandaleuse qui a été prise contre toute logique,
01:52contre tout intérêt de démocratie, mais aussi contre tout intérêt économique.
01:57– Je peux vous poser une question avec Ciotti ?
01:59Vous me dites si vous répondez ou pas.
02:01Parce qu'on se posait la question il y a un instant avec les chroniqueurs,
02:04on se disait, une décision comme ça, est-ce que le président de l'ARCOM la prend seul ?
02:08– Ben non.
02:09– Je ne pense pas.
02:10– Ben non.
02:11– Je ne pense pas.
02:11– Vous ne pensez pas ?
02:12– C'est mon intuition, je n'ai pas d'élément, mais…
02:14– Non, bien sûr, d'accord.
02:15– Je pense que ça se prend un peu, sans doute, au-dessus.
02:17– Ah oui ?
02:17– Oui, je pense.
02:19– En tout cas, est-ce que…
02:19– Donc on veut supprimer…
02:20– Est-ce qu'au-dessus, on est prévenu ?
02:24– À minima, je pense, oui.
02:26– D'accord, c'est reposé.
02:27– Ouais, c'est reposé.
02:27– Merci.
02:28– Je suis même sûr.
02:29– Ah d'accord, très bien.
02:31Éric Ciotti, c'est vrai qu'aujourd'hui, c'est fou parce qu'on dit souvent,
02:36il faut redonner l'argent dans les poches des Français.
02:38On a l'impression que l'argent est partout, sauf dans la poche des Français.
02:42– Et dès qu'il y a un problème, on l'a vu encore aujourd'hui avec les retraités,
02:47on a une ministre qui nous dit, on va taxer un peu plus les retraités,
02:51mais personne ne dit, on va faire des économies.
02:54Donc, hier soir, avec mon parti, avec l'UDR, on avait des économistes,
02:59on avait l'ancien patron du FMI, Jacques Delarosière, qui est formidable.
03:03À 95 ans, il a porté un plan de 200 milliards d'euros d'économies par an,
03:09avec des solutions très claires.
03:11Ce qu'on propose, c'est supprimer, aujourd'hui, en 5 ans,
03:16400 des 1200 agences ou institutions de l'État.
03:20On va supprimer, par exemple, le Conseil économique et social,
03:24on va supprimer les rectorats, les agences régionales de santé,
03:29l'OFB qui pollue la vie des agriculteurs, l'ARCOM, je le redis,
03:34ça fait plaisir de le redire.
03:36– Je vous le dis encore, l'OFB, c'est quand même incroyable.
03:39L'OFB pour les agriculteurs, c'est incroyable.
03:41– Un quart des agences, parce que derrière les agences,
03:44il y a des locaux, il y a des voitures, il y a des dépenses,
03:48il y a des gros salaires, souvent, il y a des gens qu'on recase,
03:51parce qu'à la tête de tous ces comités, il y a un comité contre le bruit,
03:55il y a une multitude d'organismes qui ne servent à pas grand-chose,
04:01et comme ils existent, ils produisent d'autres contraintes
04:04pour ceux qui bossent, pour ceux qui travaillent,
04:07et ils bloquent l'économie.
04:08On veut supprimer, au-delà de ces organismes,
04:12on veut supprimer des normes aussi.
04:14Il y a 400 000 normes dans le pays, et il y a une étude qui estime,
04:18au-delà de l'étude, c'est le Premier ministre François Bayrou
04:21qui l'a dit la semaine dernière, ce n'est pas moi qui le dis,
04:24il dit que ça nous coûte 4 % de croissance.
04:274 % de croissance, c'est plus de 100 milliards d'euros de richesse par an.
04:32On produirait 100 milliards d'euros de plus qui pourraient être prélevés,
04:37on augmenterait, je dirais, la part du gâteau de tout le monde,
04:39de tous les Français, s'il n'y avait pas ces normes.
04:42Donc là, on propose de supprimer des lois complètement ahurissantes,
04:46les zones d'artificialisation nette, le ZAN, les ZFE,
04:51qui interdisent à des Français qui n'ont pas les moyens
04:54de se payer une voiture moderne ou électrique à 60 000 euros,
04:58qui ont une 4L ou une Clio et qui ne peuvent plus rentrer en ville
05:02parce qu'il y a des écolos qui leur disent
05:03non, vous ne rentrez pas en ville, ça ne vous est plus autorisé,
05:07c'est un mépris social total.
05:09On veut supprimer les lois SRU qui contraignent aussi
05:12à construire dans certaines zones des logements,
05:15on veut simplifier les permis de construire.
05:19Donc ça, c'est le deuxième pilier.
05:21On s'attaque aux normes, le premier on s'attaque aux organismes
05:24et puis on veut aussi qu'il n'y ait plus que deux échelons
05:29des collectivités territoriales.
05:31Aujourd'hui, on ne sait plus qui fait quoi, je suis élu,
05:34je suis élu du département des Alpes-Maritimes,
05:36mais il y a la région, il y a le département, il y a la métropole,
05:39il y a des intercommunalités, il y a au-dessus l'Europe, l'État,
05:44on ne sait plus qui fait quoi, tout ça se voche, tout ça, ça coûte.
05:49On ne veut plus que deux échelons.
05:50La commune, tout le monde est attaché à sa commune,
05:53tout le monde connaît son maire, il y a ce lien avec le territoire
05:59et puis on veut au-dessus ce que j'appelle les provinces
06:02qui seraient le fruit de l'addition des régions, des départements,
06:07des intercommunalités, des métropoles.
06:09Donc il n'y aurait plus que deux échelons et beaucoup d'économies.
06:12Et au niveau de l'État, il y aurait un préfet
06:15qui dirigerait toute l'administration.
06:17Parce qu'aujourd'hui, l'État a perdu même de sa puissance.
06:21On dit il y a trop d'États, mais il n'y a pas trop d'États
06:24pour la police, pour la justice.
06:26Donc sur l'organisation territoriale, il n'y aurait plus d'ARS.
06:30On a vu que l'ARS était très mal pilotée.
06:33Il n'y aurait plus de recteur.
06:34Il y aurait un préfet avec des directeurs autour de lui
06:37et une administration plus allégée.
06:40– Oui, Guillaume Jean.
06:40– Éric se tient raison, l'État obèse est à la racine
06:42de tous les problèmes économiques français.
06:43Parce qu'en réduisant les dépenses de l'État,
06:45vous allez réduire la dette, vous allez réduire les impôts,
06:48vous allez réduire les charges patronales
06:49et donc vous allez augmenter les salaires des Français.
06:51– C'est tout l'objectif, vous avez tout compris.
06:53– Parce que vous connaissez bien l'UDR.
06:55– Vous connaissez bien le fonctionnement de la France.
07:02Aujourd'hui, on a 3 000 milliards de dettes.
07:03Est-ce que vous avez un peu estimé…
07:04– 3 300 milliards.
07:05– Voilà, 3 200 à peu près.
07:07Est-ce que vous avez estimé, vous avez parlé de 100 milliards
07:09d'économies par an, mais est-ce que ce serait de la dette
07:11qu'on rembourserait pour la France ?
07:12Est-ce que vous avez une idée de la durée
07:14pour rembourser idéalement les dettes de la France ?
07:15– Dans notre plan, on a à minima, et on n'a pas forcé le trait,
07:20on a à minima 120 milliards d'euros par an d'économies d'argent public.
07:25C'est-à-dire 600 milliards en 5 ans, le plan, il est sur 5 ans.
07:28On considère qu'enlever les normes, enlever les contraintes,
07:32ça va générer 3-4 points de croissance en plus,
07:35c'est-à-dire autour de 100 milliards.
07:38Ensuite, on a un plan de privatisation.
07:40L'État détient aujourd'hui environ 180 milliards d'euros
07:45dans des entreprises, Engie, Renault.
07:48On peut estimer qu'une partie de ces actions, de ces activités…
07:52Moi, je considère que le privé gère mieux que le public.
07:56Il faut du public.
07:57Il faut le public pour la police, pour la justice, pour la défense,
08:02pour l'éducation, pour la santé, mais même si sur la santé,
08:06on voit souvent que le secteur privé fonctionne mieux,
08:09en tout cas, il coûte moins.
08:10Sur l'éducation, on voit bien que le secteur privé marche bien aussi,
08:14mais ces 5 missions, il faut naturellement des fonctionnaires,
08:18il en faut plus devant les malades, devant les jeunes,
08:22dans la rue pour les policiers.
08:24On dit d'ailleurs, dans notre plan, qu'il faut au moins 4 fonctionnaires sur 5
08:29qui soient au boulot et pas dans des bureaux.
08:32Et donc, on a tout ça.
08:34Mais la partie des privatisations ira pour le remboursement de la dette.
08:40Et les économies, une partie iront sur la dette,
08:43une partie iront sur la baisse des impôts et des cotisations
08:47pour augmenter les salaires, parce que vous avez raison,
08:49les salaires sont trop faibles.
08:50– On va donner la parole à deux questions de nos amis de la France insoumise.
08:54– Je rigole, je rigole, c'est bon, c'est bon, c'est bon.
09:01Non, non, non, Gilles Bernaise, un ami des amis de la France insoumise.
09:07– Vous me faites peur ?
09:09– Vous me faites peur ?
09:10Moi, je vais vous dire, celui qui me fait peur, c'est vous.
09:12Et celui qui me fait peur en français tous les soirs, c'est vous.
09:15– Sur la simplification de quelques normes, oui.
09:18Mais là, vous voulez libéraliser tout.
09:20Quand vous parlez de permis de construire n'importe où,
09:22y compris dans les zones inondables, ce n'est pas ce qu'il a dit.
09:24– Non, il n'a pas dit ça.
09:25– Il n'a encore pas écouté.
09:26– Vous avez entendu ?
09:27– C'est comme quand Fatou lui dit quelque chose.
09:28Non, monsieur, ce type…
09:29– Ne pas toucher aux zones inondables.
09:30– Pour moi, l'État, c'est tout, c'est l'État providence.
09:32– Je suis dans un village qui a été inondé, donc je connais bien le sujet.
09:34– Voilà, c'est vrai, c'est vrai.
09:35– L'État, c'est tout, c'est l'État providence.
09:38C'est l'État pour la santé, pour les écoles, pour la protection des gens.
09:41J'ai l'impression que là, vous voulez ratipoiser les lois.
09:44– Mais là, vous êtes content ?
09:45Ça marche en ce moment, là, ce qui se passe ?
09:46– Ben oui.
09:47– Ça marche, Gilles Bernays, ce qui se passe en ce moment ?
09:48– Pas tellement, mais…
09:49– Pas du tout.
09:50– J'ai peur que ce soit pire.
09:51– Non, non, c'est bon.
09:52– Non, parce que justement, là où vous avez raison, sur l'hôpital,
09:56il y a un million, un peu plus d'un million, un million cent mille agents
10:00qui travaillent dans l'hôpital public.
10:03Mais dans ces agents, il y en a 40 % qui sont dans l'administration,
10:09qui ne sont pas des soignants, qui ne sont pas devant les malades.
10:13Moi, je souhaite que dans notre plan, il y en ait 800 000 qui soient devant les malades.
10:19Pour l'éducation, il y a un tiers du personnel d'éducation,
10:24c'est à peu près pareil, c'est un million de cent millions,
10:26un million de cent mille, pardon, il y a un tiers qui ne sont pas devant les élèves.
10:32Un quart à un tiers.
10:33Il faut qu'il y en ait plus, il faut qu'il y ait plus de policiers dans la rue
10:37plutôt que faire des procédures dans des bureaux.
10:40Donc, en même temps, moi, je ne suis pas là pour dire
10:42qu'il faut supprimer massivement les fonctionnaires.
10:44On a besoin de fonctionnaires, ce n'est pas ce qu'on dit,
10:47mais il faut que les fonctionnaires soient placés au bon endroit.
10:49Aujourd'hui, on a le record du monde des dépenses,
10:52on a le record du monde des impôts et les Français se disent
10:56l'école, elle ne fonctionne plus, on n'a jamais eu un niveau aussi faible,
10:59l'hôpital fonctionne de moins en moins bien alors qu'on avait le meilleur système au monde,
11:04la sécurité n'est plus assurée dans la rue et la justice,
11:08elle met des années à rendre ses décisions, à part pour certains.
11:12Voilà, donc là, c'est pour ça qu'il y a aussi cette crise démocratique.
11:16– Attention, il a deux doigts de rejoindre l'UDR, attention là.
11:19– Est-ce que je vous ai convaincu ?
11:21– Non, vous parlez toujours avec pertinence, je vous écoute avec beaucoup d'attention.
11:24– Mais non, il ne quittera jamais Louis Boyard et ses amis.
11:27– Merci, il va aller vis Habitabil 9 Saint-Georges, oui, Thomas Guénolé, mais pas deux heures.
11:33– Non, non, non, question très simple, difficile mais très simple.
11:37En 2021, vous avez déclaré, je ne voterai jamais pour Marine Le Pen,
11:40vous avez déclaré, le Rassemblement national est historiquement l'adversaire
11:43voire l'ennemi du gaullisme, c'est des propos très forts,
11:46et en 2024, vous devenez son allié, l'allié de Marine Le Pen et l'allié du Rennes.
11:49Et donc ma question, candide et sincère, comment on peut vous faire confiance du coup,
11:54quand vous faites des promesses et que vous prenez des engagements,
11:57quels qu'ils soient, que vous venez de vous énumérer ?
11:59J'ai un problème, c'est là-dessus, et je vous donne une clarification.
12:01– C'est bon, on a posé la question et on a répondu.
12:02– On se connaît depuis longtemps, on s'était vus à RNC.
12:06– Ça c'est la vérité.
12:07– Et vous êtes niçois comme moi, donc voilà, ce n'est pas du tout personnel.
12:09– Moi, moins de temps que vous, et d'ailleurs, je n'en peux plus.
12:11– Merci.
12:12– Ceux qui m'ont toujours attaqué, et vous en faites peut-être partie,
12:15ont toujours reconnu que j'étais droite et même trop à droite.
12:17J'ai toujours été droite, même dans ma famille politique,
12:21on me reprochait d'être un peu à droite de la droite.
12:23– Vos convictions sont stables.
12:24– Donc, à un moment, est arrivé un vrai débat.
12:26Soit on laissait le pouvoir à ceux qui ont mis la France dans cet état,
12:32avec une alliance avec le nouveau Front populaire, avec LFI,
12:38qui pour moi est le danger majeur pour notre démocratie, pour notre pays.
12:42Soit il y avait une alliance à droite, on n'est pas pareil.
12:45Il y a des différences, mais chacun a évolué.
12:49Marine Le Pen a évolué, on ne peut pas dire qu'elle ne l'a pas fait aussi
12:53dans son évolution, dans son parti.
12:56– Depuis 2021.
12:57– Des choix difficiles, oui, depuis 2021, il y a eu notamment des ruptures
13:03avec des personnalités qui incarnaient un passé sulfureux.
13:07Elle a eu ce courage, elle a évolué.
13:09Moi, j'ai évolué aussi.
13:11Et puis quand on est dans un appareil politique, on est corseté.
13:14On dit des choses souvent qui dépassent nos pensées profondes
13:18parce qu'on est dans un cadre, on est dans un moule.
13:20Moi, aujourd'hui, je suis libre, j'ai envie de dire,
13:22et je pense que gouverner à droite le pays serait beaucoup plus efficace
13:27que la catastrophe qui nous a amenés au déclin français aujourd'hui,
13:30au chaos qu'il y a à l'Assemblée.
13:32Parce que quelle cohérence il y a entre ce socle commun
13:36qui va désormais du PS à LR, on voit bien que la France est bloquée.
13:40Et donc, moi, je crois que le moment est venu de renverser la table,
13:43on le disait tout à l'heure, de changer de cadre, d'essayer.
13:47Moi, je ne crois pas que ceux qui ont gouverné aujourd'hui
13:49soient à même de redresser le pays.
13:51Je crois qu'il faut changer et essayer autre chose.
13:54– Là, on le voit, ça y est, on voit bien que le pays
13:56n'est pas du tout en voie de redressement.
13:58Là, il est en voie d'aller dans le mur.
14:00Merci Éric Ciotti d'avoir été avec nous sur C8, merci beaucoup.
14:04– Merci.
14:04– On vous suit.
14:06Qu'est-ce que vous avez pensé de l'élection de Donald Trump ?
14:09– Moi, je regardais hier, d'abord, il y a une extraordinaire énergie.
14:14On aime ou on n'aime pas, moi, j'aime plutôt, je vous l'avais dit ici.
14:16– Bien sûr, on s'en rappelle.
14:18– D'abord, il a été très largement élu, mais on voit la différence
14:22entre ce qui se passe chez nous, où on a l'impression
14:24que ceux qui nous gouvernent roulent dans une 4L sans GPS,
14:28sans climatisation, et que de l'autre côté, ils sont dans la fusée SpaceX.
14:32– Vous savez ce que j'ai dit, moi ?
14:34J'avais dit, le bonheur est dans le pré contre Avatar.
14:38– Ben oui, il signe des décrets sur l'immigration en une heure.
14:44Nous, on n'a même pas pris les décrets de la toute petite loi
14:48qui a été votée il y a un an.
14:50On en est toujours au même niveau.
14:51Donc, ça veut dire qu'à un moment, il faut changer.
14:54Il faut tout casser, ce qui, aujourd'hui, a abîmé le pays.
14:58Il faut reconstruire un pays plus moderne, plus efficace, moins de normes.
15:02Il faut faire confiance aux entrepreneurs, à la liberté.
15:06On ne sait plus produire que des impôts, des contraintes,
15:09des normes qui empêchent les gens de vivre.
15:12– Dans le gouvernement, est-ce qu'il y a des gens que vous estimez,
15:13quand même, même si vous n'êtes pas d'accord avec vous ?
15:15– Oui, moi, j'estime Bruno Retailleau.
15:17– Bruno Retailleau, bien sûr.
15:18– Je parlais de la loi immigration.
15:20Mais Bruno Retailleau, il ne peut pas faire ce qu'on avait décidé de faire ensemble.
15:24Parce que Bayrou n'est pas d'accord.
15:26– C'est compliqué.
15:27– Moi, j'ai vu le ministre de l'économie, la semaine dernière,
15:30il m'a dit, il ne faut surtout pas toucher à l'immigration.
15:32Je lui ai dit, vous savez, il y a une mesure d'économie importante,
15:347 milliards d'euros par an.
15:36Si on ne verse pas aux étrangers les allocations familiales pendant 5 ans,
15:41parce qu'aujourd'hui, dès que quelqu'un arrive, il a les allocs.
15:46Et il n'a pas payé de cotisations avant.
15:48Donc, il a les allocations familiales et les allocations logements.
15:51Si on dit, on les verse au bout de 5 ans et on vérifie qu'il s'est bien intégré,
15:56ça fait 7 milliards d'économies par an.
15:59Éric Lombard m'a dit, alors là, on est en désaccord total, c'est idéologique.
16:04Il ne m'a pas dit c'est économique, il m'a dit c'est idéologique.
16:07C'est pareil quand je lui ai dit, l'AME, c'est vous qui avez sorti les affaires des oreilles décollées.
16:13Elle me dit, ah non, on ne touche pas à l'AME.
16:14– C'est quand même 11 000 euros de dépenses l'année dernière, c'est énorme.
16:1711 000 euros sur toute la France.
16:19– Mais c'est un symbole, c'est un symbole, c'est un symbole, c'est un symbole.
16:23– C'est tellement naïf de la part de notre pays.
16:25– Mais bien sûr, c'est un symbole, on s'en fout des 11 000 euros, c'est un symbole.
16:29Merci, Thomas Guénolé, c'est bon là.
16:31– C'est qu'une priorité d'être juste, parce qu'il y a des Français retraités,
16:37des Français modestes, qui ne veulent pas se payer des prothèses auditives,
16:42qui ont un appareil dentaire, et qui voient qu'un étranger arrive,
16:47et aujourd'hui, il a les soins prêts à 100% qui ne sont pas,
16:52je ne dis pas qu'il ne faut pas soigner les gens en situation d'urgence,
16:57mais voilà.
16:59– Merci, merci Eric Ciotti, il a réveillé mamie en plus, merci.
17:03Merci Eric Ciotti d'avoir été avec nous sur C'est Vite.
17:06Merci beaucoup, on va se retrouver dans un instant.

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