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Arrivée dans le Trièves dans les années 2000, Giulia Arduca a fait face à la réalité sur l'état de la filière laine en France De ce constat, l'ex chorégraphe a voulu développer la filière laine sur le territoire. Après une formation sur l'expertise de la fibre, elle s'est mise à acheter de la laine aux éleveurs du Trièves à un euro le kilo. Avec pour objectif, redonner ses titres de noblesse à cette matière très polyvalente. Aujourd'hui, sa marque Lanalana propose une panoplie de vêtements et accessoires créés à partir de cette laine. Des tours de cou, des écharpes, mais aussi des sacs isothermes totalement en laine exploitant le pouvoir isolant de cette matière. Dans son atelier, on retrouve aussi les capes, vêtements emblématiques des bergers.
Cette aventure n'aurait pas été possible sans l'aide de la couturière Hélène qui a, dès le début, vu la force de ce projet.
Encore aujourd'hui plus de 80 % de la laine française est exporté à l'étranger, un projet comme celui de l'entreprise Lanalana participe à mieux valoriser sur le territoire cette matière première.
Plus d'infos sur www.lanalana.net

Giulia Arduca invitée de l'émission "Si On Parlait" en 2019 : www.telegrenoble.net/replay/si-on-parlait_35/si-on-parlait-5-mars-2019_x73k51m.html

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00:00Arrivée dans le TRIEF dans les années 2000, Julia a fait face à la réalité sur l'état
00:10de la filière laine en France.
00:12La laine aujourd'hui est vue comme un déchet agricole.
00:14Autrefois, ces récoltes de laine apportaient quand même un revenu aux éleveurs.
00:18On disait qu'un kilo de laine équivalait à peu près à 2, 3, 4 euros selon les saisons.
00:25Depuis le Covid, mais en général après les années 2000, tous les ans, on a vu ce
00:32prix baisser.
00:33Et avec le Covid, on est arrivé à 0 ou 10 centimes ou 20, 30 centimes du kilo.
00:38De ce constat, l'ex-chorégraphe a voulu développer la filière laine sur le territoire.
00:43Après une formation sur l'expertise de la fibre, elle s'est mise à acheter de la laine
00:47aux éleveurs du TRIEF à 1 euro le kilo, avec pour objectif redonner ses titres de
00:52noblesse à cette matière très polyvalente.
00:55Aujourd'hui, sa marque, l'Anna Lana, propose une panoplie de vêtements et accessoires
01:00créés à partir de cette laine.
01:02On a donc du fil à tricoter, du fil aussi qui est teint avec des plantes, donc de la
01:08teinture végétale que j'ai réalisé de A à Z, de la graine, toute la production
01:12de la plante jusqu'à la transformation.
01:14On a aussi du fil pour réaliser des chaussettes.
01:17Des tours de cou, des écharpes, mais aussi des sacs isothermes totalement en laine exploitant
01:22le pouvoir isolant de cette matière.
01:24Dans son atelier, on retrouve aussi les capes, vêtements emblématiques des bergers.
01:28Voilà, donc on a une grosse longueur et largeur de feutre, il est très solide.
01:37Celui-là, on la réalise avec la race mou et rousse, c'est une laine rustique qu'on
01:43a ici en TRIEF en mathésine.
01:45Cette aventure n'aurait pas été possible sans l'aide de la couturière Hélène et
01:48de son atelier à Saint-Paul-les-Monestiers.
01:50Elle a, dès le début, vu la force de ce projet.
01:53Je me suis installée comme couturière avec l'envie de mettre un petit peu ma pierre
01:59à l'édifice dans le sens d'une industrie textile à plus petite échelle, plus responsable,
02:07où on fait vivre les textiles plus longtemps, etc.
02:10Encore aujourd'hui, plus de 80% de la laine française est exportée à l'étranger.
02:15Un projet comme celui de l'entreprise Lana Lana participe à mieux valoriser sur le
02:19territoire cette matière première.

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