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Charlotte d'Ornellas, journaliste, a reconnu «deux sexes» uniquement pour mettre fin au «délire transgenre». «Donald Trump est le révolutionnaire dans le monde depuis hier parce qu'il a expliqué qu'on était homme ou femme», a-t-elle déclaré. 

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Transcription
00:00Je veux dire, c'est biologique, en fait, parce qu'il ne dit pas
00:04il y a deux sexes, il dit il y a deux genres, parce que précisément,
00:07le mot genre et l'exploration, on va dire, du genre ces dernières années
00:11a permis de s'écarter de la biologie en disant
00:15il y a un sexe assigné à la naissance et nous n'allons plus en tenir compte.
00:18On va s'autodéfinir soi-même.
00:20Donc, je suis ce que je veux être et ça peut être en plus fluide.
00:23C'est le gender fluide.
00:25Donc, ça peut être quelque chose le matin, autre chose le soir.
00:28Et lui finit par dire, je vais ramener tout le monde sur Terre.
00:31Vous êtes homme ou femme?
00:33Et d'ailleurs, ce qui est assez drôle, c'est que c'est à la fois
00:35accusé de transphobie, mais si on regarde ce que c'est que la transition,
00:39c'est que le réalisme s'impose même à ce discours là,
00:42puisque la transition et le passage d'un sexe à l'autre.
00:45Je suis né homme et je me reconnais femme, finalement.
00:48Mais bon, vous reconnaissez quand même qu'on passe de l'un à l'autre
00:50ou alors on se situe entre les deux.
00:52Mais malheureusement, tout le monde est bien obligé de se situer
00:54entre ces deux choses là.
00:55Et donc, on explique et Donald Trump est le révolutionnaire dans le monde
00:58depuis hier parce qu'il a expliqué qu'on était homme ou femme
01:01et qu'il n'y était pour rien.
01:03Par ailleurs, comment écouter quand même cette demande qui peut exister?
01:08Bien sûr, d'hommes qui veulent devenir femmes.
01:10Et cette demande est légitime.
01:12Elle doit être écoutée, sans doute.
01:14Et comment garder ce que dit Donald Trump comme une évidence?
01:18Mais c'est le chemin que vous pouvez sentir autre chose.
01:21Simplement, lui est en train de dire
01:22nous sommes obligés collectivement d'avoir une norme.
01:26Je sais que le mot est insupportable, mais je vais vous prendre un autre exemple
01:29parce qu'on s'est habitués finalement à ce discours là,
01:30qui a pris une ampleur dans nos débats.
01:33Oui, parce qu'à la SNCF, quand on réservera un billet,
01:36on ne dira plus si on est homme ou femme.
01:38Oui, parce que le Conseil d'État a considéré
01:40qu'on n'a pas besoin de savoir si on est un homme.
01:42Par contre, si vous avez un cancer de la prostate, vous serez homme.
01:43Vous serez considéré homme à l'hôpital.
01:45Non, mais je veux dire, soyons clairs.
01:47Alors, pour prendre un billet SNCF, c'est sûr,
01:48ça ne vous engage pas à grand chose de vous déclarer
01:50le jour où vous avez un problème à l'hôpital.
01:52Ne vous inquiétez pas, on va savoir très vite ce dont vous aurez besoin.
01:56Et je ne sais plus ce que je voulais dire.
01:59Du coup, vous m'avez déconcentré avec...
02:03Julie Gérard.
02:03Oui, si, pardon, je ne sais plus dans quel pays il y a quelqu'un qui a dit
02:06bon, ben voilà, moi, j'ai 65 ans et je me sens vraiment avoir 25 ans.
02:13Ça paraît ridicule aujourd'hui, mais en fait, c'est la même histoire.
02:16C'est-à-dire que vous faites fi de ce qui est.
02:20Rien ne vous a été donné et vous vous auto engendrez en permanence.
02:24Nous n'avons plus rien de commun à partir de là.
02:26C'est bien le problème.
02:27Et là, il est en train de dire bon, écoutez,
02:29maintenant, on va partir du principe que nous avons quand même des repères
02:32un peu communs et c'est révolutionnaire.
02:34Nous vivons une époque étonnante.

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