On a pu conduire le CYBERTRUCK pendant une virée en Californie ! Mais alors, c'est bien ou pas ?
La première impression ressentie en présence du Cybertruck le confirme, l’engin est assez massif. Pourtant, il y a plus gros sur la route, y compris des modèles importés jusqu’en Europe comme le Hummer EV. Néanmoins, le design angulaire et la carrosserie en acier inoxydable jouent sur la perception de son gabarit.
Le regard est forcément attiré par les arêtes assez saillantes de ses différents panneaux. Il n’était pas question de tester si le modèle présenté pouvait faire épluche-légumes, comme le montrent de nombreuses vidéos sur le net. Malgré tout, la conception du modèle interroge notamment en cas d’accident.
Quant à savoir si Tesla vise à le faire homologuer en Europe, il n’y aura aucune réponse officielle à la question pour l’heure. Ce n’est pas la priorité du constructeur, qui se concentre déjà pour livrer les nombreux clients américains.
Comment parler d’une rencontre avec le Tesla Cybertruck sans aborder son essuie-glace unique spectaculaire ? Il a beaucoup été moqué, mais il faut bien l’avouer, l’appendice est particulièrement disgracieux sur le parebrise du Cybertruck. L’essuie-glace est plus long que mes propres jambes, c’est quand même vraiment surprenant sur un véhicule de ce genre.
Le coffre avant (frunk) est assez pratique pour servir de banc. Toutefois, pour y stocker des objets, c’est moins certain. La benne à l’arrière est elle assez impressionnante. En plus, son volet électrique est tout de même plutôt cool à utiliser, en espérant que ce ne soit pas une pièce qui tombe trop rapidement en panne.
L’ouverture des portières par le bouton est un peu déroutante, mais finalement cela ne fonctionne pas si mal. Cela dit, elle n’ouvre la portière que de quelques centimètres, il faut ensuite manœuvrer les imposantes portes en empoignant la carrosserie acier. Tesla n’est pas le seul à opter pour ce genre d’ouverture, mais il reste difficile d’y voir un réel intérêt. Le challenge est ensuite de ne pas trop laisser de traces de mains sur la carrosserie, autant dire que ce n’est pas gagné d’avance.
Un élément à l’intérieur interpelle aussi beaucoup : la planche de bord interminable. Il est clairement déconseillé de laisser quoique ce soit sur le tableau de bord, sous peine de ramer pour aller le récupérer tout au bout à la jonction avec le parebrise. Cet espace est globalement inexploitable au quotidien, c’est de la place perdue. C’était néanmoins incontournable pour le modèle, car le parebrise est fortement incliné. De ce fait, le conducteur est particulièrement reculé dans l’habitacle.
Quant au reste de son intérieur, le Tesla Cybertruck semble quand même particulièrement proche du reste de la gamme. Exception faite du volant encore différent de la nouvelle Model 3, de la Model S (volant Yoke) ou du volant traditionnel de Model Y. L’écran central est grand et équipé de la dernière mouture du logiciel, qui arrive sur les autres modèles
La première impression ressentie en présence du Cybertruck le confirme, l’engin est assez massif. Pourtant, il y a plus gros sur la route, y compris des modèles importés jusqu’en Europe comme le Hummer EV. Néanmoins, le design angulaire et la carrosserie en acier inoxydable jouent sur la perception de son gabarit.
Le regard est forcément attiré par les arêtes assez saillantes de ses différents panneaux. Il n’était pas question de tester si le modèle présenté pouvait faire épluche-légumes, comme le montrent de nombreuses vidéos sur le net. Malgré tout, la conception du modèle interroge notamment en cas d’accident.
Quant à savoir si Tesla vise à le faire homologuer en Europe, il n’y aura aucune réponse officielle à la question pour l’heure. Ce n’est pas la priorité du constructeur, qui se concentre déjà pour livrer les nombreux clients américains.
Comment parler d’une rencontre avec le Tesla Cybertruck sans aborder son essuie-glace unique spectaculaire ? Il a beaucoup été moqué, mais il faut bien l’avouer, l’appendice est particulièrement disgracieux sur le parebrise du Cybertruck. L’essuie-glace est plus long que mes propres jambes, c’est quand même vraiment surprenant sur un véhicule de ce genre.
Le coffre avant (frunk) est assez pratique pour servir de banc. Toutefois, pour y stocker des objets, c’est moins certain. La benne à l’arrière est elle assez impressionnante. En plus, son volet électrique est tout de même plutôt cool à utiliser, en espérant que ce ne soit pas une pièce qui tombe trop rapidement en panne.
L’ouverture des portières par le bouton est un peu déroutante, mais finalement cela ne fonctionne pas si mal. Cela dit, elle n’ouvre la portière que de quelques centimètres, il faut ensuite manœuvrer les imposantes portes en empoignant la carrosserie acier. Tesla n’est pas le seul à opter pour ce genre d’ouverture, mais il reste difficile d’y voir un réel intérêt. Le challenge est ensuite de ne pas trop laisser de traces de mains sur la carrosserie, autant dire que ce n’est pas gagné d’avance.
Un élément à l’intérieur interpelle aussi beaucoup : la planche de bord interminable. Il est clairement déconseillé de laisser quoique ce soit sur le tableau de bord, sous peine de ramer pour aller le récupérer tout au bout à la jonction avec le parebrise. Cet espace est globalement inexploitable au quotidien, c’est de la place perdue. C’était néanmoins incontournable pour le modèle, car le parebrise est fortement incliné. De ce fait, le conducteur est particulièrement reculé dans l’habitacle.
Quant au reste de son intérieur, le Tesla Cybertruck semble quand même particulièrement proche du reste de la gamme. Exception faite du volant encore différent de la nouvelle Model 3, de la Model S (volant Yoke) ou du volant traditionnel de Model Y. L’écran central est grand et équipé de la dernière mouture du logiciel, qui arrive sur les autres modèles
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00:00Bon, je vais être honnête, j'ai toujours détesté le Cybertruck de Tesla.
00:03I'm so sick of Tesla trucks !
00:04La dernière voiture d'Elon Musk est immense, démesurée, et même si c'est évidemment subjectif,
00:09je la trouve très moche.
00:10Il y a quelques jours, on m'a proposé d'en conduire une le temps d'un après-midi
00:13pour un petit roadtrip entre Las Vegas et le parc national de Death Valley.
00:16Sympa.
00:16C'est Riel et ses amis qui m'ont proposé de les accompagner dans leur voiture.
00:19Et, à ma grande surprise, j'ai trouvé le Cybertruck très cool,
00:23même si vous allez voir en fin de vidéo qu'il y a quand même pas mal de défauts.
00:26Le truc qui m'a le plus convaincu, c'est l'expérience de conduite.
00:28Parce que le Cybertruck, à beau faire 3 tonnes, il a énormément de puissance
00:32et quand on accélère, on sent que c'est vraiment une Tesla.
00:34Il y a des trucs que je déteste, comme l'absence de commodo pour les clignotants,
00:37mais il y a d'autres qui sont vraiment super plaisantes, le volant par exemple.
00:40Même s'il est un petit peu bizarre dans le design, quand on va un tout petit peu à droite,
00:43il tourne vraiment à droite.
00:45C'est-à-dire qu'il n'a pas besoin de faire plusieurs tours pour faire demi-tour.
00:47Ça rend la conduite du Cybertruck assez géniale.
00:49Il y a quelque chose d'assez futuriste dans l'intérieur du Cybertruck aussi.
00:52On a un écran de 17 pouces qui contrôle absolument tout, comme la hauteur du véhicule.
00:56Il y a même des blagues cachées dans l'OS,
00:58comme la simulation du fameux cassage de vitres d'Elon Musk.
01:00Et évidemment, il y a beaucoup d'espace,
01:02sans parler du coffre à l'avant et de l'immense place à l'arrière
01:05qui s'ouvre comme un volet roulant avec des boutons.
01:07L'autre dinguerie, c'est le Full Self-Driving qui n'existe pas en France.
01:10C'est la technologie de conduite autonome de Tesla.
01:12Et c'est un système qui permet à la voiture de doubler toute seule,
01:15de sortir automatiquement sur l'autoroute, de lire les panneaux.
01:18Ça peut faire peur parfois, car il frôle les panneaux un peu trop près à mon goût,
01:22mais ça marche vraiment bien.
01:23Sur 4 heures de route, on a dû l'utiliser pendant 3 heures en cumulé,
01:26et on a eu aucun problème.
01:27Bon, maintenant que je vous ai dit les choses cool,
01:29il y a quand même beaucoup de négatives avec le Cybertruck.
01:31Déjà, les boutons sont mal placés.
01:33C'est super dur d'ouvrir la porte.
01:34Et même les boutons pour les fenêtres.
01:36Je trouve que c'est une aberration.
01:37Le bouton d'ouverture d'urgence de la porte
01:39est à l'endroit où on devrait baisser la vitre normalement.
01:42C'est super dangereux.
01:43Ensuite, le design en lui-même, il est contestable à bien des égards.
01:45Les plaques de métal sont mal alignées,
01:47ce qui donne l'impression que la voiture n'est pas finie.
01:49L'essuie-glace ne tient pas bien en place quand on roule.
01:51Et il y a quelques choix esthétiques qui laissent à désirer,
01:53comme la forme des rétroviseurs qui les rend quasiment inutiles.
01:55Il vaut mieux utiliser l'écran au milieu.
01:57Le plus fou avec le Cybertruck, ça reste l'effet que ça fait aux autres.
02:00J'ai remarqué que les gens s'arrêtaient en pleine rue
02:01pour prendre des photos de notre voiture,
02:03et que les autres propriétaires de Cybertruck
02:05nous font des signes dès qu'ils nous croisent.
02:07T'as un peu l'impression de faire partie d'un club secret quant à cette voiture.
02:10Le club des gros kékés avec une voiture brillante.
02:12Bref, après un après-midi avec le Cybertruck,
02:14je déteste moins le tank de Tesla,
02:19mais ça retourne bien le cerveau.