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A la une de cette édition, alors que des pourparlers entre Moscou et Kiev pourraient commencer, la Pologne prend la présidence tournante de l’Union européenne, et est bien décidée à continuer de hausser le ton face à la Russie et face aux Etats membres non alignés.

Nous reviendrons ensuite sur l'idylle entre l’eurodéputé macroniste Nathalie Loiseau et la fondation Soros. L’arroseuse arrosée.

Et enfin, retour sur l'échec de la motion de censure des gauches qui débouche sur une guéguerre entre Insoumis et socialistes.

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00:00♫ Générique de fin ♫
00:14Monsieur, bonsoir à la une de cette édition.
00:16Alors que les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine pourraient commencer,
00:20la Pologne prend la présidence tournante de l'Union Européenne
00:23et elle vient décider à continuer de hausser le ton face à la Russie
00:26et face aux États membres non alignés.
00:29Nous reviendrons ensuite sur l'idylle entre l'eurodéputée macroniste Nathalie Loiseau
00:33et la fondation Soros, l'arroseuse arrosée.
00:37Et enfin, retour sur l'échec de la motion de censure des gauches
00:40qui débouche sur une guéguerre entre insoumis et socialistes.
00:47La Pologne, tête de proue de l'Europe belliciste ou rempart pour le vieux continent.
00:52Nicolas Delamberteri évoque la position de Varsovie
00:54qui s'apprête à prendre la tête de la présidence tournante de l'Union Européenne.
00:58Depuis le 1er janvier, c'est la Pologne de Donald Tusk
01:02qui préside pour 6 mois l'Union Européenne,
01:04après les 6 mois de Budapest,
01:06placée sous le signe de la question de la compétitivité européenne
01:10en plein effondrement depuis le début du conflit ukrainien.
01:12Désormais, place à la thématique polonaise de la défense
01:16dans un contexte de grande incertitude et de bouleversement en Europe
01:20en raison du retour de Donald Trump à la Maison Blanche.
01:23Pour le gouvernement de Donald Tusk,
01:25fidèle d'entre les fidèles à l'eurocratie bruxellouise,
01:29cette présidence intervient également au moment de l'élection présidentielle polonaise
01:33et d'une guerre féroce entre la majorité libérale de gauche en Pologne
01:36et l'opposition conservatrice.
01:38Le gouvernement polonais démarre une présidence de l'Union Européenne
01:42dans une situation vraiment délicate, esselée, contradictoire.
01:46Le mot-clé de la présidence polonaise de l'Union Européenne, c'est la sécurité.
01:51Sécurité sur plusieurs fronts, alors sécurité géostratégique,
01:55sécurité militaire, sécurité alimentaire, sécurité énergétique, etc.
02:00Donald Tusk et son gouvernement sont clairement aux antipodes
02:04avec la nouvelle administration américaine.
02:07Pas seulement d'un point de vue des idées ou des politiques mises en place,
02:11mais il faut se rendre compte que toute une série de ministres
02:16et de hauts représentants de la classe dirigeante polonaise actuelle
02:20se sont permis des remarques, pour le moins déplacées,
02:24à l'égard de Donald Trump au cours des dernières années,
02:28ce qui ne va pas permettre à Varsovie de jouir d'un statut d'allié digne de confiance.
02:34Washington, qui pouvait jusqu'à maintenant,
02:37et qui voyait dans Varsovie un allié clé,
02:41qui dépense, il faut quand même se rendre compte,
02:43près de 5% de son PIB pour la défense, ce qui est très considérable,
02:47maintenant se retrouve avec un partenaire à l'est de l'OTAN
02:52qui n'est pas considéré comme digne de confiance.
02:55Et ça, ça peut évidemment être clé dans le cadre de l'investiture de Donald Trump
03:00dans les prochains jours.
03:02Mais évidemment, Donald Tusk est le sien dans une situation vraiment difficile
03:07où il commence sérieusement à lui manquer d'alliés.
03:10C'est vraiment la question qui se pose.
03:12Qui sont les alliés, si l'on parle des grands acteurs de la politique internationale,
03:17qui sont les alliés du gouvernement polonais actuel ?
03:20Les deux grands alliés européens de Donald Tusk,
03:23le Premier ministre polonais, c'est-à-dire Paris et Berlin,
03:26sont dans une situation de chaos interne.
03:30L'un des principaux objectifs du gouvernement polonais
03:33sera de faire en sorte que les dépenses de défense militaire
03:36soient exclues des règles budgétaires de Bruxelles,
03:38qui limitent en principe le déficit public à 3% du PIB par an.
03:42Jusqu'à présent, Bruxelles a rejeté les demandes polonaises
03:45de considérer les dépenses de défense comme pouvant faire l'objet d'une exception.
03:49Et Varsovie espère profiter de sa présidence tournante de l'Union
03:52pour avancer sur ce dossier.
03:54Mais pour le moment, tout est suspendu aux élections fédérales allemandes
03:57et à la réticence traditionnelle de Berlin
04:00d'ajouter une nouvelle exception aux règles budgétaires de l'Union.
04:03Enfin, en février, un nouveau paquet de sanctions de l'Union européenne contre la Russie,
04:08le 16e du genre, sera mis sur la table des institutions européennes.
04:12Jusqu'à présent, ces sanctions devaient systématiquement être adoptées
04:16à l'unanimité des États membres de l'Union européenne,
04:19ce qui a parfois amené à des marchandages ou des menaces
04:22contre le Premier ministre hongrois Viktor Orban,
04:24qui s'est souvent montré réticent et critique à leur adoption
04:27et a parfois négocié quelques aménagements,
04:30même s'il a souvent fini par céder sur l'essentiel,
04:32faute de pouvoir tenir tête, à lui tout seul, à tout l'Occident.
04:36Sauf que voilà, avec le retour de Trump d'une part,
04:39la colère très volubile du Slovaque Robert Fitzoh contre Kiev d'autre part,
04:43et aussi l'éventualité de l'arrivée du FPE à la chancellerie de Vienne,
04:48la certitude de recueillir bon en mal en l'unanimité
04:51pour l'adoption de nouvelles sanctions n'est plus aussi forte qu'avant.
04:54Raison pour laquelle Varsovie et Bruxelles envisagent désormais
04:57un nouveau mécanisme d'adoption des sanctions,
05:00en ne passant plus par le Conseil européen,
05:02qui suppose l'unanimité des chefs d'État et de gouvernement des États membres de l'Union,
05:06mais les conseils des ministres,
05:08qui eux peuvent adopter des décisions à la majorité qualifiée.
05:11Cela constituerait un nouveau coup de force et une nouvelle entorse au traité européen,
05:15une de plus depuis la longue série entamée il y a une décennie.
05:19En clair, plus le roi bruxellois sera nu et affaibli,
05:23plus il avancera vers le recours à la gouvernance tyrannique,
05:26jusqu'à sa victoire par écrasement ou son écroulement.
05:29C'est peut-être par crainte d'un écroulement que l'UE voit des ingérences partout.
05:37L'eurodéputé française Nathalie Loiseau se fait ainsi
05:40une spécialité de la chasse aux agents étrangers.
05:44Et elle connaît le sujet puisqu'elle même fricote avec une officine
05:47de Georges Soros, Renault de Bourg-Loeuf.
05:49Un message pour Elon Musk.
05:51En français dans le texte, occupez-vous de vos affaires.
05:54Il a insulté le chancelier allemand.
05:58Mais pour qui se prend-il et surtout de quoi se mêle-t-il ?
06:01Nathalie Loiseau part en guerre contre les ingérences étrangères.
06:05Mardi, l'eurodéputé français, membre du groupe Renew,
06:08s'est ouvertement offusqué de l'attitude de l'homme d'affaires américain Elon Musk
06:11vis-à-vis du chancelier allemand Olaf Scholz
06:14et du premier ministre britannique Keir Starmer,
06:16lequel est fustigé pour sa politique vis-à-vis des gangs pédocriminels pakistanais.
06:20Mais dès le lendemain, Nathalie Loiseau commente l'actualité en Géorgie.
06:23Elle décrit alors, je cite,
06:25un parti au pouvoir toujours plus brutal qui veut décourager un peuple.
06:28Un peuple qui a tout de même réélu le parti rêve-georgien au législatif de 2024.
06:33Mais surtout, Nathalie Loiseau commente ici la politique d'un pays
06:35qui n'est même pas membre de l'Union européenne.
06:37Comme l'a rappelé mercredi la revue de presse F2Souche,
06:40Nathalie Loiseau est membre du Conseil européen pour les relations internationales.
06:44Ce groupe de réflexion, connu sous le sigle ECFR,
06:46a été fondé en 2007 avec le soutien financier massif de l'Open Society Foundation,
06:51réseau du milliardaire américain George Soros.
06:53Pour Thierry Mariani, eurodéputé RN,
06:55cette information éclaire le double discours de Nathalie Loiseau sur les ingérences.
06:59Écoutez, Nathalie Loiseau voit des ingérences partout,
07:01comme à une époque, vous savez, on voyait des ovnis partout.
07:04Dès qu'il y a une élection, où finalement ce n'est pas les résultats qu'elle attend,
07:08c'est forcément des ingérences russes.
07:10Donc, ça devient une maladie, mais ça devient un peu plus compréhensible
07:16quand on voit finalement que, discrètement,
07:19elle est présente dans des bureaux d'organismes qui sont de la galaxie Soros, voilà.
07:25En réalité, Nathalie Loiseau est, au sein de cette union européenne,
07:30une personne qui toujours s'aligne sur les ONG,
07:37sur les positions défendues par la fondation Soros.
07:40Donc, je n'ai pas été surpris quand j'ai lu cette information,
07:45mais simplement, ça vaut le coup de le savoir
07:48parce que, quand elle dénonce les influences ou les ingérences étrangères,
07:52je pense qu'elle s'en fait, elle aussi, le relais.
07:54Un relais d'influence qui opère sur l'ensemble de l'Europe,
07:56impulsant une idéologie mondialiste,
07:58quoiqu'il est toujours difficile d'en mesurer concrètement la portée.
08:01En réalité, ça fait partie de ces rôles opaques qu'on connaît mal,
08:05y compris moi, d'ailleurs.
08:06On voit simplement que c'est toute une série de responsables politiques
08:10et souvent administratifs, mais à très haut niveau,
08:13qui sont membres de cet organisme comme d'autres,
08:15qu'on retrouve financés par la fondation Soros
08:20et qui diffusent plutôt dans les institutions européennes
08:25une idéologie mondialiste,
08:27une idéologie favorable à une immigration débridée,
08:30une idéologie favorable à la disparition des nations.
08:33Et c'est pour ça qu'on les combat.
08:34L'Union européenne voit son idéologie contestée dans de nombreux scrutins,
08:37comme l'élection présidentielle roumaine du 8 décembre,
08:39annulée au nom d'une supposée ingérence sur le réseau social TikTok.
08:43Plus précisément, le camp européiste avait perdu la partie,
08:46ce qui n'empêchera pas la tenue d'une nouvelle élection.
08:48Là encore, le rôle concret de ces ONG de la galaxie Soros
08:51reste difficile à déterminer.
08:53Difficile à déterminer, mais on voit très bien,
08:55par exemple, si on prend le cas de la Géorgie,
08:58qu'immédiatement après l'élection,
09:02perdue par les amis de Mme Loiseau,
09:05on a vu toute une série de personnages comme elle,
09:07et d'ailleurs elle aussi, se sont rendus en Géorgie
09:10pour expliquer qu'il fallait refaire l'élection.
09:13Imaginez qu'en France, on voit débarquer, après une élection,
09:17des députés portugais, allemands, autrichiens,
09:19nous dire non, vous devez refaire l'élection.
09:22Il faut expliquer à Mme Loiseau que ces États-là,
09:25on n'est plus au XIXe siècle où la France avait des colonies
09:29et où on donnait des ordres dans ces colonies.
09:32Voilà, c'est des États souverains.
09:33Et donc, c'est en réalité une démarche totalement choquante,
09:40mais qui se fait désormais au nom de la bonne conscience.
09:43Voilà, nous représentons le bien.
09:46Ce n'est pas possible que les idées défendues par l'Union européenne
09:50ne gagnent pas dans certains pays.
09:53Et moi, je dis souvent, l'Union européenne,
09:54c'est devenu une sorte de religion.
09:56Ça apporte le bonheur, la prospérité, la paix.
09:59En réalité, les Européens s'aperçoivent que c'est de moins en moins
10:03la prospérité, pas toujours la paix,
10:05et le bonheur, c'est plus personnel.
10:08Et l'Union européenne continue à accuser d'ingérence étrangère
10:15tous ceux qui ne partagent pas son idéologie,
10:17comme M. Orban, par exemple.
10:19M. Orban n'a pas une influence étrangère.
10:21Il veut simplement défendre les intérêts de son pays.
10:24Qui peut le blâmer ?
10:25Si Nathalie Loiseau blâmait le chef de gouvernement hongrois,
10:28pourrait-elle admettre qu'elle commet une ingérence ?
10:34Une page politique nationale à présent avec le Parti socialiste
10:38qui a renoncé à censurer le gouvernement,
10:40effritant la coalition des gauches.
10:43Nous sommes dans l'opposition et nous y resterons.
10:48Nous ne croyons pas en un en même temps qui entretient une confusion
10:51qui a pour seul effet de donner l'exclusivité
10:55de l'alternative à l'extrême droite.
10:58Il n'est donc plus question de pacte de non-censure,
11:01comme cela peut exister dans d'autres pays avec des gouvernants minoritaires.
11:05Un vote de censure est donc possible à tout moment.
11:09Pas de censure pour l'instant.
11:11Jeudi, le Parti socialiste a renoncé à censurer le gouvernement,
11:14se plaçant en marge de la coalition dite du nouveau front populaire, le NFP.
11:19Les insoumis, les écologistes et les communistes ont eux voté la censure,
11:23mais le compte est loin d'y être et l'exécutif dispose encore d'un sursis.
11:28Avec 131 voix, les gauches sont très loin de la majorité nécessaire de 288 suffrages.
11:34Le gouvernement bénéficie donc d'un équilibre précaire,
11:36mais se détache au moins un temps de la menace d'une censure.
11:40En effet, sans les socialistes, le NFP ne peut pas censurer le gouvernement,
11:44même avec les voix du RN et celles des éluciotistes.
11:47François Bayrou s'extirpe donc un temps de la dépendance au RN
11:51qui a été fatale à son prédécesseur.
11:54Pour cela, il a annoncé l'abandon du passage de 1 à 3 jours de carence
11:58en cas d'arrêt maladie dans la fonction publique
12:00et confirmé que le projet de taxes sur les hauts revenus
12:03serait maintenu dans le budget 2025.
12:05François Bayrou a également réaffirmé l'abandon de la suppression de 4 000 postes
12:09d'enseignants dans l'éducation nationale
12:11et la création de 2 000 postes supplémentaires d'accompagnants d'élèves handicapés.
12:16Mais surtout, les socialistes ont obtenu la remise en cause de la réforme des retraites
12:20et des négociations vont être entamées avec les partenaires sociaux.
12:23L'issue de celles-ci seront déterminantes pour Olivier Faure,
12:27mais pas vraiment pour la France.
12:28En effet, le PS tiendra son congrès durant l'été 2025
12:32et le premier secrétaire du PS n'aimerait probablement pas se présenter devant les militants les mains vides.
12:38Les Insoumis feront tout pour discréditer les échanges.
12:41Quant aux écologistes et aux communistes,
12:43ils devraient se montrer durs en affaires pour ne pas avoir, après coup,
12:46à reconnaître que l'initiative de non-censure des socialistes était la bonne en cas de réussite.
12:52La partie devrait être plus délicate lorsque François Bayrou lâchera un peu la bride
12:56de ses ministres Retaillou et Darmanin sur les sujets sécuritaires et d'immigration.
13:01Les socialistes devraient alors essuyer les plâtres de leurs camarades.
13:05Côté Insoumis, le père fondateur Jean-Luc Mélenchon a estimé que le PS fracture le NFP
13:09et capitule, seul, et de s'emporter lors d'une réunion publique contre ses alliés tout roses.
13:15Nous sommes assez malins pour avoir compris ce qui s'est passé au Parti Socialiste.
13:20C'est pas nos affaires, faites ce que vous voulez.
13:22Mais si vous voulez recommencer le grand banquet avec François Hollande,
13:26et bien ça sera sans nous.
13:27Je préfère vous le dire parce que notre confiance est égale à zéro à propos de cette équipe-là.
13:32Zéro !
13:34Les communistes et les écologistes se sont montrés beaucoup plus mesurés sur la démarche socialiste,
13:38sachant que rompre l'alliance avec ce parti risque de les affaiblir considérablement
13:43dans le cas d'élections législatives futures ou même lors des prochaines élections municipales.
13:48Le RN, lui, ne se trouve plus en mesure de renverser le gouvernement,
13:52sauf en cas de changement de cap du PS.
13:55La droite, elle, est prise au piège car participante à un gouvernement
13:58qui pourrait réviser une réforme des retraites qu'elle jugette indispensable.
14:02Dans tout ce guignol sort néanmoins un point positif,
14:05on n'entend plus trop le président de la République
14:07qui semble s'éclipser devant son ventru Premier ministre.
14:10Moins lumineux, Emmanuel Macron se plie à la méthode Bérou,
14:14au moins pour quelques mois en tout cas.
14:20Passons à l'actualité en bref en France.
14:25Thierry Breton se recycle dans la finance américaine.
14:28Mercredi, l'ancien commissaire européen et fossoyeur de l'industrie française
14:32a confirmé qu'il doit rejoindre dans les prochaines semaines
14:34le Conseil Consultatif International de Bank of America,
14:38la deuxième plus grande banque étatsunienne en termes de dépôts.
14:41Une nouvelle activité qui consistera en trois jours de réunion par an
14:44pour échanger sur l'économie et la géopolitique.
14:47Officiellement, il devra s'abstenir de divulguer ou d'utiliser les informations couvertes
14:51par le secret professionnel qu'il a obtenu en tant que membre de la Commission européenne.
14:56Le secteur automobile français creuse encore.
14:58Face à l'ampleur des problèmes de fiabilité de ses moteurs à essence,
15:02le groupe automobile Stellantis étend sa politique de dédommagement.
15:05Les moteurs concernés sont les PureTech 1.0 et 1.2 litres,
15:09produits avant juin 2022 et concernent les marques Peugeot, Citroën, DS et Opel.
15:14Le programme de remboursement était déjà en préparation,
15:17mais aurait été accéléré avec l'arrivée de Jean-Philippe Imparato
15:20à la direction des opérations européennes du groupe.
15:23En difficulté, le groupe entend se racheter auprès de ses clients.
15:26Il mettra en place une plateforme de remboursement
15:28disponible pour toute l'Europe à partir du mois de février.
15:32Un frotteur en série condamné.
15:34Jeudi, Tamarka, un clandestin égyptien de 44 ans,
15:37a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris à 5 ans de prison ferme
15:41pour des agressions répétées dans les transports en commun.
15:43Cet individu, actif depuis plus de 15 ans,
15:45ciblait ses victimes dans les foules des transports en commun aux heures de pointe.
15:49Après son interpellation en décembre 2024 pour une agression sexuelle,
15:53les enquêteurs réalisent des analyses ADN
15:55qui révèlent que Tamarka correspond à des traces de sperme retrouvées sur 5 femmes.
15:59Lors de son procès, deux victimes ont témoigné des traumatismes subis.
16:02Le prévenu, en situation irrégulière depuis 16 ans,
16:05a présenté des excuses, minimisant ses actes.
16:07En plus de sa peine, il a été interdit de séjour en France
16:10et inscrit au fichier des auteurs d'infractions sexuelles.
16:13Les victimes recevront également des indemnités.
16:19L'actualité internationale en bref.
16:24Des nuages épais dans le ciel des relations aériennes franco-russes.
16:27Mercredi, un avion de la marine française en mission pour l'OTAN
16:30aurait été ciblé par l'armée russe au-dessus de la mer Baltique.
16:33L'aéronef Anatlantique 2 effectuait un vol de surveillance
16:36lié à des suspicions de sabotage de câbles sous-marins imputés à la Russie.
16:40Il a subi une tentative de brouillage d'une désignation par radar de conduite de tir.
16:44Le général américain Christopher Cavoli, commandant des forces de l'OTAN en Europe,
16:47a déclaré jeudi que ce type d'action est, je cite,
16:50« assez grave, mais assez répandue ».
16:53Troisième année consécutive de baisse de la population pour la Chine.
16:56Vendredi, le Bureau national des statistiques de Pékin
16:59a annoncé que sa population avait diminué en 2024
17:01à 1,4 milliard d'habitants à la fin de l'année
17:03contre 1,4 milliard à la fin de 2023,
17:07année durant laquelle l'Inde a pris la première place avec plus de 1,4 milliard d'habitants.
17:11Menacée par un hiver démographique,
17:13la Chine avait anticipé et mis fin à sa politique de l'enfant unique dès 2016.
17:17La baisse de la natalité s'expliquerait notamment par la hausse du coût de la vie
17:20et par la généralisation du travail des femmes.
17:22Les plus de 60 ans devraient représenter près du tiers de la population chinoise d'ici dix ans.
17:26Résultat, le pays avait annoncé en septembre l'augmentation progressive
17:29de l'âge légal de départ à la retraite.
17:31SpaceX frôle la perfection.
17:33Jeudi, la fusée Starship de SpaceX d'Elon Musk a effectué son septième vol d'essai,
17:37juste après le vol réussi de Blue Origin sur orbite mené par Jeff Bezos.
17:40Bien que SpaceX ait réussi à récupérer le premier étage,
17:43un problème technique a entraîné la perte de contrôle du second étage qui a explosé.
17:47En conséquence, la FAA a temporairement interdit le survol des avions au-dessus de la zone
17:51où les débris spatiaux risquent de retomber.
17:53Ce test fait partie d'une série d'essais à haut risque visant à améliorer la fiabilité de Starship,
17:57la fusée géante de SpaceX,
17:58dessinée à des missions ambitieuses vers la Lune et Mars.
18:01Elon Musk avec SpaceX et Jeff Bezos avec Blue Origin,
18:03les deux milliardaires se livrent une véritable bataille pour dominer l'espace.
18:07Le premier étage a été lancé,
18:08l'autre a été déployé,
18:09l'autre a été déployé,
18:10l'autre a été déployé,
18:11l'autre a été déployé,
18:12l'autre a été déployé,
18:13l'autre a été déployé,
18:14avec Blue Origin,
18:15les deux milliardaires se livrent une véritable bataille pour dominer l'exploration spatiale,
18:18chacun suivant des stratégies différentes.
18:21Hollywood en deuil.
18:22Mercredi, le cinéaste américain David Lynch est mort à l'âge de 78 ans.
18:25Considéré comme une figure majeure du cinéma indépendant,
18:28il n'a réalisé que 10 films en 30 ans de carrière,
18:30mais la plupart sont des films cultes,
18:31comme Elephant Man,
18:32Mulan on Drive,
18:33et surtout Sailor et Lula,
18:34une romance qui lui a valu en 1990 la palme d'or au Festival de Cannes.
18:38C'est une page du cinéma qui se tourne,
18:40et pendant ce temps, Donald Trump voudrait en écrire une nouvelle.
18:42Jeudi, le président investi dans quelques jours a nommé les acteurs
18:45Sylvester Stallone,
18:46John Voight
18:47et Mel Gibson,
18:48ambassadeurs spéciaux à Hollywood.
18:49Donald Trump souhaite que ces trois vedettes donnent au cinéma américain
18:52un nouvel âge d'or.
18:53Ils ont en commun d'être sympathisants républicains
18:55dans une capitale du cinéma dominée par la gauche démocrate
18:58et d'avoir une renommée assurée par de longues carrières brillantes.
19:05Ce soir, tête à clash,
19:06et demain, dans le samedi politique,
19:07Élise Blaise reçoit le député européen Thierry Mariani
19:10pour évoquer l'affaiblissement de la France
19:12dans un monde qui bascule.
19:14Dimanche, contre-enquête et terre de mission.
19:16C'est la fin de cette édition.
19:17Merci de votre fidélité.
19:19A lundi.

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