• il y a 18 heures
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##BERCOFF_DANS_TOUS_SES_ETATS-2025-01-16##

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Transcription
00:00...
00:02-"Sud Radio", Berkhoff, dans tous ses états.
00:05...
00:06-"Nous sommes en guerre".
00:08-"Donald Trump est un showman, c'était une star de la télé
00:10avant qu'il soit président".
00:12-"J'aimerais que les gens puissent aller où ils veulent,
00:14dans n'importe quel pays, c'est comme les oiseaux,
00:17c'est comme si les oiseaux, à la fin, ils volent".
00:19...
00:20-"C'est parti de l'Amérique, là, on va se dire".
00:23-"Bah oui, Amérique du Sud".
00:26-"C'est comme les oiseaux, c'est comme si les oiseaux,
00:29on va forer, forer, comme des dingues".
00:31-"Drill, baby, drill".
00:32-"Et d'un coup, t'as un grillage.
00:34Frérot, t'as pas le droit de sortir de là,
00:36tu peux pas aller dans l'arbre en face".
00:38-"Tu es fatigué, frère, tu es fatigué".
00:40-"Excuse-nous, c'est pas la France, c'est un peu bizarre".
00:42-"C'est incompréhensible, en fait, même moi, je comprends pas".
00:46-"Nous allons mettre en place la plus grande opération
00:48d'expulsion de l'histoire des Etats-Unis".
00:51-"Vous avez peur".
00:52-"Marseillais".
00:53-"Nous sommes en guerre".
00:54-"Oui, we are in war", c'est ce que dit Trump
00:57et c'est parti, c'est parti.
01:00Nous sommes à quatre jours de l'intronisation
01:03de Donald Trump comme 47e président des Etats-Unis,
01:08le 20 janvier prochain.
01:10Qu'est-ce qui va se passer avec toute cette équipe ?
01:13Musk, Tulsi Gabbard et compagnie, Robert Kennedy Junior,
01:17on verra, qui vivra, verra, puisque qui a voté a vu.
01:22Mais on va en parler avec Stéphane Bureau,
01:24le journaliste Stéphane Bureau,
01:25qu'on a toujours plaisir à recevoir.
01:27Et puis, nous allons parler de la cour des comptes,
01:30car la cour des comptes dit attention
01:33aux nouveaux réacteurs nucléaires EPR2,
01:36attention à l'expérience Flamanville, attention.
01:39Eh bien, on va en parler avec Fabien Mouglet,
01:42qui est notre expert en politique énergétique,
01:44qui a écrit La guerre de l'énergie aux élections de Roger.
01:47C'est plus compliqué que ça.
01:48Alors, est-ce que c'est la lutte finale
01:51entre le nucléaire et les énergies dites renouvelables,
01:54c'est-à-dire les intermittentes du spectacle ?
01:57On va le savoir, vous allez voir, ça va être pas mal du tout.
02:00Et puis, évidemment, les paires avec Sébastien Delogue,
02:03sur lequel on peut toujours compter.
02:05Alors, un sujet formidable, c'est Rima Hassan,
02:08qui congédie Mathilde Panot.
02:10Vous vous demandez, qu'est-ce que ça veut dire, ça ?
02:12Eh bien, vous allez voir, et qui avait prévu ça trois ans plus tard.
02:16On va retrouver des documents tout à fait intéressants de l'époque.
02:20Et puis, évidemment, qui va être président ?
02:22Va-t-il y avoir des présidentielles anticipées ?
02:25Eh bien, LFI est en train d'envoyer des invitations, comme on dit.
02:31Et pour l'émission culturelle, dans la culture dans tous ses états,
02:35on va recevoir quelqu'un d'assez formidable.
02:39C'est une très, très grande personnalité.
02:42Fauzi, Fauzia, pardon, Fauzia Koufid,
02:45qui a failli être présidente de l'Afghanistan,
02:48qui est maintenant en exil, bien sûr, à Londres,
02:50qui a écrit un livre tout à fait passionnant,
02:52« L'être à mes sœurs », avec Céline Alonso.
02:55Nous allons recevoir cette personnalité afghane
02:59pour parler du drame de l'Afghanistan.
03:01Et hélas, ce n'est pas d'hier.
03:04À tout de suite.
03:07Les Français parlent au français.
03:11Je n'aime pas la blanquette de veau.
03:13Je n'aime pas la blanquette de veau.
03:16Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
03:19Un éléphant, ça trompe énormément,
03:21mais un éléphant républicain, dans quatre jours,
03:24ça trompe de plus en plus énormément.
03:27Tout de suite, on en parle.
03:29Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
03:32Le fait du jour.
03:35It's fun to stay at the YMCA
03:39It's fun to stay at the YMCA
03:43Oui, oui, vous connaissez tout, je mettais un vrai MCA,
03:47avec la fameuse danse trompienne, une vraie danse d'éléphant,
03:50d'ailleurs, il faut bien dire.
03:51Alors, qu'est-ce qui va se passer ?
03:54Qu'est-ce qui se passe déjà, d'ailleurs ?
03:56Parce que ça fait quelques jours,
03:58Biel avant, bien évidemment, Trump ne peut pas s'empêcher de parler.
04:01Et ça fait à peu près trois semaines qu'il annonce déjà des choses.
04:05On en parle avec Stéphane Bureau.
04:07Vous êtes journaliste québécois, vous êtes créateur et émetteur
04:10de l'excellent podcast Contact,
04:11et vous êtes correspondant pour les affaires américaines de BFM TV.
04:15Alors, Stéphane Bureau, au fond,
04:18Bonjour, André.
04:19Bonjour, Stéphane, bien.
04:21Et au fond, alors, entre l'accord de Gaza, qui n'est pas encore fait,
04:26où chacun, Biden et Trump, revendiquent la chose,
04:31on en parlera,
04:32les prétentions qu'a de Trump en disant
04:36« Mais pourquoi le Canada ne deviendrait pas le 51e état des Etats-Unis ? »
04:39Le Groenland, bien sûr,
04:41et on voit que même le Premier ministre du Groenland en parle en disant
04:44« Mais écoutez, pourquoi pas l'indépendance ? »
04:46Le canal de Panama,
04:48et puis les auditions qui ont lieu actuellement au Sénat
04:51des futurs ministres de Trump.
04:55Alors, on a l'impression, Stéphane Bureau,
04:57que c'est du jamais vu.
04:59C'est du jamais vu, en effet.
05:01Je dirais, le premier précédent, c'est un président élu,
05:05mais donc pas encore aux manettes, qui emmène si large,
05:07vous disiez, trois semaines, je fais plutôt l'hypothèse
05:10qu'il a commencé à exercer le pouvoir le 6 ou le 7 novembre.
05:13Donc, le lendemain ou sur le lendemain.
05:15Le lendemain où il a été élu, vous voulez dire.
05:16Exactement, et il a une parole, c'est rare.
05:19J'aimerais qu'en France, ça soit vrai, une parole performative,
05:22parce qu'il faut voir qu'on cause beaucoup ici,
05:24et souvent on fait peu de choses.
05:25Alors lui, il parle et il fait bouger.
05:29C'est remarquable, c'est presque de la magie.
05:31Je vous donnerais comme premier exemple, il est pas mal,
05:33mais à l'endroit du Mexique et du Canada,
05:35puisqu'on parlait de cette idée de faire du Canada
05:37le 51e état américain.
05:41Très tôt dans cette période,
05:43il y a donc de transition.
05:44Il dit, il y a quelque chose qui cloche
05:46avec nos frontières canadiennes et mexicaines,
05:49immigration illégale, entrée massive de fentanyl.
05:52Il faudrait faire quelque chose.
05:53Donc, je vous annonce qu'au jour 1 de ma présidence,
05:56donc lundi après-midi, je signe un décret
05:59et j'imposerai unilatéralement des droits douaniers de 25 %.
06:03Résultat net des courses...
06:04Pour le Mexique et le Canada ?
06:05Oui, pour les deux.
06:07C'est une médecine costaude.
06:09Résultat net, d'abord, M. Trudeau, le premier ministre,
06:13s'est rapidement présenté à Mar-a-Lago
06:15pour aller plaider sa cause.
06:17Mal lui en pris, parce que depuis,
06:19le président se fout de sa gueule, très publiquement,
06:21en disant qu'il n'est que le gouverneur,
06:23et donc le premier ministre, du 51e état.
06:26Le Canada a déjà été gommé.
06:28Mais l'idée, c'est que le Canada a déjà promis
06:30de dépenser 2 milliards de dollars
06:32pour justement mieux verrouiller cette frontière
06:35qui, historiquement, n'est pas la plus poreuse,
06:37mais c'est vrai qu'il y a une immigration illégale
06:39qui passe par le Canada pour entrer aux États-Unis.
06:41Donc, déjà, les effets.
06:43Déjà, les effets.
06:44La présidente du Mexique a fait exactement la même chose,
06:46Mme Shinbaum, qui, quelques jours après la menace,
06:49disait, après une conversation avec le président élu,
06:52il faut voir que c'est le président élu,
06:54mais qui déjà est aux manettes,
06:56ça nous amène à ce qui s'est passé hier en Israël,
06:59mais... ou à Gaza, plutôt.
07:00Sinon, dans les deux territoires,
07:03ou dans le pays et le territoire,
07:05M. Trump obtient de la présidente du Mexique
07:09déjà des aménagements pour faire en sorte
07:12que la frontière soit sécurisée.
07:13Résultat, encore une fois, aussi, pour lui, positif.
07:16Il dit, j'ai gagné avant même d'avoir été officiellement...
07:19– Avant même d'exercer le pouvoir, oui, absolument.
07:21– Exactement. Et c'est, pour lui, bénéfice, pur bénéfice.
07:25Sa parole fait bouger les lignes.
07:27C'est arrivé hier, on l'a senti,
07:28beaucoup de tensions entre M. Biden et M. Trump,
07:31parce que qui, le premier, a annoncé l'accord de cesser le feu
07:34en disant, les otages, rentre à la maison,
07:37c'est M. Trump.
07:38– Avant M. Biden.
07:40– Avant M. Biden, peut-être parce que, dans les faits,
07:43tout n'était pas parfaitement réglé.
07:45D'ailleurs, on le voit encore ce matin, c'est très facile.
07:47– Oui, c'est encore très flou, très fagile.
07:48– C'est un peu flou, en effet.
07:50Mais M. Trump avait délégué M. Whitkoff,
07:53qui est son envoyé spécial au Proche-Orient.
07:55– Tout à fait.
07:56– Et il n'y a pas de hasard.
07:57Si le premier otage sera libéré, si tout va bien, dimanche,
08:01la veille de la sermentation du président Trump,
08:04on ne peut pas voir un hasard du calendrier.
08:07Ça fait 15 mois que l'administration Biden
08:09essaie pousseivement de trouver une solution.
08:13Et cette administration était, dès le départ,
08:15dans les blocs de départ disqualifiés auprès de M. Netanyahou.
08:18Alors, ça a été très difficile.
08:20– Très difficile. Alors, Stéphane Bureau, quand même,
08:22est-ce que c'est bien ?
08:22Parce qu'on pourrait se dire, mais qu'est-ce qu'il a,
08:25avant d'être intronisé, encore une fois,
08:27il est certes président élu, mais il n'est pas président de fait.
08:31Il le sera à partir du 20 janvier, dans quatre jours.
08:34Mais qu'est-ce qui fait qu'il lance ses fusées, ses scuds,
08:39Canada, Groenland, et on a vu les réactions, déjà,
08:43du premier ministre Panama, mais regarde,
08:46les réactions du premier ministre d'Allois,
08:47qui a la tutelle sur le Groenland.
08:50– Deux choses. D'abord, il y a la réaction du premier ministre
08:52du Groenland qui dit, vous savez, nous, on parle d'indépendance
08:56parce qu'il y a des discussions là-dessus au Groenland.
08:59Ça faisait partie, d'ailleurs, des voeux de la Saint-Sylvestre,
09:01je pense, du premier ministre.
09:03Alors, comme par hasard, le président élu dit,
09:05savez-vous, si vous avez besoin d'un coup de pouce,
09:07nous sommes là pour vous aider.
09:09C'est une vision, en fait, c'est l'incarnation
09:11de la destinée manifeste, le Manifest Destiny,
09:14cette idée de consolider l'Amérique du Nord,
09:17il y a une logique, et ça a été conçu et exprimé bien avant M. Trump.
09:22– C'est presque la doctrine de Monroe.
09:24– Oui, la doctrine de Monroe est cette espèce d'idée
09:26que l'Europe se tient loin de l'Amérique
09:28et que les Américains, entre eux, s'arrangent avec leurs petites affaires.
09:31– Mais avec l'environnement, quand même, voilà.
09:33– Mais j'ajoute qu'à la réaction du premier ministre du Groenland,
09:36il y a celle du ministre des Affaires étrangères danois,
09:39qui dit, savez-vous, ouais, on peut peut-être discuter,
09:43on peut peut-être trouver avec les États-Unis de M. Trump
09:46des solutions à quelques problèmes, quels qu'ils soient.
09:49Alors, ce que c'est de mieux sécuriser le Groenland,
09:51parce qu'on le sait aujourd'hui, le passage est ouvert,
09:54il y aura de la navigation,
09:55et c'est un peu la vision en creux que nous propose Trump.
10:00Il dit, bien, Canada-Groenland, c'est de sécuriser ce nouveau territoire
10:05qui, stratégiquement, est extraordinairement sensible.
10:08– Sans compter les mines, le sous-sol,
10:11les richesses du sous-sol du Groenland.
10:13– Il ne faut pas le dire, c'est un secret, André.
10:15Oui, évidemment, tant au Canada qu'au Groenland,
10:19il y a beaucoup de ces ressources précieuses.
10:22Et le Canada, déjà, a commencé à dérouler le tapis.
10:25Les premiers à être intéressés par ces ressources,
10:27ces terres rares, c'est le Pentagone,
10:30qui sait qu'on ne peut pas se fier sur la Chine.
10:33Évidemment, on est dans une guerre larvée avec la Chine.
10:36Alors, est-ce qu'on peut compter sur des Chinois ?
10:38– Donc, c'est pas mal d'avoir un voisin du Nord qui est quand même là.
10:42Et Stéphane Bureau, c'est assez passionnant.
10:44Et puis alors, je voudrais qu'on en parle un peu,
10:47notamment dans cet échange entre Justin Trudeau et Musk,
10:52à propos du Canada.
10:53Moi, ce qui me frappe aussi,
10:55je ne sais pas, il n'y a pas à s'en réjouir ni à en déplorer,
10:59mais c'est cette brutalité de ton,
11:00cette espèce de franchise absolument brutale qui dissait comme ça,
11:05et qui a l'air maintenant de contaminer beaucoup de monde.
11:08De contaminer ou de, je dirais, de faire du bien.
11:13– De teinter le discours de tous.
11:15Oui, c'est vrai qu'il a désinhibé la parole, M. Trump,
11:19pourrions-nous ainsi dire les choses.
11:21C'est clair que c'est assez cash.
11:23Entre M. Trump et ses adversaires politiques,
11:26même avec ceux qui l'affectionnent,
11:28il peut avoir des petits colibés à l'occasion.
11:32Musk, qui est aujourd'hui, qu'est-ce qu'il est ?
11:35Il est le meilleur conseiller,
11:36enfin le meilleur, probablement un des conseillers
11:39les plus proches de M. Trump.
11:41Il est un vice-président BIS.
11:44– Il est électron libre en même temps.
11:48– Et je vous dirais, à la blague, c'est aussi la première dame BIS,
11:52parce qu'il y a un bromance entre Trump et Musk qui est complète.
11:58M. Musk vit, mais il est à résidence à Mar-à-Lago
12:02depuis le 4 ou 5 novembre,
12:03très conscient de ce qu'il faut jamais
12:06n'être très loin de l'oreille de M. Trump.
12:09On dit souvent que c'est le dernier qui aura son attention,
12:12qui emportera le match, c'est réducteur et simplet, on est d'accord.
12:16Mais je crois que Musk a compris qu'il fallait être présent,
12:19qu'il fallait être là,
12:20ne serait-ce que pour être dans la pièce,
12:23quand une conversation s'établit entre Zelensky et le président Hu.
12:26– Et le président, absolument, d'être à peu près là.
12:28– Vous parlez de libérer la parole, tant est qu'elle était bridée avant.
12:32On le voit partout dans la culture aujourd'hui politique américaine.
12:35On parlait à micro fermé de ce qui s'est passé mardi,
12:37mais c'est formidable.
12:39Alors qu'on était à recevoir le futur secrétaire de la Défense,
12:44M. Exet, avec des questions, des échanges virils
12:47sur des choses aussi fondamentales
12:48que le fait qu'il ait, à répétition, trompé ses femmes.
12:51– Ses femmes, oui, il pouvait y avoir des questions hallucinantes
12:53sur sa vie privée, mais totale.
12:55– Il faut voir qu'il y a quand même un prétexte à tout ça,
12:57c'est qu'en 2017, il aurait, conditionnel, agressé sexuellement une femme,
13:02or la police jamais n'a retenu la plainte.
13:06Alors il se défend, mais ça ouvre évidemment immédiatement
13:09une autoroute pour le questionner,
13:11et là on est dans le hall aux hypocrites.
13:14– Sauf que justement un sénateur a répondu à ses collègues.
13:18C'est Molline, républicain de l'Oklahoma, qui dit
13:21« Je mets au défi les membres masculins du Sénat de me dire
13:26qu'ils n'ont jamais trompé leurs femmes
13:28ou ne se sont jamais présentés sur le plancher du Sénat
13:31en étant pas légèrement, en état d'ébriété. »
13:34Et là, soudainement, il n'y a pas eu un mot.
13:36Et quand je parlais du hall aux hypocrites,
13:38il faut voir qu'un des principaux sénateurs à questionner,
13:43mais avec force, le futur secrétaire de la Défense Exet,
13:46c'est le sénateur de la Virginie, Tim Kaine,
13:51ancien colistier de Madame Clinton.
13:55– De Madame Clinton, oui.
13:56– À répétition, a dû se pincer le nez
13:59pensant aux incartades de son mari.
14:02S'il y a quelqu'un qui, historiquement, a été montré du doigt
14:05pour ses aventures extra-conjugales, c'est un peu lui.
14:08Or, le colistier de...
14:10Et la pudibonderie dans le discours de M. Kaine,
14:14c'était un peu surréaliste, compte tenu que lui
14:16a fait beaucoup de compromis.
14:17– Je dirais, place à une hypocrisie tartufienne totale.
14:20– Oh oui !
14:22– Mais alors, Stéphane Bureau, pour avancer un tout petit peu
14:26et conclure là-dessus, donc, ça veut dire qu'il faut s'attendre.
14:29Alors, ce bruit ou cette rumeur des 100 propositions,
14:33est-ce qu'à votre avis, dans les 24 heures qui vont suivre le 20 janvier,
14:37il va y avoir une salve, une pétarade, un tsunami, je ne sais pas,
14:40de décrets, de prises de position, déjà en plus de celles
14:45qu'on a entendues jusqu'ici ?
14:46– Alors, il faut voir que déjà, des choses ont bougé
14:50parce que M. Trump a fait pression.
14:52On verra si dimanche, les premiers otages sont libérés à Gaza.
14:56Mais c'est une certitude, l'action commencera dans les minutes,
15:00sinon les heures, qui suivront la sermentation à Washington lundi.
15:04C'est à midi que ça se passe et c'est formidable
15:07parce que c'est comme du papier musique.
15:09Il y a M. Biden qui va quitter la Maison-Blanche,
15:12probablement aux alentours de 11 heures,
15:14pour ne plus jamais y revenir.
15:16L'équipe de la Maison-Blanche a le temps de la sermentation
15:21pour faire place nette.
15:22– Ah oui, tous doivent quitter leur bureau à midi, c'est ça ?
15:25– Tout doit être nettoyé et on doit être prêt au garde-à-vous
15:27pour recevoir le nouveau président.
15:29Alors, on préférera sans doute qu'il descende l'avenue Pennsylvanie à pied
15:32pour leur donner un peu de temps.
15:33Je ne sais pas si compte tenu de ce qu'on dit des risques sécuritaires,
15:36il faut voir qu'il y a quand même moins d'attentats.
15:38– Mais vous avez vu qu'il est question aussi qu'ils viennent dans un camion des déchets,
15:42dans un camion de la voirie américaine,
15:45puisque rappelons-nous que Biden avait traité les électeurs de Trump d'ordure.
15:49– D'ordure, oui.
15:50Et immédiatement, parce que c'est le roi du jujutsu, M. Trump,
15:55il avait réussi à renverser la vapeur en se présentant le lendemain
16:00avec son gilet orange et pas jaune, et aux commandes d'un camion.
16:06L'image était forte, l'image dans les derniers jours de la campagne avait fait rire.
16:11Et c'est un peu aussi la méthode de Trump.
16:13Il y a un deuxième, troisième degré qu'on a souvent mal perçu.
16:17À chaque fois que les journalistes qui le suivaient disaient
16:20« il vient de dire une horreur »,
16:22il établissait lui un contact avec ses électeurs qui comprenaient,
16:26avec le clef d'oeil appuyé.
16:27– « Non, c'est pas grave, c'est bien de le dire », etc.
16:28– C'est un gag, c'est un gag.
16:29Et il n'y a que les gens trop sérieux qui mordent à l'hameçon.
16:33Mais ça a fonctionné.
16:34Donc, à votre question, je vous dirais André,
16:36attendons-nous à ce que dans les minutes, les heures,
16:39beaucoup de choses, mais pas que le jour du 20 janvier.
16:42Ça sera le 21, le 22, des décrets.
16:45Un peu comme il l'avait fait en 2016, pour renverser certaines choses.
16:48Et du point de vue de ce qui vous intéresse particulièrement,
16:51les enjeux liés à la liberté d'expression,
16:54ce qui se trame, parce que le 19,
16:56ça sera coucher de soleil pour TikTok aux États-Unis.
16:59TikTok est interdit,
17:01puisque le réseau social ne sera pas vendu
17:04à une entreprise américaine pour se condenser.
17:06Quoiqu'il y ait eu des rumeurs que M. Bush peut-être était interdit.
17:09Mais donc, le 19, encore une fois, le calendrier est magnifique.
17:13La veille de la sermentation, TikTok va fermer le rideau aux États-Unis.
17:18Mais ça signifie beaucoup de contenu en ligne
17:20qui n'existera plus, qui ne sera plus distribué.
17:23Et M. Trump, qui était le premier à dire qu'il faut se méfier de TikTok,
17:27est aujourd'hui, de ceux qui disent qu'on ne doit pas s'en passer
17:30au nom de la liberté d'expression.
17:31On demandait à la Cour suprême d'attendre avant de rendre un jugement,
17:35pour qu'il ait, lui, le temps de sauver la mise, dit-il.
17:39Or, qui sera, à côté de lui, dans la tribune présidentielle ?
17:43Le patron de TikTok, Levin.
17:46Et parmi les décrets qui pourraient être signés lundi,
17:50si tant est que ça soit légalement possible,
17:52un décret de M. Trump pour faire en sorte de suspendre cette loi
17:57pour 60, peut-être 90 jours, afin de permettre à un acheteur
18:00ou trouver une autre solution pour que TikTok ne disparaisse pas.
18:03Écoutez, TikTok et tout le reste, on va suivre tout ça.
18:07Merci Stéphane Bureau.
18:08N'est-ce pas passionnant ?
18:09C'est plus que ça.
18:11C'est plus que ça.
18:11Alors, on se reparlera, je le pense.
18:13Les Français parlent au français.
18:17Les carottes sont cuites.
18:19Les carottes sont cuites.
18:25Intermittente ou pas intermittente ?
18:28Vous avez vu qu'on parle du matin au soir, du soir au matin.
18:31Mais n'importe comment de la transition énergétique.
18:34Les écolos, à la veste verte, sont vent debout.
18:37C'est le cas de le dire.
18:39Les autres disent, mais combien ça coûte ?
18:40Et puis, un rapport, là, qui vient de sortir de la Cour des comptes,
18:45dit, attention, attention au nucléaire,
18:48à la construction de six nouveaux réacteurs.
18:51On va en parler tout de suite avec Fabien Mouglet.
18:53Sud Radio, André Bercoff.
18:55Ça balance pas mal.
18:58Bercoff, dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
19:01Si par hasard, sur le pont des Arts,
19:04tu croises le vent, le vent fripon, prudence, prends garde.
19:07À ton jupon, si par hasard, sur le pont des Arts,
19:11le vent fripon, hein, Georges Brassens, le vent fripon.
19:14Mais quel est ce vent, effectivement,
19:15qui agite la Cour des comptes ?
19:20Alors, en quelques mots, juste, il dit, attention à une précipitation
19:24de la finalisation de l'investissement dans les réacteurs EPR2.
19:27Vous savez, c'est un réacteur, nouveau réacteur nucléaire.
19:30Ah, c'est encore flou,
19:33l'absence de devis finalisés entre DF et l'État.
19:36Risques financiers, rentabilité prévisionnelle du programme EPR2
19:40reste à ce stade inconnu, dit la Cour des comptes
19:44dans des propos rapportés par les échos.
19:48Et la Cour recommande de différer la décision finale d'investissement
19:51jusqu'à une meilleure clarification du financement
19:54et des goûts professionnels.
19:55Voilà, on dit, on ne sait pas les estimations.
19:59C'était basé à 64,4 milliards d'euros,
20:02et ce serait près de 80 milliards d'euros.
20:05Donc, Moscovici, Premier Président des comptes,
20:08a précisé lors d'une conférence de presse
20:10que ça pourrait excéder les 100 milliards d'euros.
20:13Alors, Fabien Mouglet, on vous a reçu, on vous reçoit toujours avec plaisir.
20:18Vous avez parlé de la transition énergétique,
20:19vous avez été l'un des premiers à parler des éoliennes,
20:23et de ce que ça veut dire pour l'intermittence du spectacle.
20:26C'est le cas de le dire.
20:27Qu'est-ce qui se passe aujourd'hui ?
20:29Pourquoi la Cour des comptes se met vent debout
20:32contre ces nouveaux réacteurs ?
20:34Je vais dire très clairement
20:37que le rapport de la Cour des comptes
20:41est sur la forme, sur la forme,
20:44un acte de guerre contre la souveraineté énergétique française.
20:48Carrément.
20:49C'est extrêmement grave,
20:51les déclarations qu'ont faites la Cour des comptes.
20:54Pourquoi ?
20:55Tout d'abord, parce qu'André Bercoff,
20:58nous sommes au moment où la France
21:01est en train de mettre au réseau Flamanville 3,
21:05le réacteur de nouvelle génération,
21:08le puits plus puissant, le plus puissant dans le monde,
21:12le plus puissant dans le monde, André Bercoff.
21:14Celui qui montre l'excellence,
21:17l'excellence de notre filière nucléaire.
21:21Et la Cour des comptes n'attend pas un moment calme
21:25pour diffuser un rapport qui dénigre notre filière nucléaire.
21:31Elle le fait au moment où la France montre son excellence dans le monde
21:36auprès de futurs potentiels clients.
21:38Oui, investisseurs.
21:40Et c'est là où il faut comprendre qu'au-delà des éléments de fonds,
21:44au-delà du fait qu'au sein de la Cour des comptes,
21:47il y a des personnes, évidemment, de qualité.
21:49Bien sûr. Il ne s'agit pas de généraliser.
21:52Ce rapport est une trahison.
21:53Ce rapport est un coup de couteau
21:55dans le dos de la filière nucléaire française.
21:58Et je pèse mes mots.
21:59J'ai suffisamment d'éléments sur la Cour des comptes
22:02pour pouvoir dire que malheureusement,
22:05la Cour des comptes est gangrénée,
22:07gangrénée par les antinucléaires pro-éolien.
22:11Et ce rapport n'est que la conséquence
22:13de cette infiltration d'institutions publiques
22:16comme l'ADEME, comme la Cour des comptes,
22:19comme d'autres institutions
22:21qui font exercer une activité officielle
22:26à des personnes qui jouent une route contraire
22:30aux intérêts de la France.
22:31Pourquoi préciser ?
22:32Ce sont des accusations aussi graves que vous lancez.
22:35Mais vous voulez dire qu'il y a une intention, un peu,
22:39de réduire, de ralentir un peu ce qui se fait
22:44avec le flamant 1300 et compagnie ?
22:46L'Agence internationale de l'énergie vient de dire,
22:49dans un rapport, que le nucléaire était en train de se renforcer
22:52dans le monde de manière spectaculaire.
22:53C'est un article de l'IBE de ce matin.
22:56La France montre son excellence avec Flamanville,
22:59qu'on va pouvoir vendre dans le monde entier.
23:02Et les jours au moment où on raccorde le réseau,
23:06la Cour des comptes, et j'ai là la synthèse,
23:10dit que la filière nucléaire française
23:14est loin d'être prête.
23:15Elle est loin d'être prête.
23:18Quel signal ?
23:19C'est faux pour vous ?
23:20C'est totalement faux.
23:21C'est un signal pour qui ?
23:24C'est un signal pour les potentiels clients
23:28des réacteurs nucléaires français d'EDF.
23:31Et pour qui travaillent ces gens qui écrivent ce rapport ?
23:35Pour Westinghouse, pour l'américain Westinghouse,
23:38pour la filière nucléaire de Donald Trump,
23:40ou pour la filière Rosatom russe de Vladimir Poutine,
23:44qui sont les principaux concurrents ?
23:46À qui profite le crime d'un tel rapport scélérat ?
23:52Parce que sur le fond, on dit...
23:54Vous ne pouvez pas dire et prouver
23:57que ces personnes travaillent pour Westinghouse ou pour...
24:00Absolument pas.
24:01En revanche, leurs actes ont des conséquences.
24:05Mais alors pourquoi ? Comment il se fait ?
24:08Je reviens à ce que vous disiez, Fabien Mouglet.
24:10Comment il se fait ?
24:11Je sais que vous avez échangé un certain nombre de mails.
24:15Qu'est-ce qui fait ? Il y a ce que vous dites,
24:17en tout cas ce que vous prétendez,
24:19c'est qu'il y a à l'intérieur même de la Cour des comptes
24:21ou d'autres organismes, des gens qui travaillent
24:23contre ce développement de la filière nucléaire en France.
24:27Tout à fait. La Cour des comptes est infiltrée par des gens antinucléaires.
24:30Et j'en ai pour preuve un échange de mail.
24:33Je peux tout à fait le produire.
24:34Et si, d'aventure, ils venaient me chercher,
24:36j'ai une correspondance de mail.
24:39L'année dernière, la Cour des comptes a publié un rapport sur l'éolien.
24:42Alors là, sur le rapport, il faut accélérer les investissements.
24:45Vous avez vu ?
24:46La Cour des comptes accélère les investissements sur l'éolien,
24:49mais il faut surtout ralentir les investissements dans le nucléaire.
24:52Et j'ai demandé à la présidente de la chambre,
24:55c'est la chambre 2e, et la section de la chambre
24:58qui est chargée de l'énergie, c'est la section 3.
25:00De la Cour des comptes ? De la Cour des comptes.
25:01J'ai donc écrit à la présidente de la chambre 2e
25:04de me donner la liste des rédacteurs de ce rapport
25:08qui favorisait l'éolien et qui disait qu'il fallait accélérer.
25:11Et figurez-vous, André Bercoff, que Mme Poder,
25:15à l'époque, elle n'est plus présidente,
25:17a souhaité ne pas me répondre,
25:19elle a souhaité ne pas me donner les éléments d'information
25:22de qui constituait la section 3
25:25qui était chargée de la rédaction de ce rapport sur l'éolien.
25:28On ne pouvait pas vérifier les conflits d'intérêt.
25:30Et par hasard, elle a laissé dans le mail
25:33le président de la section 3,
25:36M. Albertini, Jean-Paul Albertini.
25:40Et Jean-Paul Albertini, qui était donc le président de la section 3,
25:44chargé de l'énergie...
25:45Il rédigeait le rapport, c'est ça ?
25:47Celui qui rédige le rapport et le publie.
25:49Il était directeur de cabinet de Dominique Voynet
25:53lorsqu'elle était ministre de l'Environnement
25:55et qu'elle a fermé Superphénix.
25:58À ce moment-là, il était directeur de cabinet de Dominique Voynet.
26:01Il était directeur de cabinet de Dominique Voynet
26:03qui a été la fausse soyeur du nucléaire français.
26:06Son parcours est totalement lié à une politique anti-nucléaire.
26:11Mais...
26:13Lui a rédigé le rapport sur l'éolien.
26:16Et d'ailleurs, depuis, ils l'ont nommé président de la Cour des comptes
26:19en Haute-France, là où il y a plein d'éoliennes, probablement.
26:23Et Mme Poder, d'ailleurs, a été remplacée par une autre présidente de chambre.
26:27Et j'ai vérifié...
26:28Sur le rapport sur le nucléaire.
26:30Là, c'est Mme la rapporteure de ce rapport, j'ai vérifié,
26:33c'est Rislane Bidaoui.
26:36Rislane Bidaoui, qui était à la communauté de communes de Dunkerque
26:41avec le ministre, M. Vertryd, qui était pro-éolien.
26:45Et elle a participé à de nombreux colloques sur la transition énergétique.
26:49Vous savez, là où il faut mettre plein d'éoliennes, etc.
26:52Et elle a été nommée à la Cour des comptes.
26:54Et elle a déjà, dans ses interventions, des postures très pro-éoliennes.
27:00Mais le pire, le pire, André Bercov,
27:03c'est qu'à la Cour des comptes, vous avez une personne
27:06qui a été nommée après son passage à RTE.
27:10Il s'appelle François Brotte. Il a été nommé commissaire.
27:14Il a été maître spécial chargé de missions extraordinaires.
27:19C'est François Brotte.
27:21François Brotte, il a été nommé patron de RTE.
27:24Et il était le maître d'oeuvre, sous François Hollande,
27:28à l'Assemblée nationale. Il était député.
27:30Il était maître d'oeuvre de la loi de la baisse de la part du nucléaire
27:34à 50% et de la loi d'accélération des éoliennes.
27:38Au sein même de la Cour des comptes, vous avez un ensemble d'agents.
27:41Et j'ai vérifié sur LinkedIn, il est toujours conseiller maître
27:46en services extraordinaires à la Cour des comptes aujourd'hui.
27:49Alors il n'est pas, on va être très clair,
27:52il n'est pas membre de la section 3 de la chambre 2.
27:54– Donc ce n'est pas lui qui a rédigé ce rapport, soyons clairs.
27:57– Il n'est pas, d'après les informations que j'ai pu avoir,
27:59parce qu'il ne me donne pas les informations,
28:02mais j'ai quand même des informations.
28:04Mais c'est quand même assez extraordinaire
28:07qu'une juridiction ne daigne pas donner les rapporteurs
28:13et les noms des personnes qui rédigent un rapport.
28:16Je trouve ça absolument dingue.
28:17Alors il faut être honnête, depuis mon intervention par mail
28:22à la Cour des comptes, il y a eu le changement de la présidente
28:25de la deuxième chambre de la Cour des comptes,
28:27et le rapport sur le nucléaire est devenu, n'est plus anonyme.
28:32Et là ils ont commencé à expliquer qui les avait auditionnés,
28:35qui l'avaient rédigé, puisque j'ai pu découvrir
28:37Mme Rislane Bidaoui était intervenue.
28:40– Alors juste Fabien Bouglet, je voudrais revenir au fond,
28:44quand ils disent ça coûte très cher, 80 milliards d'euros,
28:48ça peut excéder les 100 milliards d'euros,
28:50vous vous dites, mais attendez, c'est une goutte d'eau par rapport au reste.
28:53Alors expliquez-nous, parce que nous quand on entend 80 milliards, 100 milliards,
28:57c'est quand même…
28:57– Parce que d'abord 23 milliards, le coût de Flamanville,
29:00c'est une tête de pont,
29:04c'est-à-dire on essuie les plâtres, on coûte le numéro zéro,
29:09c'est comme dans n'importe quel projet,
29:11c'est une tête de série, c'est-à-dire qu'en fait les 23 milliards
29:15qui ont coûté Flamanville, il faut le mutualiser
29:17avec les 6 ou 12 ou 15 qui vont venir, parce qu'ils seront identiques.
29:21Ensuite 80 milliards, c'est absolument pas choquant,
29:25une centrale nucléaire fonctionne 60 à 80 ans aux États-Unis,
29:31et donc elles sont amorties, ce coût est amorti en 20 ans, en 25 ans.
29:35Une éolienne, on a dépensé, la Cour des comptes a établi
29:39qu'on avait dépensé 120 milliards dans les énergies renouvelables
29:42dans un rapport de 2018.
29:43– Vous voulez dire la France a dépensé 120 milliards ?
29:45– Plus que 120 milliards, parce que c'était en 2018, il y a 6 ans.
29:49– Il n'y a pas eu depuis…
29:50– Il n'y a pas eu un rapport…
29:51– Il n'y a pas eu les chiffres d'aujourd'hui…
29:54– Non, il y a eu un rapport de Julien Aubert qui dit que le coût des éoliennes
29:59de 90 milliards a représenté le coût de l'intégralité
30:04des 58 réacteurs nucléaires construits en France.
30:08– Depuis toujours, enfin, depuis le début.
30:10– Et les nucléaires représentent 40% du mix énergétique,
30:13et les éoliennes 1,5% du mix énergétique.
30:17– Vous voulez dire 45% le nucléaire…
30:19– 90 milliards…
30:20– 90 milliards et…
30:22– Éoliennes 1,5 milliard, 90 milliards, plus de 90 milliards.
30:26C'est vous dire que c'est une mauvaise foi affligeante,
30:29c'est un acte de trahison de la France.
30:32100 milliards pour 6 réacteurs nucléaires,
30:35mais ce n'est pas grand-chose au contraire.
30:37Pourquoi ? Parce qu'on va créer une filière qui va produire de l'énergie,
30:40qui va être amortie sur de nombreuses…
30:42Oui, on aurait pu prendre les chiffres quand on a fait le plan Messmer en 1974,
30:47les 13 premiers réacteurs nucléaires, peut-être qu'on aurait considéré,
30:51c'était des milliards de francs à l'époque, mais 20 ans après,
30:55vous savez ce qui s'est passé ?
30:57Eh bien, c'était amorti et on va dire 15 ans après le début
31:01de la construction des réacteurs nucléaires,
31:03la France avait l'électricité la moins chère d'Europe.
31:08Et la facture d'électricité des Français baissait.
31:11– Et oui, et on sait qu'on en est aujourd'hui,
31:14juste on va reprendre avec vous Fabien Bouglet,
31:16juste après une petite pause, à tout de suite.
31:19Sud Radio, Bercoff dans tous ses états, midi 14h, André Bercoff.
31:24La guerre de l'énergie bat son plein, comme vous voyez,
31:27on en parle avec Fabien Bouglet d'ailleurs qui a écrit
31:29même la guerre de l'énergie aux éditions du Rocher, entre autres livres.
31:34Alors aujourd'hui, on a l'impression, mais vraiment c'est la guerre,
31:37comme dit Emmanuel Macron, depuis 4 ans, 4 ans et demi,
31:41entre effectivement ceux qui disent, écoutez, arrêtons avec les éoliennes,
31:45arrêtons avec les énergies intermittentes, on voit ce que ça donne,
31:50et puis allons-y sur le nucléaire.
31:53Et au fond, est-ce que cette guerre, pour vous très rapidement Fabien Bouglet,
31:57est-ce que cette guerre, elle est gagnée, elle est perdue, pour qui ?
32:00– En fait, le rapport de la Cour des comptes fait partie de cette guerre,
32:04pour ralentir le nucléaire français, ce sont des officines
32:07qui ralentissent le nucléaire français et qui veulent encore vendre les éoliennes.
32:11Mais effectivement, la guerre entre le nucléaire et l'éolien est finie,
32:15le nucléaire va l'emporter, l'éolien va disparaître en France,
32:20on a eu ces 80 parlementaires qui ont demandé l'arrêt des subventions aux éoliennes,
32:24et on voit que le mouvement mondial est un mouvement extrêmement fort,
32:27puisque Donald Trump vient d'annoncer la fin des éoliennes
32:31et du financement des éoliennes aux Etats-Unis,
32:34mais ce qui est beaucoup plus important, c'est de voir ce que fait la finance,
32:38et les principales banques américaines, ainsi que BlackRock,
32:42qui est un fonds d'investissement,
32:44– L'immense BlackRock qui est le plus grand actionnaire du monde.
32:45– Le plus grand fonds d'investissement qui était fortement investi
32:48dans la transition énergétique, vient d'annoncer il y a quelques jours
32:52qu'il allait mettre fin au plan climat et à son association du plan climat net zéro,
32:59ça veut dire que concrètement, ils vont arrêter de financer les boîtes
33:04qui sont investies dans les éoliennes et les énergies intermittentes.
33:06– Donc les investisseurs eux-mêmes…
33:08– Eh bien, ça se traduit d'ailleurs en bourse, puisque Vestas, Orsted,
33:13ils ont perdu entre 70 et 80% de leur cours de bourse
33:17depuis quelques années, on a une chute spectaculaire,
33:21on en a déjà parlé dans cette antenne, mais c'est en train de se traduire concrètement,
33:25et on a là le chant des signes, mais par contre il faut se méfier,
33:30parce que ce rapport de la cour des comptes, il dit on n'est pas prêt,
33:34on n'est pas encore opérationnel, ils veulent faire traîner les choses,
33:40mais au service de qui ?
33:41Au service non seulement de la filière russe ou de la filière américaine nucléaire,
33:45mais aussi de la filière chinoise, qui est en train d'attendre son heure,
33:51et qui pourrait bien surpasser les filières nucléaires russes et américaines.
33:55– On va voir Fabien Mouglet si les chants désespérés sont les chants les plus beaux à suivre.
33:59– Voilà, mais en tout cas…
34:01– Sud Radio Bercov dans tous ses états.
34:03– Il est évident que l'on va l'emporter, et je suis très optimiste sur ce sujet.
34:07– Très bien.
34:08– Ajoigne la zéphale ma bande, casse-toi tu pues, et marche à l'ombre.
34:14– Alors, pourquoi casse-toi tu pues et marche à l'ombre ?
34:17Écoutez, il s'est passé quand même quelque chose de très étonnant.
34:20Il y a quelques jours, il y avait un meeting où il y avait Rima Hassan,
34:25vous savez, députée européenne, LFI, la France Insoumise,
34:30et puis il y avait Mathilde Panot, qui, je le rappelle,
34:35ont été entendues le 31 avril 2024 par la police
34:38dans le cadre d'enquêtes pour apologie du terrorisme,
34:41ouvertes après des propos liés à la guerre au Proche-Orient.
34:43Mais il s'est passé quelque chose d'assez étonnant.
34:46Écoutez, pendant ce meeting, écoutez Mathilde, je vais dire,
34:52écoutez Rima Hassan devant la mine, alors on est à la radio,
34:56je ne peux pas vous le montrer, la mine, quand même,
34:58un peu déconflite de Mathilde Panot.
35:01– L'antiracisme a besoin de voix et de visages incarnés,
35:06et non pas de porte-parole éloigné de ses réalités.
35:09– Cette époque du porte-parole est révolue,
35:18nous la voulons derrière nous, car tout ce qui est fait sans nous
35:25est fait contre nous.
35:28– Eh bien, tout ce qui est fait sans nous est fait contre nous,
35:31c'est assez étonnant, parce que ce que dit Rima Hassan,
35:34il faut écouter les personnes, quelque soit ce que vous pouvez penser d'elles,
35:38elle dit l'antiracisme a besoin d'incarnation et pas de porte-parole.
35:42Qui est l'incarnation ? Moi, Rima Hassan, et puis d'autres.
35:45Qui est le porte-parole à autoproclamer ?
35:47Mathilde Panot et, quand même, quelque part, la France insoumise.
35:52C'est-à-dire qu'on est allés, on a regardé,
35:55maintenant écoutez, écartez-vous, c'est à nous de prendre…
36:00Ça rappelle quand même quelques exemples historiques,
36:03où on a marché la main dans la main, rappelez-vous ce qui s'est passé,
36:07avec l'Iran, le Toudé, le parti communiste qui a été écrasé en 15 jours
36:12par les partisans de l'Ayatollah Khomeini.
36:15Alors, on n'en est pas là, mais c'est intéressant quand même.
36:17Et on voyait vraiment à la tête de Mathilde Panot
36:20qu'elle avait compris qu'un temps était révolu.
36:25Et ce qui est intéressant, c'est que nous avons retrouvé
36:28un document formidable qui est la fondatrice des Indigènes de la République,
36:33qui est la militante indigéniste Rui Uriah Boutelja,
36:36qui a écrit des livres très parlants là-dessus.
36:39Et alors, qu'est-ce qu'elle disait Uriah Boutelja en 2021 ?
36:43Vous voyez, ce n'est pas vieux, c'est il y a trois ans.
36:45Et elle parlait de tout cela et elle disait ceci,
36:49écoutez, par rapport à la France insoumise
36:52et par rapport à Jean-Luc Mélenchon, écoutez.
36:54– J'ai été peut-être un peu trop négative tout à l'heure,
36:57parce que dans ce magma, il y a un butin de guerre qui s'appelle Mélenchon.
37:01– Oui, en plus.
37:02– Il y a un butin de guerre, on revient de loin mon ami.
37:04– C'est bien.
37:06– On revient quand même de loin, c'était quand même un espèce de laïcard de dingue.
37:10Je veux dire, il dit quand même des choses qu'il n'aurait pas dit il y a 15 ans,
37:13et moi je pense que c'est un travail politique.
37:14– Voilà, c'est très très intéressant, on a un butin de guerre,
37:19Mélenchon comme butin de guerre des Indigènes de la République.
37:23Eh oui, on ne peut pas considérer ça comme rien, c'était un laïcard de dingue,
37:28et regardez aujourd'hui comment il parle Mélenchon, c'est très intéressant.
37:31Mais elle continue, dans la même année, écoutez.
37:35– En tant que non existante, en tant que quelqu'un qui n'existe pas politiquement,
37:40de dire qu'on n'a aucun autre choix que de le soutenir à fond jusqu'aux législatives.
37:45Là, pour moi, il n'y a aucune discussion, c'est-à-dire qu'il faut qu'on mène ce combat
37:49de telle manière à ce que Mélenchon et l'Union populaire
37:52aient la place la plus grande aux législatives.
37:55Donc ça c'est une chose, maintenant ça c'est pour le très court terme,
37:58mais tout de suite après les législatives,
37:59et moi je pense et je suis assez convaincue du fait que toutes les tendances
38:03dont tu parlais tout à l'heure, le laïcardisme, la blanchité en fait,
38:07elle est très présente dans cette organisation.
38:10Donc ça, on ne peut pas l'oublier, on ne peut pas faire abstraction de ça,
38:14du fait qu'effectivement, comme tu l'as dit tout à l'heure Wissam,
38:17il y a beaucoup de gens dans les quartiers qui sont allés voter pour lui,
38:19mais ça c'est juste un geste, mais ça, à aucun moment,
38:23il n'a le droit ou il ne peut croire qu'ils lui sont acquis.
38:26Voilà, nous les blanchités, les laïcards, on les voit bien,
38:30dit Ourya Boutelja en fait, c'est ça, c'est très intéressant.
38:33Elle dit bon, on les voit bien la France insoumise,
38:35mais écoutez, nous on va aider parce que c'est le butin de guerre,
38:38on va aider pour les législatives, je rappelle c'est 2022, 2021, 2022,
38:42mais après, il faut leur dire, rien n'est acquis.
38:45Très très très intéressant pour les batailles à venir, voilà.
38:49C'était un document, c'était un document qu'il fallait que vous ayez
38:53et que vous méditez là-dessus.
38:56Bonjour André Bercoff, on va se retrouver dans un instant
38:59sur Sud Radio, dans la culture, dans tous ces états,
39:01et aujourd'hui, nous allons recevoir une femme exceptionnelle,
39:05il faut le dire, Faouzia Koufi, la première femme
39:08à avoir été vice-présidente du Parlement en Afghanistan
39:11au début des années 2000.
39:12André, depuis plus de 20 ans,
39:15elle mène un combat sans relâche contre les talibans.
39:17Elle a été contrainte à l'exil en 2021,
39:20quand ils ont pris le pouvoir, depuis elle vit en Angleterre,
39:24où chaque jour, elle lutte pour ses sœurs afghanes
39:27qui sont muselées, comme vous le savez, par le régime.
39:31Sa vie, son combat pour les femmes,
39:33elle va nous le raconter dans un instant sur Sud Radio.
39:36Restez avec nous.
39:37Voilà un livre passionnant.

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