• il y a 9 heures
Le Premier ministre a tendu la main à la gauche qui pourrait accepter de ne pas le censurer si l'application de la retraite à 64 ans était suspendue. Mais une partie de la gauche craint un jeu de dupes tandis que la droite est vent debout. Quant au camp présidentiel, il hésite, au même titre que le RN.

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Transcription
00:00Mais ce n'est pas simplement le problème des idées qu'avec Laurent Wauquiez et avec mes collègues de la droite républicaine, on porte,
00:05c'est le problème de l'État financier, de la France, parce qu'il y a une réalité qui est incontournable et qui s'impose à tous,
00:11c'est qu'on a un déficit colossal, c'est qu'on doit lever cette année 300 milliards d'euros de dettes, on va être les plus gros emprunteurs de toute l'Europe,
00:20c'est qu'on va avoir un déficit pour 2024 qui va dépasser les 6,1%, que pour cette année on espère simplement le réduire à 5,4%,
00:27et que pour réussir à adopter un budget de redressement des finances publiques, on nous propose d'adopter une mesure qui viendrait dégrader les finances publiques de la France.
00:35Donc moi, je ne vois pas comment est-ce qu'on peut accepter quelque chose qui va dans cette direction-là.
00:39Si en revanche, on nous dit, à l'issue d'une discussion, il va être possible de trouver un meilleur accord sur les retraites,
00:45et qu'ils, financièrement, ne viennent pas dégrader, voire viennent améliorer le financement des retraites de nos compatriotes...
00:52Donc suspension de 6 mois, en espérant un résultat différent, vous seriez pour ?
00:56Il n'y a pas de suspension qui ne dégrade pas l'état des finances de la France.

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