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00:00C'est Paris.
00:1418h22, on se retrouve sur CNews et sur Europe 1.
00:17J'évoquais dans mon petit édito tout à l'heure
00:19le sort de la réforme des retraites.
00:21Gauthier Lavoie, que va-t-il se passer demain
00:23pendant le discours de politique générale de François Barreau ?
00:25Va-t-il accéder aux demandes de la gauche
00:28pour suspendre cette fameuse retraite
00:30adoptée par Mme 49-3 ?
00:32Qui est dans le gouvernement de François Barreau, je vous rappelle.
00:34Et qui va prononcer demain
00:36le discours de politique générale de François Barreau au Sénat
00:38puisqu'elle est numéro 2 du gouvernement.
00:40Ça aurait été cocasse qu'elle demande
00:42la suppression de la réforme.
00:44Ce qui serait extraordinaire...
00:46On parle d'Elisabeth Borne.
00:48C'est demain, potentiellement.
00:50Un vitrage n'est pas fait.
00:52Elisabeth Borne va peut-être prononcer un discours
00:54dans lequel elle suspend sa propre réforme.
00:56Gauthier, parce que nous avons une équipe qui est
00:58transit-froid et qui nous attend devant
01:00Matignon avec Elodie Huchard et Fabrice Elsner.
01:02Ne leur piquez pas tout ce qu'ils doivent dire.
01:04François, ma chère Elodie, qu'est-ce qui s'est passé
01:06autour de François Barreau cet après-midi ? Expliquez-nous.
01:10Écoutez, Laurence, au moment où je vous parle,
01:12François Barreau, Premier ministre,
01:14reçoit Yael Brune-Pivet et Gérard Larcher
01:16une réunion qu'il veut mettre en place
01:18de manière hebdomadaire, évidemment, qui a un goût
01:20particulier à la veille du discours de politique générale.
01:22Ce qu'on sait, en tout cas, c'est que
01:24le Premier ministre veut travailler seul
01:26et que rien ne fuite dans la presse.
01:28Il ne veut pas faire confiance trop facilement.
01:30Il ne veut pas que les journalistes soient au courant de tout son discours
01:32avant même qu'il le prononce.
01:34Et puis, vous parliez, évidemment, de la question épineuse
01:36des retraites. Faut-il qu'il cède à la gauche ?
01:38Mais surtout, à quelle gauche ? Puisque, on rappelle
01:40que le Nouveau Front Populaire est désuni sur la question.
01:42Pour le Parti Socialiste, peut-être
01:44qu'une suspension pendant six mois pourrait suffire.
01:46Pour la France Insoumise, ça ne va pas assez loin.
01:48Et puis, forcément, de l'autre côté de l'échiquier
01:50politique, à droite, on explique que ça serait tout simplement
01:52une gabgie budgétaire.
01:54En fait, ce que fait François Bayrou, concrètement,
01:56c'est compter les voix, les unes après les autres.
01:58À qui faut-il céder pour éviter
02:00une censure ? Évidemment, la partie
02:02n'est pas facile et, comme le disait
02:04justement Gauthier, très justement à l'instant,
02:06on aura peut-être un petit moment cocasse
02:08demain au Sénat, à 15h, où Elisabeth Borne
02:10pourrait annoncer la suspension
02:12ou l'abrogation de sa propre réforme.
02:14Il faudra justement bien guetter
02:16un petit peu, parce qu'on imagine que pour l'ancienne
02:18Première ministre, ça serait évidemment un aveu
02:20d'échec et de se retrouver à prononcer
02:22elle-même ce discours. Et évidemment, parfois, le destin
02:24est un peu farceur.
02:26Merci beaucoup Elodie Huchard. Prenez Fabrice Helsner
02:28et allez vous mettre au chaud. Je crois qu'il ne se passera pas
02:30grand-chose à Matignon ce soir. En tout cas,
02:32rien ne filtrera, comme vous nous l'avez bien dit.
02:34À gauche, est-elle prête
02:36à faire plier François Bayrou
02:38afin qu'il suspende la réforme des retraites ? Louis de Raguenel ?
02:40Eh bien, elle le souhaitait, mais
02:42c'est une partie de la gauche, puisque
02:44les troupes de Jean-Luc Mélenchon n'étaient pas du tout
02:46dans les discussions avec le gouvernement.
02:48Et donc, pour essayer de garder un tout petit peu la face,
02:50le Parti socialiste, les communistes, par exemple,
02:52étaient obligés d'être très maximalistes
02:54dans leurs demandes.
02:56Parce que la réforme des retraites,
02:58ils l'ont là, en travers
03:00de la gorge, même si elle est
03:02jugée insuffisante pour les troupes officielles.
03:04Ça n'a pas du tout assez long.
03:06C'est la seule réforme économique d'Emmanuel Macron
03:08des quatre dernières années.
03:10Vous exagérez.
03:12Déjà, non seulement, il ne va pas assez
03:14loin, mais attendez, on revient sur ce totem.
03:16Ce serait désespérant.
03:18Et là où c'est encore plus désespérant,
03:20ça montrerait qu'il n'y a absolument aucun
03:22cap politique dans l'esprit de François Bayrou.
03:24Parce que ce que vous gagnez à gauche, vous le perdez à droite.
03:26Comment ?
03:28Il ne cédera rien.
03:30En tout cas,
03:32c'est du petit calcul, c'est de la petite boutique.
03:34Et malheureusement, ce n'est pas un cap.
03:36C'est des dizaines de milliards.
03:38C'est des dizaines de milliards d'euros.
03:40Ce qui est clair, c'est que l'image qu'on renvoie
03:42ici, elle est catastrophique.
03:44Je vous rappelle que la France est le seul
03:46pays de la zone euro
03:48qui augmente ses déficits publics
03:50depuis trois ans. Le seul, il n'y en a pas d'autres.
03:52Même l'Italie, qu'on jetait aux orties,
03:54a réduit son déficit public
03:56de 7 à 3,8 %.
03:58En Italie, en 2025, ils vont même baisser
04:00les impôts de 30 milliards d'euros.
04:02Alors que nous, on va encore, malheureusement, les augmenter.
04:04Et donc là, on doit trouver justement 3 milliards.
04:06On n'y arrive pas. Donc imaginez,
04:08on est la risée du monde. Et d'ailleurs,
04:10il ne faut surtout pas oublier que
04:12vous êtes bien français.
04:14On aime bien se striférer la poitrine.
04:16Non, pas du tout. Moi, je suis réaliste. Moi, je dis la vérité.
04:18Il y a tellement de mensonges.
04:20Quand on dit suspension, que les Français sachent.
04:22Un suspension, ça n'existe pas en politique.
04:24C'est un abandon, c'est une abrogation.
04:26Aujourd'hui, vous avez 55 % de notre
04:28dette publique qui est détenue par des investisseurs étrangers.
04:30Ils ne sont pas arrivés comme ça par hasard.
04:32On a été les chercher. Il ne faut quand même pas l'oublier.
04:34Donc à partir de là, si demain,
04:36on annule,
04:38on gèle cette réforme des retraites,
04:40ça coûte combien ? L'annulation ou la suspension ?
04:42L'annulation sur une année, ça coûte 3 milliards.
04:44Et à terme, ça va coûter 16 milliards.
04:46Mais le problème n'est pas là.
04:48Là, on a 3 milliards. Mais si la croissance est déjà faible,
04:50elle va encore baisser,
04:52ça va coûter 10 milliards. Les taux d'intérêt qui augmentent,
04:54ça va coûter 10 milliards.
04:56Les 3 milliards, c'est quasiment rien par rapport
04:58aux conséquences en cascade que ceci va produire.
05:00Parce que là, je vous le dis, ce qui va se passer, c'est très clair.
05:02Si on gèle cette réforme des retraites,
05:04dans la semaine, dans les jours qui suivent,
05:06la note de la France va être dégradée
05:08et donc les taux d'intérêt
05:10qui ont déjà fortement augmenté vont continuer
05:12d'augmenter, ce qui va augmenter la charge
05:14d'intérêt de la dette. Mais surtout, ça va coûter cher
05:16aux Français. Parce que tous les taux d'intérêt
05:18de nos crédits, à la consommation, à l'immobilier,
05:20à l'investissement pour les entreprises,
05:22ça va augmenter, donc ça va casser
05:24l'actualité économique, faire du chômage.
05:26Et donc, c'est les Français qui vont payer. Ne l'oublions jamais.
05:28Oui, mais alors, ils n'en ont peut-être pas conscience.
05:30Il faut leur dire. Parce que ces erreurs-là, de nos dirigeants,
05:32c'est ce qui va nous faire, malheureusement,
05:34plonger dans une situation dramatique.
05:36Est-ce qu'il soit tout au long de l'abrogation ou la suspension
05:38de cette fameuse loi des retraites adoptée dans la Douleur
05:40en 2023 ? Écoutez les réponses.
05:42L'idée, c'est qu'il ne faut pas abroger la loi,
05:44il faut la conserver. Au contraire, il faut prolonger
05:46le temps de travail. Parce que finalement,
05:48actuellement, le problème, c'est qu'on a
05:50quatre retraités pour un actif.
05:52Il faut l'abroger totalement.
05:54Il faut l'abroger totalement. On voit des gens
05:56qui ont travaillé même très peu d'années
05:58et qui sont épuisés physiquement.
06:00Je ne sais même pas comment ils peuvent tenir jusqu'à
06:0264. Je pense que cette réforme,
06:04elle sert surtout à faire des économies sur le dos
06:06des pauvres. Pour les métiers pénibles,
06:08c'est sûr qu'il faut qu'ils réforment.
06:10Il faut qu'ils changent. Parce que
06:12les gens, ils perdent quand ils ont
06:1462, par exemple.
06:16Ça dépend des travaux.
06:18Les gens qui sont dans les travaux manuels,
06:20c'est un peu plus...
06:22Quand ils ont des carrières un peu plus courtes, ça part un peu logique.
06:24C'est intéressant parce que là, nos auditeurs,
06:26ils n'ont pas l'image. Donc, ils ne voient pas que
06:28la majorité des gens qui sont déjà des seniors
06:30se disent, oui, on peut augmenter.
06:32Puis les jeunes, ils disent, non, on ne peut pas aller
06:34jusqu'à 63, 70 ans.
06:36La vérité, c'est que les jeunes qui disent non
06:38cette trentenaire, il y aura
06:40trois autres réformes des retraites avant qu'elle y arrive.
06:42Donc, elle partira probablement à 67 ans.
06:44Il ne faut pas raisonner par rapport à ce point.
06:46Moi, c'est ça qui me gêne.
06:48Tout le monde raisonne par rapport à ça.
06:50C'est bien commun.
06:52Les gens voient bien qu'il y a un intérêt pour le pays
06:54et qu'on ne peut pas tenir comme ça.
06:56Vous savez bien. Même vous, regardez,
06:58vous ne raisonnez pas par rapport à vous.
07:00Vous avez déjà calculé votre âge de départ en France, Gauthier ?
07:02À 70 ans, vous serez encore là, Gauthier.
07:04Il faudra me faire partir, c'est différent.
07:06Attention.
07:08Il n'y aura pas de retraite.
07:10C'est ça le problème.
07:12C'est ça qu'il faut dire aux Français.
07:14La retraite par répartition, elle ne fonctionne que s'il y a assez d'actifs
07:16pour payer les actuels retraités.
07:18Aujourd'hui, dans la fonction publique, il y a autant d'actifs
07:20que de retraités. Ça coûte 30 milliards
07:22de déficit des retraites.
07:24Malheureusement,
07:26c'est ça le projet.
07:28Vous financez la retraite. Eric ?
07:30Le sujet est sur la table.
07:32Je rappelle quand même que la réforme des retraites
07:34commençait au sommet de ceux
07:36qui sont nés en 1961.
07:38Ceux qui étaient nés au premier sommet s'y échappaient.
07:40Vous savez, parmi...
07:42Elisabeth Born est née au premier sommet de 1961.
07:44Bon, ça, c'était le gag.
07:46Mais sur le fond,
07:48je pense qu'on ne pourra plus continuer à financer
07:50notre système par répartition.
07:52C'est mathématique. On va arriver
07:54à un actif pour un retraité.
07:56On va basculer peut-être en dessous.
07:58Donc, le sujet, c'est est-ce qu'on peut introduire ou pas
08:00une forme de capitalisation ?
08:02Ça, c'est un vrai sujet.
08:04Et si vous voulez, pour les jeunes générations,
08:06je ne sais pas si Gauthier Lebrecht l'a fait,
08:08mais il y a une explosion de souscription
08:10des PER, des plans d'épargne-retraite,
08:12parce qu'il y a plein de jeunes qui ne le voient pas.
08:14Je ne pense pas à la retraite.
08:16Maintenant, où le témoignage
08:18de la jeune femme était juste,
08:20c'est qu'il y a plein de métiers
08:22ultra pénibles,
08:24qui ne peuvent pas
08:26continuer à travailler jusqu'à 63-64 ans.
08:28Tout le monde est d'accord là-dessus.
08:30C'est la réalité.
08:32J'ajoute qu'un des sujets
08:34qui n'est pas traité, on verra demain,
08:36c'est d'accroître ce qu'on appelle
08:38l'employabilité des seniors dans l'entreprise.
08:40On vous en parle depuis 20 ans !
08:42À 55 ans, ils vous considèrent
08:44comme vieux !
08:46Il faut continuer à en parler.
08:48On a quasiment le taux le plus faible en Europe.
08:50Là, on n'est pas dans les meilleurs, on est dans les pires.
08:52Surtout, si vous maintenez dans l'emploi
08:54des gens qui ont 60 ans
08:56et que vous ne les virez pas parce qu'ils coûtent trop cher à 55 ans,
08:58ils continuent à payer des cotisations
09:00et surtout, ils ne touchent pas de retraite
09:02puisqu'ils sont encore dans l'emploi.
09:04On va écouter Edouard Philippe, juste après le rappel des titres de l'actualité.
09:06Lui, il est pour la retraite.
09:08Il est pour 67 ans.
09:10On écoute tout de suite Edouard Philippe, le maire du Havre,
09:12qui dit qu'il pense qu'une réduction
09:14de l'âge légal de départ en retraite
09:16relève de l'illusion et serait une très mauvaise idée.
09:18La vérité, c'est que
09:20partout en Europe, partout,
09:22quels que soient les gouvernements, lorsqu'il a fallu sauver
09:24les systèmes de retraite,
09:26cela s'est traduit par un travail plus long
09:28au cours de la vie.
09:30On n'a pas forcément envie de l'entendre, mais c'est un fait
09:32en Italie, en Espagne, partout en Europe.
09:34Et donc,
09:36tout ce qui va dans le sens
09:38de l'illusion et d'un retour
09:40en arrière, d'une suspension
09:42qui ne permettrait pas de gagner du temps
09:44mais qui conduirait
09:46immanquablement à accélérer
09:48la crise financière
09:50et la crise budgétaire, me paraît,
09:52de mon point de vue, une mauvaise idée.
09:54Voilà pour Edouard Philippe. Lui, il est pour 67 ans.
09:5667 ans.
09:58Dans une campagne présidentielle,
10:00ce que je vais vous dire, ça peut être vite un boulet au pied.
10:02Parce que s'il a dit
10:04qu'il était candidat, d'ailleurs, dans un moment qui avait posé
10:06question en pleine dissolution dans les colonnes du Point,
10:08s'il fait campagne sur le thème
10:10des 67 ans, évidemment,
10:12et que c'est répété tous les jours par ses opposants,
10:14ça peut lui coûter des points.
10:16Mais sur le fond,
10:18a-t-il raison ou a-t-il tort ?
10:20Chacun juge.
10:22Mais voilà, si on regarde
10:24la durée de vie qui augmente,
10:26il a plutôt raison.
10:28Dernier mot,
10:30le grand danger, la grande erreur de cette réforme,
10:32c'est de bloquer l'âge.
10:34Imposer 64 ans, on en a marre qu'on nous impose
10:36des choses. Donc ce qu'il faut faire, c'est que
10:38donner la possibilité
10:40aux Français de choisir.
10:42Et en fonction de votre choix, vous aurez une retraite en conséquence.
10:44Le problème, c'est que comme on est dans le déni
10:46de réalité permanent, on ne dit pas les choses aux Français.
10:48Voilà pourquoi cette réforme de retraite, elle est impopulaire.
10:50Et si, effectivement, on ment en permanence
10:52aux Français, on ne va pas comprendre. Il y a encore
10:54quelques semaines... Mais la réforme, à quel point vous êtes d'accord,
10:56est une meilleure réforme ? Bah évidemment !
10:58Encore une fois, j'ai milité pour ça, entre guillemets.
11:00C'est vrai qu'on doit avoir aujourd'hui
11:02un juste prix,
11:04entre guillemets, de ces retraites, et avoir
11:06une plus grande transparence au niveau de ce
11:08financement qui, malheureusement, n'est pas là.
11:10La seule solution, c'est la capitalisation.
11:12Il n'y en a pas d'autre.
11:14Je rappelle quand même que la
11:16capitalisation, au départ,
11:18c'est une invention, une idée de gauche.
11:20Et pas de droite. Qui existe d'ailleurs pour les fonctionnaires.
11:22Qui existe pour les fonctionnaires.
11:24La seule solution, il n'y en a pas
11:26d'autre, c'est la capitalisation.
11:28Pour aider la retraite par répartition, il faudra les deux.
11:30Bien entendu, ça c'est inévitable.
11:32Mais encore une fois, n'oublions pas que la France est le seul
11:34pays, le seul grand pays,
11:36dans l'Occident, qui n'a pas réformé
11:38son système des retraites. Alors je sais qu'on est le
11:40dernier village d'Astérix, mais quand même,
11:42à un moment, il faut être sérieux, il faut regarder la réalité en face.
11:44Et là, aujourd'hui, comme on ne dit pas les choses aux Français,
11:46mais même des gouvernements socialistes, le gouvernement
11:48espagnol...
11:50Il n'y a plus qu'en Espagne qu'il y a des élus de pouvoir.
11:52Le problème de politique, c'est le problème de bon sens.
11:54Mais ils sont passés à 67, c'est ça ?
11:5667, il s'est passé.
11:58Ils n'ont pas le choix.
12:00Vous croyez qu'on a le choix, nous ?
12:02Parce qu'on vit encore dans l'illusion
12:04de l'argent magique.
12:06On va pouvoir travailler moins, cotiser moins
12:08et avoir une retraite...
12:10Et quand Olivier Faure prend l'exemple de l'Espagne,
12:12Edouard Philippe lui répond sans cesse.
12:14La réforme des retraites à 67 ans
12:16prenait tout l'exemple de l'Espagne et de Pedro Sanchez,
12:18le socialiste.
12:20Je vois
12:22chez Edouard Philippe une sorte
12:24d'inflexion, si je puis dire, bariste.
12:26Qu'il s'agisse des institutions
12:28ou qu'il s'agisse de l'économie.
12:30Qu'il s'agisse du temps qui emploie.
12:32C'était la phrase définitive.
12:34C'est Raymond Barry, le bariste.
12:36Le bariste de François Perreault.
12:38Un mot.
12:40Juste une toute petite phrase.
12:42Le Fonds de réserve des retraites,
12:44qui a été créé par Lionel Jospin,
12:46est géré comme un fonds de pension.
12:48Malheureusement, il y a des obligations
12:50et des actions qui rapportent de l'argent
12:52à l'État.
12:54Le Fonds des retraites a été créé par Lionel Jospin
12:56et s'est géré comment ?
12:58Comme une merde capitalisation.
13:00Sauf qu'encore une arnaque,
13:02parce que ça devait permettre de financer
13:04les retraites.
13:06Allez, on va faire une petite pause.
13:08On remercie Louis de Ragnel qui va aller soigner son rhume.
13:10Et on accueille Alexandre Jardin.
13:12Je suis très heureuse de la cueillir.
13:14Alors lui, il est parti en guerre contre les ZF.
13:16Je suis sûre que vous savez ce que c'est.
13:18On va en parler parce qu'évidemment,
13:20il y a de quoi hérisser le poil.

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