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00:00Assalamu alaikum. Mame Birame, merci. Merci car l'oubli est le pire ennemi de la mémoire.
00:15Et très souvent, on a tendance à oublier. Donc quand on a quelqu'un qui écrit, qui nous permet de ne jamais oublier,
00:26ou en tout cas d'avoir un socle pour toujours se rappeler, c'est extrêmement important de le remercier.
00:32De le remercier parce que Mame Birame a écrit sur la jeunesse, mais en réalité, il fait partie aussi des acteurs de ce changement.
00:40Il a été pionnier, car tout le monde sait qu'il n'y a aucune révolution sans conscientisation.
00:49Il n'y a aucun peuple qui peut se développer ou changer sans que les citoyens ne prennent conscience.
00:58On a tendance à parler de patriotisme. Souvent je dis, pour être de bon patriote, il faut d'abord être de bon citoyen.
01:06Et les gens ont tendance à penser que les journalistes doivent être autres que des citoyens.
01:12Les journalistes sont d'abord des citoyens. Un bon citoyen, c'est celui qui est impliqué dans son pays, dans l'intérêt de son pays,
01:21que ce soit politique, que ce soit tout. Et Mame Birame en est un bon exemple, une belle illustration d'un bon citoyen
01:29qui, dans son service, dans son travail, prend ses responsabilités, dans ses chroniques.
01:35Il assume qu'il a fallu prendre position, lui, comme des confrères de Walfadry.
01:41N'ont fait que respecter l'adage qui dit « la voix des sans voix », c'est-à-dire parler pour les citoyens.
01:50Et c'est ce qu'ils ont fait. Ils n'ont pas pris partie, ils ont juste été des citoyens modèles.
01:56Ils ont accompagné cette révolution, ils ont accompagné ce changement.
02:02Maintenant, nous sommes là. Ce livre vient à son heure quand on parle de la jeunesse au pouvoir.
02:08Maintenant, la jeunesse doit payer. Elle a payé de lourdes sacrifices, déjà, mais elle va encore payer.
02:18Parce que si la jeunesse veut que ce pays change, il faut qu'elle comprenne que c'est elle qui va souffrir en premier.
02:25C'est elle qui doit renoncer à ses privilèges. C'est elle qui doit renoncer à tout ce qu'on n'avait pas demandé à nos ancêtres, à nos papas.
02:35Nos papas travaillaient, ils avaient la chance, on les met à l'école, ils avaient leur chance.
02:39Mais nous, cette nouvelle génération qui a déjà tant sacrifié, qui a déjà tant subi, c'est elle qui doit encore subir pour que ce pays change.
02:50Parce que quand Mohamed Béran parle de révolution démocratique, qu'est-ce qui a amené cette révolution démocratique ?
02:57C'est la prise de conscience des jeunes. Les jeunes qui ont compris qu'il fallait avoir leur pièce d'identité, qu'il fallait aller voter,
03:05qu'il faut répondre à l'appel des politiques, qu'il faut répondre à l'appel des mobilisations, qu'il faut s'engager, qu'il faut se battre,
03:12qu'il faut aller sur les vacances patriotiques, qu'il faut cotiser, qu'il faut marcher, qu'il faut pleurer, qu'il faut se battre,
03:18qu'il faut arrêter de prendre la mer, mais qu'il faut aussi subir. C'est pour ça que ce livre, Mohamed Béran, tu sais même pas ce que tu as fait,
03:27arrive au moment où cette jeunesse doit comprendre que pour être les héros de ce livre, il faut aussi continuer à payer des prix, des sacrifices.
03:41Parce que c'est comme ça qu'on devient des héros. La jeunesse sénégalaise est déjà héros. Elle est héros parce qu'elle est consacrée.
03:50Elle est héros parce qu'elle a réussi ce que tout le monde disait impossible. Elle a réussi.
03:58Mais pour être des héros immortels, il faut que cette jeunesse accepte de changer. Parce que le changement, ce n'est pas seulement pour les autres.
04:07C'est pour les autres. Donc Mame Béran,
04:12Gatiengala
04:17Gatiengala
04:20révolution
04:24façon de soutenir
04:59Il faut que
05:03il faut que
05:07qu'on soit conséquents avec nous-mêmes.
05:10Il faut aussi que le livre Mame Béran,
05:14qu'on l'accueille, qu'on l'accueille, pour que tu saches qu'elle a fait une révolution
05:21parce qu'on ne peut plus revenir en arrière. On a déjà, comme on dit, tellement tourné deux pages qu'on est obligé de finir le livre.
05:32On ne peut pas revenir en arrière. On ne peut qu'avancer. Avancer en se perfectionnant.
05:41Il y a
05:45mais
05:49parce que
05:53mais
05:56président de l'Assemblée Nationale.
06:01Du coup,
06:06l'idée
06:10injustice.
06:14Mais
06:18la visite d'église religieuse.
06:23Mais
06:26l'Assemblée Nationale
06:29jeunesse
06:37dirigeant
06:41également président de l'Assemblée Nationale
06:47président de l'Assemblée Nationale
06:52président de l'Assemblée Nationale
06:55président de la République du Sénégal
06:59président de la République du Sénégal
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