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Olivier Vial, directeur du CERU,  revient sur les réactions à la mort de Jean-Marie Le Pen : «On a une montée de la violence politique de l'extrême gauche».

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Transcription
00:00C'est plus inquiétant parce qu'en fait, on a beaucoup commenté ça en disant que c'était une sorte de dérapage,
00:04que c'était indécent, mais c'est plus que ça.
00:07Parce qu'en fait, derrière tout ça, on a quand même une montée aujourd'hui de la violence politique de ces gens-là,
00:13de cette aile de la politique, cette aile extrême gauche,
00:16qui effectivement assume le fait que pour certains, la violence, ils ont le droit légitimement d'être violents.
00:23On l'a vu effectivement dans ce qui a été dit, c'est-à-dire qu'après avoir dansé sur le corps de Jean-Marie Le Pen,
00:29ils ont appelé pour certains à la mort de Jordane Bardella et de Marine Le Pen.
00:34Mais on sait, il y a quelques semaines, c'était intéressant, il y a quelques semaines, aux États-Unis, on a vu où ça amenait.
00:39Ça amenait Louis-Jean Malone, qui était un activiste qui a tué un patron d'une société d'assurance.
00:47Et on a eu en France des partis politiques, notamment de lutte ouvrière, qui ont justifié ça.
00:53Effectivement, on a l'impression que quand on est d'extrême gauche, aujourd'hui, il y a des gens dont on peut justifier la mort
01:00et dont on peut justifier d'être violents contre eux.
01:02Et bien ça, je crois qu'il faut le prendre au sérieux, ce n'est pas simplement un dérapage.

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