Olivier Véran : «Je ne suis pas pour le grand remplacement de l'extrême droite, ni pour le grand renoncement de l'extrême gauche» - Vidéo Dailymotion

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l’année dernière

Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, au sujet de l'immigration clandestine : «Je ne suis pas pour le grand remplacement de l'extrême droite, ni pour le grand renoncement de l'extrême gauche».

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00:00 La question c'est que moi je ne suis pas pour le grand remplacement de l'extrême droite

00:03 ni pour le grand renoncement de l'extrême gauche,

00:06 voire de la gauche nupeste en général,

00:07 parce que maintenant elles sont tellement intimement liées.

00:09 Le Danemark a une histoire, une situation géographique

00:13 qui sont totalement différentes de la nôtre

00:15 et il n'est pas lieu évidemment d'envisager d'appliquer en France

00:18 les mesures qu'ils ont appliquées.

00:20 Mais ce que je constate c'est que la sociale démocratie danoise,

00:22 c'est-à-dire le centre gauche danois,

00:24 a opéré une mutation politique il y a de cela 7 ans

00:27 lorsqu'ils ont constaté que l'extrême droite était montée à 22%

00:30 et que l'immigration et l'intégration étaient des sujets de préoccupation

00:34 pour les Danois.

00:35 Ils ont décidé de répondre à ces préoccupations par des mesures concrètes.

00:39 Encore une fois je ne les commente pas et je ne les fais pas miennes,

00:41 mais le fait est que 7 ans plus tard l'extrême droite est passée de 22 à 2%.

00:46 Donc moi je combat l'extrême droite politiquement,

00:49 je suis un grand démocrate,

00:50 mon engagement politique s'est créé contre l'idée de l'extrême droite.

00:54 Et donc parfois pour combattre l'extrême droite

00:55 il faut aussi être capable de parler à ceux qui ont peur

00:59 et à qui l'extrême droite ne vend que de la peur et jamais de solution.

01:02 Donc c'est ça que je suis allé voir et encore une fois ce qui est intéressant

01:04 c'est que c'est la gauche danoise qui l'a fait.

01:05 Cette gauche qui siège d'ailleurs avec les socialistes au Parlement européen.

01:09 Moi j'ai dit à mes collègues danois

01:11 si vous avez parlé de ce que vous mettez en place

01:13 avec les gens avec qui vous siégez au Parlement européen,

01:15 non ce n'est pas le sujet.

01:18 Encore une fois on doit prendre à bras le corps

01:20 tous les problèmes qui préoccupent les Français

01:21 et donc il y a les inégalités sociales qui sont un sujet de préoccupation,

01:25 il y a la question de la transition écologique

01:27 qui est une vraie préoccupation,

01:28 le pouvoir d'achat et il y a la question de l'immigration et de l'intégration.

01:31 Je rappelle qu'il y a un projet de loi qui doit être présenté à l'automne.

01:35 Au-delà même de la question de ce projet de loi

01:37 qui est bien nécessaire et utile et efficace,

01:40 on ne doit pas hésiter à parler avec les Français

01:42 de ce qui aujourd'hui les percute, les perturbe,

01:45 parfois leur fait peur.

01:47 Il faut pouvoir avoir cet espace de débat.

01:49 [Musique]

01:52 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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