René témoigne en direct des obsèques de Jean-Marie Le Pen : «C’est un homme malgré les erreurs qu’il a pu faire».
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00:00Je suis bien avec un trinitin. Cher Thierry, avec René, merci d'être avec nous René.
00:06Pourquoi c'était si important pour vous d'être présent aujourd'hui aux obsèques de Jean-Marie Le Pen ?
00:10Je pense aussi de faire un certain honneur, de lui faire les adieux.
00:15C'est quand même un homme, malgré les erreurs qu'il a pu faire, un homme visionnaire.
00:21Et je trouve que pour moi c'était important.
00:27Qu'est-ce que vous voulez retenir de cet homme ?
00:29Surtout qu'il avait sa tête, il n'était pas facile.
00:34Mais de l'autre côté je pense qu'il a quand même vu les choses.
00:38Quand on pense aujourd'hui, comment le pays se trouve,
00:42d'une certaine façon il a presque un peu prévu ce qui s'arrive en ce moment.
00:48C'est marrant parce que vous parlez de visionnaire, un autre trinitin juste avant vous parlait de prophète.
00:53Il y a vraiment cette même ligne qui revient.
00:55Peut-être, je n'irai pas dans la religion.
00:58Mais oui, c'est sûr, il a vu ce qui se passe.
01:02Et surtout il est déjà très très tôt, on ne l'a pas écouté.
01:06Et maintenant on paye un peu les pots cassés.
01:10Vous me disiez René, vous avez été particulièrement ému par cette arrivée de Marine Le Pen,
01:15qui arrivait avec toute sa famille, vraiment le visage marqué par l'émotion.
01:19Qu'est-ce que vous avez ressenti à ce moment-là ?
01:21Surtout quand on perd son papa, c'est douloureux.
01:25Et surtout elle doit vivre ce qui se passe autour d'elle,
01:29qui n'était pas très beau je pense.
01:31Ça m'a touché.
01:33Je crois, pour rebondir sur vos propos, quand vous dites ce qui se passe autour d'elle,
01:37je pense que vous faites référence à ce qui s'est passé notamment à Paris et dans les grandes métropoles.
01:41Oui, je dois dire que je n'ai jamais vu une chose comme ça,
01:44qu'on peut faire la fête et qu'on peut faire la fête que quelqu'un meurt.
01:48Alors là, c'est vraiment, on est arrivé à un niveau beaucoup plus bas, on ne peut pas aller.
01:53Ça vous choque, ça vous rend triste, ça vous rend colérique ?
01:56Les deux, je dis. La France, c'est un grand pays, c'est un pays qui est civilisé.
02:01Et pour ça, c'est doublement dur.
02:04Ce n'est pas nécessaire des choses comme ça.
02:06On peut protester, on peut être d'un autre avis, mais pas de cette façon.
02:11René, ça fait plus de deux heures que vous êtes dehors,
02:14que vous assistez de loin, j'ai envie de dire, à cette cérémonie religieuse.
02:18Pourquoi vous êtes encore là alors qu'on n'entend rien ?
02:20On voit peu de choses, pourquoi c'est si important ?
02:22On parle avec des gens qui sont là et on voit que quand même,
02:26malgré que c'est vraiment pour la famille aujourd'hui,
02:29ça se passe en paix, on voit bien, c'est sûr, il y a de la sécurité.
02:33Mais j'espère qu'à Paris, ça va être la même chose après,
02:38qui va être plutôt douteux.
02:40Non, une solidarité quand même, malgré que sûrement,
02:46c'est des choses qui ont marqué en travers les médias.
02:51Il n'était pas très apprécié, je pense, et surtout de la gauche en France
02:56qui n'arrêtait pas de lui taper dessus.
02:59Moi, ça me dérange, je trouve ça pas très fair play.
03:03Et c'est pour cette raison, j'entends bien que vous êtes ici aujourd'hui.
03:06Oui, oui, absolument.
03:08Merci beaucoup René pour votre témoignage.
03:10De rien.