L'ancien député européen du FN, Bruno Gollnisch, a confié une anecdote sur ce que pensait Jean-Marie Le Pen des nombreuses accusations de dérapages visant ce dernier pendant les quatre décennies où ils se sont côtoyés politiquement.
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00:00Les discours de Jean-Marie Le Pen, ses interventions à l'Assemblée nationale française, au Parlement européen,
00:07ses publications, et car il a publié aussi, ça couvre des milliers, peut-être des dizaines de milliers de pages.
00:14Donc on ne peut pas réduire tout ce qu'il a dit, tout ce qu'il a fait, tout ce qu'il a organisé à ses seuls « dérapages ».
00:24Ceci étant, il y a une chose qui est certaine, c'est qu'il n'admettait pas, comme l'on dit aujourd'hui, le politiquement correct.
00:34Plus on essayait d'imposer une opinion fausse sous prétexte d'un unanimisme de façade, plus il avait plaisir à en prendre le contre-pied.
00:47Il m'avait dit un jour, plaisamment, « Oui, oui, on m'accuse de dérapage, de dérapage, mais enfin, quand on fait du ski, les dérapages, c'est comme ça qu'on progresse. »