• il y a 15 heures

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Transcription
00:00j'ai trouvé une certaine complaisance, de ceux que j'entends régulièrement combattre l'antisémitisme, donc à raison,
00:07mais une certaine complaisance sur Jean-Marie Le Pen, on minimise, et ici, on a dit que c'était quelques dérapages.
00:14Oui, c'est plus sur la... parce que comme il a disparu, voilà, c'est ça, je pense que c'est les termes d'usage,
00:19je pense que s'il avait été encore là, voilà, je pense que ça aurait été autrement.
00:25Est-ce que je voulais dire aussi, vous savez Cyril, pour toute l'équipe, j'entends aussi dire un peu des choses que je comprends,
00:32mais on n'est pas d'accord, mais je comprends les désaccords, quand j'entends que vous dites
00:36« je suis choqué par le rassemblement où ils ont fêté la mort de quelqu'un », je peux le comprendre,
00:42mais à contrario, quand on voit dans certains pays, quand il y a un Kadhafi ou un Saddam Hussein qui meurt et que le peuple se lève et est content,
00:50on n'est pas choqués. On n'est pas choqués quand on voit des dictatures tomber et que les gens se soulèvent et font une fête.
00:56Mais Jean-Marie Le Pen postulait au pouvoir.
01:02Oui, mais Kadhafi, c'est des milliers de morts, Saddam Hussein, ça n'a rien à voir aussi, c'est un dictateur de la pire espèce.
01:11Quand Le Pen dit « oh, vous savez, l'occupation allemande n'était pas si déshumaine, bon, il y a eu quelques bavures »,
01:19bien sûr, ça c'est inadmissible.
01:21On ne peut pas y passer ça. Je comprends que certains... Moi, je ne peux pas y passer ça, sincèrement.
01:25Je n'ai pas forcément de bord politique, mais des propos comme ça, moi, je ne peux pas.
01:31Et le pire, c'est qu'il n'a jamais demandé pardon. Encore, il s'excuserait, mais il n'a jamais. Il est mort avec ces phrases-là. Il est mort avec ça.

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