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Le président élu américain doit officiellement être investi le 20 janvier, mais il multiplie déjà les provocations diplomatiques à l'échelle internationale, et refuse désormais d'exclure le recours à la force militaire pour prendre le contrôle du Groenland et du canal de Panama.

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Transcription
00:00Donald Trump, il fait ce qu'il a promis, il a été élu sur une plateforme de America First et de redonner sa grandeur à l'Amérique.
00:05Mais ça va jusqu'au Groenland et au Panama ?
00:07Là, jusqu'où ça va, c'est la sphère d'influence et c'est ça ce qu'on doit se poser en termes de différentes puissances,
00:11que ce soit les Etats-Unis, la Russie et la Chine.
00:13Et on le voit, ces puissances-là, elles vont faire les gestes.
00:15Et si on n'avait pas Poutine qui nous avait déjà ouvert les yeux, là on comprend qu'en France et en Europe,
00:19on ferait mieux de privilégier notre zone d'influence qu'on a sans doute abandonnée si on regarde la Méditerranée, si on doit faire le parallèle.
00:24Mais aujourd'hui, Donald Trump, il est en train de jouer sur cet art de la négociation.
00:29On rappelle que ce n'est pas encore le président investi, il ne le sera que dans dix jours.
00:33Et il abat déjà ses cartes sur la politique internationale dans un but de pouvoir obtenir des résultats.
00:38C'est le deal-maker et c'est une nouvelle, un retour à ce réalisme dans la géopolitique et dans les relations internationales.
00:44Il faut qu'on en prenne conscience.
00:45Donc là, il n'y a pas de bien, pas de méchant.
00:47Il faut juste assurer des intérêts et ces zones, notamment du Groenland, elles vont être convoitées.
00:52On lui a posé la question hier, est-ce que vous pouvez exclure le recours à la force ?
00:56Il dit non, je ne peux pas.
00:57Là, à ce stade, on est aux déclarations.
00:59Il a un pouvoir ne serait-ce que symbolique en tant que président élu.
01:01Ce n'est pas un acte quelconque.
01:04C'est une phase de négociation de manière à ce qu'on puisse obtenir le meilleur résultat qui correspond à tout le monde.
01:10On rappellera juste pour le Groenland, ce n'est pas la première fois qu'il y a des demandes qui ont été faites.
01:13Jusqu'à Truman dans les années 40 avait déjà fait une proposition à 100 millions de dollars.
01:17On rappellera aussi que les États-Unis ont racheté l'Alaska parce qu'il y avait des menaces effectuées par d'autres puissances hégémoniques dans la région, notamment la Russie.
01:25Aujourd'hui, les menaces sont présentes et les États-Unis sentent qu'ils ont un intérêt stratégique.
01:31C'est ce pourquoi Donald Trump a été élu massivement.

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