• avant-hier
Revue de Presse du 7 Janvier 2025 avec Mouhamed Alimou Ba

Category

📺
TV
Transcription
00:00La nomination de Awaldia Tal au Cendra, Fadilu Keïta continue de contester.
00:07En effet, Fadilu Keïta se rébelle et dirige la fronde au sein de la galaxie Pastéfiens,
00:15malgré la sortie du guide suprême, sortie au Roland de mise au point.
00:20Vous le savez, non, Fadilu semble n'avoir rien à faire de l'appel à l'apaisement de son leader,
00:27Osmane Sonko, qui invite, vous le savez, les troupes à baisser les armes.
00:31Le DG de la CDC évite d'ailleurs son sac dans Vox Populi.
00:36Vox Populi en recueille le contenu.
00:39Quoi qu'il puisse se passer, dit Fadilu, nous nous devons du respect.
00:43Et le projet ne peut pas se résumer à la seule personne de Osmane Sonko,
00:47même si l'année le porte étendard.
00:49Nous sommes loin d'être dans le civisme ou des hommes qui acceptent n'importe quelle situation
00:58parce qu'ils sont DG, ministre ou autre chose.
01:01Si ce n'était pas pour une référence, ma propre mère me suffit amplement.
01:07Fadilu est le fils de Nafingom Keïta, vous le savez, ancien de IJE.
01:11Elle a dirigé l'OFNAC pour le quotidien.
01:13Donc, point de doute, Fadilu continue la rébellion au sein de Pastéfa
01:18Il refuse la paternité du projet à Osmane.
01:22Suffisant pour que le journal Point Actu écrive que Fadilu Keïta refuse la paternité du projet à Osmane Sonko.
01:28Pour le directeur de la CDC, la nomination d'Awa Bokarli est grave pour la viabilité du projet.
01:35Nos places au sein de Pastéfa ne nous ont pas été offertes, dit encore Fadilu Keïta.
01:41Dans le journal, les échos ont la réponse dans Sousambou, au nom de notre membre de Pastéfa, pour remonter les bretelles au DG de la CDC.
01:48Dans un post Facebook consulté et rapporté par le confrère, on lit ce qu'il suit.
01:54Désolé Fadilu, ce n'est pas conforme aux propos.
01:58Venir à Pastéfa en 2019 veut dire que ta position ne t'a pas été offerte.
02:02Non, loupé, cette position que tu occupes t'a été gracieusement offerte.
02:08Et ça mérite si la compétence, si la compétence, sur la compétence tu fais partie des moins capés.
02:16Wal Fadilu a conclu que désormais la crise est perceptible à Pastéfa.
02:20Le duo fait face au dictat des militants qui se prennent pour des actionnaires du projet,
02:25dont l'AS nous dit qu'il est donc Pastéfa qui court à mise à rude épreuve.
02:32Pour l'analyste politique Ibrahima Bahoum, interrogé par Wal Fadilu, Ousmane Sonko et Yomai Faïd sont trop dans l'émotion.
02:39Or, que l'on ne se met prennent guère, quand on est à la tête de l'État, les émotions sont toujours mauvaises, conseillère.
02:46On ne gouverne pas avec les affects.
02:48Le journal enquête pense que Sonko et Yomai se font piéger par les réseaux sociaux.
02:53Dans l'affaire Raqi Khan, là aussi les réseaux sociaux ont dicté le jeu politique.
03:00Jusque-là, secrétaire exécutif de la commission d'évaluation et de coordination des statistiques au Sénégal, Raqi Khan,
03:07a finalement cédé à la pression des Pastéfiens et a remis sa démission.
03:12Le journal tribune s'interroge alors sur l'avenir de la démocratie sénégaliste inventée par Sonko et Yomai
03:19et la peur de sortie de piste à quoi servent les compétences s'il faut forcément être politicien Pastéfien pour occuper un poste.
03:29Le journal député le confrère rappelle que le parti au pouvoir a pourtant dénoncé, lorsqu'il était dans l'opposition,
03:37la politisation de l'administration, ce qu'il est en train de faire depuis qu'il est à la tête du Sénégal en mars dernier.
03:45Le départ des troupes françaises d'Afrique à présent, la polémique autour de la décision qui a décidé de couper les ponts,
03:53Macron confie en tout cas que c'est la France qui a décidé de partir, de se retirer.
03:57Comme on est très poli, on leur a laissé la primeur de l'annonce, mais il a fallu les pousser à cette séparation,
04:05à lâcher le président de la France Emmanuel Macron.
04:08Mais on a oublié de nous dire merci, ce n'est pas grave.
04:12Fin de citation.
04:13Sonko qui répond, le journal Le Quotidien rapporte ses propos,
04:16aucune discussion ou négociation n'a eu lieu à ce jour.
04:19Si les soldats africains ne s'étaient pas déployés pour défendre la France,
04:24et bien celle-ci serait peut-être aujourd'hui sous la coupe allemande.
04:28Macron qui crie à l'ingratitude, Sonko lui rabat les caquets.
04:32Relève donc le journaliste sur Le Quotidien, Macron et Sonko sont à balles réelles.
04:38Un cote inquiète trouve que la France et l'Afrique sont dans le cadre de la séparation.
04:44Or la séparation, on le sait généralement, elle est douloureuse comme toute séparation.
04:51Note d'ailleurs le confrère.
04:54En première page du journal Sud Quotidien, verdict des violences électorales.
05:00Sans lui, mais l'ordre de dame justice, des peines de trois années d'imprisonnement ferme,
05:05d'autres de deux ans, dont six mois et trois mois de prison ferme.
05:11Le tribunal de grande instance, sans lui, a été sans complaisance en rendant son délibéré hier,
05:16lundi 6 janvier 2025, dans l'affaire des 80 personnes arrêtées, vous le savez,
05:21pour violences électorales, sans lui, lors de la campagne législative.
05:27En première page du journal Le Soleil, la criminalisation du viol.
05:32C'est un dossier du confrère.
05:35à effet mineur avec la recrudescence des cas de viols.
05:39Le caractère dissuasif du texte adopté en 2020 est à questionner.
05:43Le journal relève qu'en 2022, sur 3331 victimes de viols recensées,
05:4943% avaient entre 4 et 14 ans, selon l'association des juristes sénégalaises.
05:55C'est un dossier du journal Le Soleil qui s'étend sur plusieurs pages.

Recommandations