Revue de Presse du 12 Fevrier 2025 avec Mouhamed Alimou Ba
Catégorie
📺
TVTranscription
00:00Le rappel adieu de Oui, la nouvelle est tombée tard dans la soirée, voire au petit matin bien
00:08après la mise sous presse de vos quotidiens, vous l'aurez imaginé. Conséquence, l'observateur
00:14risse la nouvelle en page de garde sur un fond noir. El Maestro Jimmy pose la guitare dans le
00:21dos avec le titre suivant, adieu l'instrumentiste. El Maestro Jimmy de Super Étoile était un talent
00:28pur, constate le confrère, un maître dans son domaine, la guitare. Sur les réseaux sociaux,
00:33l'élite vocale du Super Étoile donne la nouvelle, Yusun Dur dit avoir perdu un frère, un ami,
00:40un compagnon de plus de 40 ans. Dans sa version digitale, Presse Afrique relève ce qu'est suit
00:46l'artiste Jimmy Baï du Super Étoile, ranche à chamer sa guitare. Mamadou Mbaï, à l'état civil,
00:52est décédé à l'hôpital tard dans la soirée du mardi 11 au mercredi 12 février, une perte
00:57immense pour l'orchestre Super Étoile dont il est une figure emblématique à côté de ses compagnons
01:03de toujours, Yusun Dur. Maïkéï Faï et Feu Habib Faï, un autre virtuose de la guitare basse,
01:10a rappelé adieu il y a juste quelques années. La musée sénégalaise perd donc une icône. La
01:16levée du corps du défunt est prévue aujourd'hui même à 14h30 selon un membre de sa famille
01:21interrogé par Presse Afrique en termes ailleurs alors que les condoléances sont reçues chez lui
01:26à Norfoire. Le grand frère qui a jeté un coup d'oeil sur les réseaux sociaux rapporte le témoignage
01:31de martyrier pour un proche et ami de l'homme du défendant qui confie en 2010 son allié Jimmy.
01:37On m'a confié vouloir quitter la scène avant que la faucheuse n'intervienne mais il est resté,
01:43oui, sans doute fixé par l'art plus fort que tout. Un homme se lâche aussi, Jimmy, tu nous as
01:49bercé avec tes gammes d'un autre niveau. Tes notes de guitare sonnent donc d'une touche unique en son
01:58genre. Jimmy, tu nous as révolutionné le jeu de la guitare sénégalaise avec ces notes de halam
02:04qui restent comme ta signature. Merci donc pour ces moments de joie, ces instants magiques où
02:10tu nous as accompagné grand. Merci aussi pour les moments de tristesse que tu nous as aidé à
02:15traverser avec des mélodies qui font chaud au coeur. Merci le maestro Jimmy Baille. De l'émotion,
02:21vous l'aurez constaté dans cette revue de presse et décidément ça ne s'arrête pas ce matin.
02:25L'autrice à destinée de Matar Gagne, l'étudiant de l'UGB, trouvait mort dans sa chambre sur sa
02:33rapporte ce matin. Les derniers instants du genou, oui, le journal note qu'un certain Pape Matar
02:41a vu le défunt étudiant dans les couloirs vers les cours de 19h, chapelé entre les mains,
02:46entrain visiblement d'attendre l'appel du mieuxun pour la prière de Timis. Cet homme dit, il confie
02:53au journal, quand je suis entré dans la chambre, j'ai constaté que Matar n'avait pas fini de faire
02:59sa prière. Le tapis de prière ainsi que son chapelet n'étaient pas encore rangé. Les premiers
03:04étudiants cités comme étant les premiers témoins de ce qui semble être un suicide ont été entendus
03:09hier par la section de recherche de 108, chargés de l'enquête. 48 heures avant sa perte tragique,
03:14le défunt étudiant a été aperçu, note le journal, en train de faire une photocopie de document.
03:20L'enfant de Peking, Inauraï, n'avait pas, certes, le sens des relations et était solitaire,
03:27mais il fut un étudiant brillant, timide et discret. D'ailleurs, certains CI, professeurs
03:32chargés des travaux dirigés en cours de licence à l'UGB ne manquaient pas d'apprécier son travail
03:38en plein cours et devant tous les étudiants. Le journal Libération note pour sa part les origines
03:47de cette tragédie. Le confrère note la pendaison dans sa chambre, la découverte du corps sans vie,
03:52l'enquête de voisinage, la maladie de sa mère, le temps qu'il passait à écrire. Le journal dit,
03:58Matar Yann était un bel esprit, une lumière dans les ténèbres, un homme brillant. Qu'est-ce
04:04qui pourrait donc pousser un jeune étudiant comme Matar à mettre fin à sa vie comme ça?
04:10Enquête, trente réponses maintenant. Le journal parle de subpopulement des universités. La psychologue
04:16conseille et submerge ce cocktail molotov. Abimbiay, un psychologue, dit, il est grand temps que les
04:22services sociaux et scolaires reviennent ou universitaires reviennent pour prendre en charge
04:26certains problèmes. Note encore ce psychologue. A la lune de nos journaux, chers débats à l'Assemblée
04:35nationale hier, c'était, vous le savez, dans une affaire de 8 milliards de BIDC, interpellé par les
04:41députés d'Abdoumbou. Le ministre des Finances a répondu. Vox Populi rapporte ses propos. Il dit,
04:47je peux vous assurer d'une chose, c'est que nous ne serons pas pris à défaut. Je n'accepterai pas
04:52que le président, le premier ministre, ait plus de dignité, plus de valeur que moi. C'est cela,
04:58la loyauté d'Abdoumbou. Cher débat dit avoir, dit savoir aussi que le ministre des Finances fait
05:03l'objet de convoitises. Que comprendre? Cela relève que dans cette affaire, il y a comme un
05:09parfum de malaise au sommet. Le journal Le Quotidien se demande lui aussi si tout va bien
05:15entre les trois, cher débat, le premier ministre et le président de la République. En tout cas,
05:21le journal lui détecte décidément un malaise entre les trois. Veut-on liquider, cher débat,
05:27s'interroge le confrère, direct news, note en tout cas, euh, qu'il en a le bol, oui, cher débat.
05:32Un commentaire de l'état est un monstre, le nôtre encore plus, dont on ne sait combien il a de tête.
05:40Écoutez, notre grand ordinateur des financières à l'assemblée, on a senti qu'il avait des
05:45problèmes pour exprimer son allégeance au président ou à son patron direct, le premier
05:50ministre, interroge le journal, le pauvre débat n'en finissait pas de transpirer face à ce dilemme
05:55et le peuple non plus qui ne sait pas à qui transmettre ses doléances et ses revendications,
06:00d'où l'intérêt pour notre duo de ne pas casser leur tempo au moindre quoi entre les deux, c'est
06:07tout l'orchestre que le public registra, note encore la publication, on termine par le rapport
06:13sur la gestion de l'époque de les effets, l'état se perd dans les calculs du premier ministre,
06:18note le quotidien, les affirmations du premier ministre sur la falsification des comptes sous
06:24le régime de ont installé son nom, le confrère en gros malaise au son de la cour des comptes,
06:30comme on le dit depuis un certain temps, il semblerait en plus que le même malaise aurait
06:35atteint certains membres du gouvernement qui ne semblent plus être en phase avec d'autres
06:40collègues. Bien, c'est terminé, c'est remis d'oeil.