La justice belge a annoncé avoir présenté "ses excuses" pour sa part de responsabilité dans le viol et l'assassinat, en 2019, d'une étudiante victime d'un récidiviste dont la dangerosité avait été mal évaluée et le procès retardé faute de moyens. Il s'agit d'un geste très rare, qui vient clore un dossier qui a eu un grand retentissement en Belgique et a conduit à un renforcement de l'arsenal législatif sur les agressions sexuelles et les violences faites aux femmes.
Les "excuses", présentées le 31 décembre aux parents de la victime par plusieurs hauts magistrats, au nom de l'État belge, portent sur "les erreurs commises" dans ce dossier, et "la souffrance indicible et irréparable causée à la famille", a précisé dans un communiqué le ministre de la Justice, Paul Van Tigchelt.
En mai 2019, Julie Van Espen, 23 ans, avait été violée et assassinée, puis son corps jeté dans un canal à Anvers, par Steve Bakelmans, condamné deux ans et demi plus tard par une cour d'assises à la réclusion criminelle à perpétuité. A l'époque des faits, ce criminel de 39 ans était déjà connu comme auteur de violences sexuelles et intrafamiliales. Steve Bakelmans avait été condamné pour viol --en 2017 à une peine de quatre ans de prison--, mais il avait fait appel de cette condamnation et avait été laissé en liberté dans l'attente du procès en appel.
Les "excuses", présentées le 31 décembre aux parents de la victime par plusieurs hauts magistrats, au nom de l'État belge, portent sur "les erreurs commises" dans ce dossier, et "la souffrance indicible et irréparable causée à la famille", a précisé dans un communiqué le ministre de la Justice, Paul Van Tigchelt.
En mai 2019, Julie Van Espen, 23 ans, avait été violée et assassinée, puis son corps jeté dans un canal à Anvers, par Steve Bakelmans, condamné deux ans et demi plus tard par une cour d'assises à la réclusion criminelle à perpétuité. A l'époque des faits, ce criminel de 39 ans était déjà connu comme auteur de violences sexuelles et intrafamiliales. Steve Bakelmans avait été condamné pour viol --en 2017 à une peine de quatre ans de prison--, mais il avait fait appel de cette condamnation et avait été laissé en liberté dans l'attente du procès en appel.
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TVTranscription
00:00L'éclosion a eu lieu le 19 décembre chez la famille de Julie Van Espen.
00:05Après une durée de lutte juridique contre le gouvernement belge, ils ont eu l'égalité.
00:25La famille a aussi demandé des excuses et elles sont arrivées, dit l'advocat.
00:30Le 31 décembre de l'année dernière, à 12h, les représentants de la puissance juridique et de la puissance exécutive
00:38ont offert leur propre maison à la famille de Julie Van Espen
00:42pour avoir un conversation personnelle avec l'ensemble du famille
00:46et offrir des excuses sur le plan judiciaire.
00:50C'est très remarquable et très particulier.
00:52Je pense qu'on peut vraiment parler d'un moment historique et exceptionnel.
00:57En mai 2019, Julie Van Espen a été violée et tuée à Merksem.
01:01Son corps a été retrouvé dans le canal Albert.
01:04L'assassin Steve Bakelmans a été déjà convaincu,
01:07mais il était librement en attente d'un processus d'appel
01:11qui a laissé attendre le manque de magistrats.
01:14La justice reconnaît les erreurs et se blâme pour le tragédie de la famille.
01:19Un mot apprécié.
01:26C'est très important.
01:27On regarde aussi les faits, les faits concrets,
01:30où l'on investit davantage dans la participation,
01:33la préoccupation et l'attention sur le système judiciaire en général.