Depuis un mois, Narges Mohammadi, militante et journaliste iranienne, bénéficie d'une liberté temporaire. Récompensée par le prix Nobel de la paix en 2023, elle a été relâchée pour des raisons médicales, après une opération liée à une tumeur. Narges, qui lutte depuis plus de 25 ans contre le port obligatoire du voile et pour les droits des femmes, avait été incarcérée dans une prison de Téhéran. Toutefois, son avenir reste précaire alors que le comité Nobel et les Nations Unies réclament sa libération permanente. Franceinfo a interrogé son avocate, Chirinne Ardakani, membre du collectif Iran Justice, pour faire le point sur la situation de la militante.
## Un statut précaire de liberté surveillée
Chirinne Ardakani précise que la situation actuelle de Narges est davantage une permission accordée pour des raisons médicales plutôt qu'une forme de clémence. Sa libération temporaire, validée par un médecin judiciaire, est de trois semaines depuis le 4 décembre, suite à une chirurgie de la jambe droite. Ce retard dans l'opération s'explique par le refus de Narges d'être transférée dans des conditions imposées par le régime, qui exigeait le port du voile. Le délai initial de 21 jours a été défié puisque l'avis médical conseillait au minimum trois mois. Après l’expiration de cette permission, une demande de prolongation a été faite, mais les services compétents sont actuellement fermés en raison de la pollution à Téhéran, ajoutant à l'incertitude juridique de son sort.
## Une liberté sous surveillance
Même si Narges a la possibilité de se déplacer, elle reste sous surveillance constante dans un contexte de dictature. Bien qu'elle puisse s'exprimer, elle doit le faire avec prudence, sachant que chaque interview ou critique du régime pourrait lui valoir de nouvelles accusations. Environ chaque mois, elle fait face à de nouvelles charges qui s'accumulent, et elle a déjà subi une condamnation à plus de treize ans d'emprisonnement. Des militants iraniens viennent lui rendre visite discrètement, désireux de lui témoigner leur soutien tout en étant conscients du risque encouru.
## Un symbole de résistance
Lors de sa sortie de prison, Narges a crié "femmes, vie, liberté", affirmant que la vie devait prévaloir sur les atrocités semées par le régime. Dans une récente interview, elle a décrit l'environnement violent de la prison, où les détenues politiques sont souvent soumises à des violences et des humiliations. Malgré les épreuves, Narges encourage les autres prisonnières à garder un semblant de normalité en s'organisant et en revendiquant des petites libertés comme l'accès à des livres.
## L'espoir d'un avenir meilleur
Bien que je ne parle pas pour Narges, elle semble croire que les dynamiques en cours au sein de la société iranienne pourraient conduire à des changements révolutionnaires. Elle reconnaît la puissance répressive du régime mais voit égalemen
## Un statut précaire de liberté surveillée
Chirinne Ardakani précise que la situation actuelle de Narges est davantage une permission accordée pour des raisons médicales plutôt qu'une forme de clémence. Sa libération temporaire, validée par un médecin judiciaire, est de trois semaines depuis le 4 décembre, suite à une chirurgie de la jambe droite. Ce retard dans l'opération s'explique par le refus de Narges d'être transférée dans des conditions imposées par le régime, qui exigeait le port du voile. Le délai initial de 21 jours a été défié puisque l'avis médical conseillait au minimum trois mois. Après l’expiration de cette permission, une demande de prolongation a été faite, mais les services compétents sont actuellement fermés en raison de la pollution à Téhéran, ajoutant à l'incertitude juridique de son sort.
## Une liberté sous surveillance
Même si Narges a la possibilité de se déplacer, elle reste sous surveillance constante dans un contexte de dictature. Bien qu'elle puisse s'exprimer, elle doit le faire avec prudence, sachant que chaque interview ou critique du régime pourrait lui valoir de nouvelles accusations. Environ chaque mois, elle fait face à de nouvelles charges qui s'accumulent, et elle a déjà subi une condamnation à plus de treize ans d'emprisonnement. Des militants iraniens viennent lui rendre visite discrètement, désireux de lui témoigner leur soutien tout en étant conscients du risque encouru.
## Un symbole de résistance
Lors de sa sortie de prison, Narges a crié "femmes, vie, liberté", affirmant que la vie devait prévaloir sur les atrocités semées par le régime. Dans une récente interview, elle a décrit l'environnement violent de la prison, où les détenues politiques sont souvent soumises à des violences et des humiliations. Malgré les épreuves, Narges encourage les autres prisonnières à garder un semblant de normalité en s'organisant et en revendiquant des petites libertés comme l'accès à des livres.
## L'espoir d'un avenir meilleur
Bien que je ne parle pas pour Narges, elle semble croire que les dynamiques en cours au sein de la société iranienne pourraient conduire à des changements révolutionnaires. Elle reconnaît la puissance répressive du régime mais voit égalemen
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00:00Depuis un mois, Narj Mahmadi, militante et journaliste iranienne, bénéficie d'une liberté temporaire, récompensée par le prix Nobel de la paix en 2000, elle a été relâchée pour des raisons médicales.
00:11Après une opération liée à une tumeur, Narj, qui lutte depuis plus de 25 ans contre le port obligatoire du voile pour les droits des femmes, avait été incarcérée dans une prison de Téhéran.
00:22Toutefois, son avenir reste précaire alors que le Comité Nobel et les Nations Unies réclament sa libération.
00:28Permanente, France Info a interrogé son avocate, Shirin Ardakhani, membre du collectif Iran Justice, pour faire le point sur la situation de la militante.
00:37Shirin Ardakhani précise que la situation actuelle de Narj est davantage une permission accordée pour des raisons médicales plutôt qu'une forme de clémence.
00:46Sa libération temporaire, validée par un aide sa judiciaire, est de trois semaines depuis le 4 décembre suite à une chirurgie de la jambe droite.
00:54Ce retard dans l'opération s'explique par le refus de Narj d'être transféré dans des conditions imposées par le régime qui exigeait le port du voile.
01:02Le délai initial de 21 jours a été défié puisque la vie médicale conseillait au minimum trois mois.
01:08Après l'expiration de cette permission, une demande de prolongation était faite.
01:12Mais les services compétents sont actuellement fermés en raison de la pollution à Téhéran.
01:17Ajoutant à l'incertitude juridique de son sort, même Sinaj a la possibilité de se déplacer.
01:22Elle reste sous surveillance constante dans un contexte de dictature.
01:26Bien qu'elle puisse s'exprimer, elle doit le faire avec prudence.
01:30Sachant que chaque interview ou critique du régime pourrait lui valoir de nouvelles accusations.
01:34Environ chaque mois, elle fait face à de nouvelles charges qui s'accumulent.
01:38Elle a déjà subi une condamnation à plus de 13 ans d'emprisonnement.
01:41Des militants iraniens viennent lui rendre visite discrètement.
01:45Désireux de lui témoigner leur soutien, tout en étant conscients du risque encouru.
01:49Lors de sa sortie de prison, Narj a crié « Femme, Vie, Liberté ».
01:54Affirmant que la vie devait prévaloir sur les atrocités semées par le régime.
01:57Dans une récente interview, elle a décrit l'environnement violent de la prison.
02:02Où les détenus politiques sont souvent soumises à des violences et des humiliations, malgré les épreuves.
02:07Narj encourage les autres prisonnières à garder un semblant de normalité en s'organisant à Anne.
02:12Revendiquant des petites libertés comme l'accès à des livres, bien que je ne parle pas pour Narj.
02:17Elle semble croire que les dynamiques en cours au sein de la société iranienne pourraient conduire à des changements révolutionnaires.
02:24Elle reconnaît la puissance répressive du régime, mais voit également un affaiblissement significatif sur la scène internationale.
02:31Et note que la société iranienne a profondément évolué.
02:34Cette génération, victime d'une répression sévère, a produit des figures de martyrs.
02:38Ce qui éveille un sentiment de révolte contre le régime.
02:41Narj Omar Mahdi souhaite que son engagement entraîne une prise de conscience internationale face à
02:46la païde de genre en Iran et en Afghanistan.
02:49Elle appelle à instaurer une diplomatie axée sur les droits humains pour isoler les états comme
02:53l'Iran et les talibans, qui écrasent les droits des femmes, selon elle.
02:57Une véritable démocratie ne peut émerger tant que les femmes sont soumises à des lois désavantages.
03:03Et étouffant leurs droits fondamentaux, Narj met en garde contre la réapparition de régimes insurgés qui,
03:08en se dissimulant derrière des valeurs religieuses,
03:11sapent les droits des femmes tout comme a fait la République islamique après un 9-7-9.
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