Yoan Karar : «Il y a d'autres portes d'entrées bien plus vastes. La corruption reste très minime. [...] Un surveillant n'a plus le droit de fouiller de façon systématique un détenu depuis la loi pénitentiaire de 2009. En termes de sécurité, c'est très contraignant.»
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00:00En termes de corruption, c'est vrai qu'on entend beaucoup parler,
00:02mais faut-il rappeler qu'on a d'autres portes d'entrée qui sont bien plus vastes que la corruption.
00:07Chez nous, la corruption, elle est très minime, malgré ce qu'on en pense.
00:10Quand on voit les projections par-dessus les murs,
00:13quand on voit les entrées au parloir, faut-il rappeler qu'un surveillant
00:16n'a plus le droit de fouiller de façon systématique...
00:18Depuis 2009, j'ai appris ça hier matin.
00:21C'est-à-dire que, allez-y, parce que je ne pense pas que les téléspectateurs soient au courant.
00:24Depuis la loi pénitentiaire de 2009,
00:27cette loi nous impose malheureusement l'arrêt des fouilles de façon systématique.
00:31C'est-à-dire que quand un détenu voit un visiteur, par exemple sa famille,
00:35ou un contact à l'extérieur, on n'a plus le droit de fouiller de façon systématique.
00:41Ça devient en fait une autoroute pour faire entrer des objets illicites.
00:46Et en termes de sécurité, c'est très contraignant.
00:54Sous-titrage Société Radio-Canada