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00:00Europe 1, 16h18, on marche sur la tête, Mickaël Dorian.
00:0517h03 sur Europe 1, c'est On marche sur la tête avec toujours Jules Torres, Sarah Salman,
00:10avec Vincent Roy et bien sûr toute cette joyeuse équipe version Noël d'On marche
00:15sur la tête avant le retour lundi de Cyril Hanouna et de l'équipe A de l'émission
00:20puisque vous êtes l'équipe B.
00:21Avec Vincent, nous sommes les seuls qui avons été fidèles du début à la fin.
00:25Non, Vincent n'était pas là au tout début.
00:27Non, je n'étais pas là lundi, je n'étais pas là le 1er juin, c'est pas ça la fidélité,
00:33c'est tout le temps.
00:34C'est pas 90%.
00:35Il peut parler Jules Torres.
00:36Finalement, la seule qui était là du début à la fin, c'est moi.
00:40C'est vrai Sarah, c'est vrai, vous avez raison.
00:42Vous m'êtes restée fidèle.
00:43On a tous des obligations, j'ai des priorités moi, ma priorité c'est d'être là.
00:46C'est dire le travail que vous avez au cabinet quand même.
00:49Les vacances judiciaires sont là et je n'ai pas de cabinet pendant deux semaines effectivement.
00:53Donc Sarah a choisi de passer ses vacances avec moi.
00:55Pendant que vous vous êtes en train de glander, moi je suis ici.
01:01J'ai pas pris de vacances Madame Salmane.
01:03Et bien Monsieur Torres, vous étiez en vacances hier à Marseille.
01:06J'étais en vacances à la prison du Momet.
01:09Vous passez vos vacances où vous voulez.
01:11Oui, mais compte tenu de votre jeune âge, vous n'avez pas à prendre des vacances, vous
01:14êtes en pleine...
01:15Mais d'ailleurs je n'en réclame pas.
01:16Mais vous avez raison, vous avez raison, et je reconnais là un homme de terrain.
01:20Vincent, vous vous dites j'avais des obligations lundi, on a tous des obligations, moi j'ai
01:23des priorités.
01:24Mais j'avais l'anniversaire de mes enfants qui vivent à l'étranger et que je vois peu.
01:28Enfin, on l'a vit à l'étranger et que je vois peu.
01:30Vous auriez pu l'amener ici.
01:31Louis-Jean nous a bien dit que la fidélité n'était pas sa première qualité.
01:35Je suis un garçon extrêmement fidèle.
01:38Qui anticipe les besoins de sa femme.
01:40Écoutez, commencez par rencontrer l'amour et après on en parlera.
01:43C'est vrai, on en met où d'ailleurs ?
01:44Est-ce qu'à Marseille vous avez trouvé ?
01:47Moi honnêtement, je ne veux pas froisser les auditeurs marseillais d'Europe 1, mais j'ai
01:53un problème avec cette ville.
01:54A chaque fois que je m'y rends, je ne l'apprécie pas, je la déteste encore davantage.
01:59Est-ce qu'on peut me donner la fréquence d'Europe 1 à Marseille, s'il vous plaît ?
02:04Non mais c'est affreux ce que vous êtes en train de dire.
02:06J'ai un problème avec cette ville.
02:07Vous ne prenez pas le train pour la garçonnerie, mais certains vont vous attendre.
02:10Mais moi je n'aime pas les métropoles, il faut le dire, je déteste Paris par exemple.
02:13Nos auditeurs à Marseille, appelez-nous pour réagir à ce que vient le...
02:16Il faut que vous rencontriez une femme en province, on enlève les métropoles.
02:19Non, non, non.
02:20Par exemple, une Vendéenne, j'aimerais beaucoup.
02:21Alors les auditeurs qui écoutent Europe 1 à Marseille sur le 104.8, alors d'abord
02:26sur le 104.8 pour les Marseillais, j'aimerais que vous nous appelliez au 01.80.20.39.21
02:32pour réagir aux propos scandaleux de Jules Thorez, des propos discriminatoires de Jules Thorez.
02:40C'est les mots et les couleurs, j'ai le droit de ne pas aimer une commune.
02:43Vous jugez, c'est-à-dire, votre idéal féminin, c'est d'une Vendéenne, c'est d'une Vendéenne.
02:49J'aimerais bien qu'on ait la fréquence d'Europe en Vendée, pour ne pas que Jules Thorez passe une annonce.
02:53Mais alors, quelle est la spécificité d'une Vendéenne ?
02:56C'est ça que vous devez en savoir.
02:57C'est des femmes de goût.
02:58Des femmes de goût ?
02:59Des femmes de goût.
03:00Mais alors la Vendée, c'est grand, c'est plutôt...
03:02C'est pas si grand que c'est les gars.
03:04La galette Vendéenne, mais alors les femmes Vendéennes.
03:06Et rendez-vous compte, vous savez ce que Bruno Rotaillot a offert au ministre ce matin,
03:11après le déjeuner à Beauvau avant le Conseil des ministres ?
03:13Au ministre ?
03:14De la trousse Pinette.
03:15C'est un vin d'épines Vendéen, qui est très connu en Vendée,
03:18et donc tous les ministres pourront y goûter.
03:20Je vous assure, c'est succulent.
03:22Vous avez bu de la trousse Pinette toute votre vie ?
03:24Mais la trousse Pinette, c'est du calme.
03:25Jules, si vous avez des anecdotes comme ça, je ne sais pas si vous allez draguer facilement.
03:28Je ne sais pas, je suis en train de...
03:30C'est délicieux la trousse Pinette.
03:32Regardez le positif, on a affiné la requête de Jules Thorez.
03:35On était parti sur une femme, maintenant on a une femme plutôt jeune, Vendéenne.
03:40Et qui boit de la trousse Pinette.
03:41Je ne suis pas sectaire sur la localisation.
03:42Je pense que d'ici la fin de l'émission, vous aurez trouvé quelqu'un, Jules.
03:45Si jamais il y a des Vendéennes qui nous entendent, n'hésitez pas à appeler Jules Thorez.
03:48Et qui boivent de la trousse Pinette.
03:49Allez, on va repartir en Ile-de-France cette fois-ci avec cette affaire,
03:54on le disait dans le Val-de-Marne.
03:56Vous vous souvenez bien sûr de ce braquage d'une pharmacie à Ivry-sur-Seine
04:00par deux Algériens sous au QTF.
04:02Ils avaient été relâchés pour faute de place en centre de rétention administrative.
04:06Jean-Baptiste Marty nous disait qu'au départ, ils ne devaient pas être poursuivis.
04:10Le procureur de Crétail avait finalement décidé d'un procès courant 2025
04:15suite aux tapages médiatiques.
04:17C'est vrai qu'on en avait notamment beaucoup parlé sur Europe 1,
04:20sur les plateaux de télé, sur CNews notamment.
04:22Le procès a finalement été précipité, puisque ces mêmes individus
04:26ont de nouveau été interpellés la nuit de mercredi à jeudi
04:29pour un vol à la roulotte, toujours dans le Val-de-Marne.
04:31Alors on est avec Amaury Bucot, journaliste police-justice pour Valeurs Actuelles.
04:36Bonjour Amaury.
04:37Bonjour Mickaël.
04:38Bonjour Amaury.
04:39Merci d'être en direct avec nous sur Europe 1.
04:41Bonjour à tous.
04:42Vous aviez d'abord suivi la première affaire.
04:45On vous avait eu au téléphone lors du braquage de la pharmacie d'Ivry-sur-Seine
04:49et vous avez suivi le procès.
04:51Vous suivez le procès en comparution immédiate cet après-midi
04:54puisqu'il n'a pas encore eu lieu, c'est ça ?
04:56Voilà, alors malheureusement j'ai dû quitter le tribunal
04:59parce que j'avais un autre rendez-vous,
05:01mais effectivement je me suis rendu là-bas
05:03où d'ailleurs j'ai pu voir les deux victimes
05:06et les faire se rencontrer dans la salle d'audience.
05:08La pharmacienne et le chauffeur de taxi, c'est ça ?
05:10La pharmacienne et le chauffeur de taxi.
05:12La pharmacienne se fait remplacer aujourd'hui
05:14pour pouvoir assister à l'audience.
05:15Et le chauffeur de taxi, vu que son véhicule n'est toujours pas opérationnel
05:18puisque ces deux hommes lui ont cassé la vitre arrière de son véhicule,
05:22il ne peut pas travailler, il va avoir quatre jours d'immobilisation de son véhicule.
05:26Et donc il s'est dit, tant qu'à faire, je vais assister à cette audience.
05:29Et ce qui était très intéressant,
05:31c'est qu'il parlait des préjudices, etc.
05:33La pharmacienne, elle me parlait quand même de 20 000 euros de préjudice.
05:36C'est pour vous dire les dégâts causés,
05:38que ce soit le vol de sa quête, les dommages.
05:40Ça, c'est les préjudices pour la pharmacienne.
05:42Ça, c'est pour la pharmacienne.
05:43Il y a les préjudices aussi pour le chauffeur de taxi, évidemment.
05:46Il l'évalue à 2 000 euros entre la réparation et le manque à gagner
05:50puisqu'il ne peut pas utiliser son véhicule de travail
05:52comme il l'aurait utilisé puisqu'il était en réparation.
05:55Et alors ce qu'ils me disaient chacun, c'est qu'ils étaient là,
05:58mais finalement à quoi ça sert ?
05:59Puisqu'ils ne se sont pas constitués partie civile,
06:03on en a discuté ensemble,
06:05et ils le savent très bien que ces deux personnes
06:07qui sont sans domicile fixe, sans papier, sous EQTF,
06:11sont évidemment insolvables,
06:12et donc savent très pertinemment que s'ils se constituaient partie civile
06:15pour demander naturellement des dommages, des intérêts ou des préjudices,
06:19eh bien ils n'auraient aucun moyen d'être remboursés
06:22par ces deux personnes qui n'ont a priori pas d'argent.
06:24Et donc ils étaient, si vous voulez,
06:26dans une forme de désarroi évidemment face à cette situation,
06:30et le chauffeur de taxi par exemple disait
06:33« Mais finalement les responsables dans l'histoire,
06:35ceux qui devraient me rembourser, c'est le parquet en fait. »
06:37C'est eux qui les ont relâchés une première fois
06:39après leur cambriolage de la pharmacie au moment de Noël,
06:43et donc c'est à cause du fait qu'on les ait relâchés
06:46qu'ils ont ensuite cassé la fenêtre de mon taxi
06:50pour fouiller le véhicule et voler un téléphone.
06:53C'est juste affolant ce qu'on entend en fait.
06:56On a Isabelle qui est toujours en ligne d'ailleurs,
06:58qui était au téléphone avec nous.
07:00Vous en pensez quoi de tout ça Isabelle ?
07:02Moi ça m'affole plus parce que dans la région où je suis
07:05il y a une cité, devant la pharmacie,
07:07ils dealent, voilà.
07:09La seule chose que je vois c'est, regardez ce qu'ils ont pris,
07:11je crois que c'est du paracétamol.
07:12Vous dites qu'ils dealent devant la pharmacie, c'est ça ?
07:14Oui, oui, oui, dans une des cités,
07:16oui, oui, ça vous savez, je connais.
07:19Bref, ce type de coco, je les ai côtoyés.
07:23Mais pas du côté...
07:27Vous voyez ce que je veux dire, je veux dire légal.
07:29Oui, oui, je l'ai bien appris Isabelle,
07:31on t'ai compris.
07:33Ce que je veux dire c'est que,
07:35regardez ce qu'ils ont pris,
07:37je crois qu'ils ont pris du paracétamol, des trucs comme ça.
07:39Ça, ça sert pour faire de la drogue.
07:42Ils n'ont pas pris n'importe quoi.
07:44Moi, si demain je ne paye pas mon loyer,
07:46je vous assure que je vais en prison.
07:49Et je suis obligée de rembourser,
07:50ce qui est tout à fait normal,
07:51parce que j'ai un loyer, je paye ma propriétaire,
07:53je paye tout ce que je dois.
07:54Mais voilà, là il y a deux mesures, c'est plus possible.
07:57La police, elle aussi elle en peut plus,
07:59parce qu'on refait les façades des bâtiments de la police,
08:02mais quand vous allez dans les locaux,
08:04parfois c'est franchement...
08:08Cabanara ou je sais pas quoi.
08:09Voilà, alors ras-le-bol, ras-le-bol.
08:12Les Français, je vais vous le dire,
08:13les Français ils en ont ras-le-bol.
08:14Vous parlez un petit peu avec eux, moi c'est ce que je fais.
08:16Mais vous savez, Isabelle, ce que vous dites,
08:18il y a des milliers de Français qui nous écoutent
08:22et qui pensent exactement la même chose que vous.
08:24Là, on est en...
08:27Allez-y.
08:28Juste une petite aparté.
08:30Julia Torres, il a quel âge ?
08:32C'est Jules.
08:33Jules ? Jules, vous avez quel âge ?
08:35Vous êtes intéressée par Jules ?
08:37Ben dites-moi quel âge il a.
08:39Vous n'êtes pas vingt-et-un.
08:40Quel âge avez-vous Jules ?
08:41J'ai vingt-quatre ans.
08:42Attendez, attendez.
08:43Oh non, vous êtes beaucoup trop jeune pour moi,
08:44vous pourriez être mon fils.
08:47J'ai du répondant, monsieur.
08:50Ben oui, je vois ça.
08:51Où j'habite...
08:52Mais est-ce que vous êtes Vendée ?
08:53Ça ne me dérange pas, vous êtes mon team de Fab, là.
08:55Je ne suis pas loin de la Vendée.
08:57Isabelle ?
08:58Oui ?
08:59Oui, allez-y, allez-y, continue.
09:01Moi, je ne suis pas loin de la Vendée,
09:03je suis dans l'Anjou.
09:04Voilà.
09:05C'est des belles valeurs.
09:06Mais vous savez, là...
09:07Elles sont des frères de bataille.
09:08C'est vrai que l'âge, finalement...
09:11Vous avez quel âge Isabelle ?
09:12J'ai 56 ans, mais je ne fais pas de match.
09:15Non, mais c'est tout.
09:16Ecoutez, ça prend de quel problème la précédente compagne ?
09:19La précédente compagne de Jules avait 67 ans.
09:23Bon, elle était Vendéenne, mais...
09:25Moi, je vois pas le problème, en vrai.
09:27Moi, je suis comme Sarah, j'ai du répondant.
09:30Croyez-moi, je suis très gentille.
09:32Après, vous pouvez déposer votre candidature à Jules.
09:34Allez-y, vous savez, il est...
09:37Non, mais on peut être amis.
09:39Je lui apprendrai la vie.
09:42J'adore le biaisé.
09:44On est à la radio, mais il a changé de couleur.
09:52Bon, en tous les cas, pour revenir à ce que vous disiez...
09:54Non, mais ce que vous étiez en train de nous dire tout à l'heure,
09:57il y a des milliers d'auditeurs qui se disent exactement la même chose.
09:59Vous savez que depuis le 1er janvier,
10:01il y a une nouvelle réglementation, encore, avec les vignettes critères.
10:05C'est-à-dire qu'il y a certains véhicules qui ne peuvent plus circuler dans certaines agglomérations.
10:10Les Lyons, tout ça...
10:12Les personnes qui conduisent ces véhicules,
10:14demain, si elles se retrouvent à conduire leurs véhicules dans leur ville,
10:19elles vont être sanctionnées.
10:20Elles vont devoir payer des amendes.
10:22Ça veut dire que les Français, aujourd'hui,
10:24ils se plient aux règles qui sont fixées par l'État.
10:28Et c'est tout à fait normal.
10:30Et c'est absolument normal.
10:31Sauf que ces gens-là ne comprennent pas
10:33pourquoi d'autres, derrière, ne se plient pas aux règles.
10:36Alors, moi, je vais vous dire autre chose.
10:38Ce que je ne comprends pas, c'est qu'il y ait des conn...
10:40J'appelle ça des connards.
10:42Parce qu'ils ont le droit d'avoir 18 ans ou n'importe quoi.
10:44Moi, c'est des connards. Il faut arrêter de me dire qu'à 18 ans, on n'est pas...
10:50Écoutez, quand on conduit sans permis,
10:52on sait très bien que si on bute quelqu'un,
10:54excusez-moi, j'appelle ça buter quelqu'un,
10:56on sait très bien que si on n'a pas d'argent, pas de permis,
10:58les victimes ne seront pas dédommagées.
11:01Voilà.
11:02Et nous, à côté, on suit les règles.
11:06Et vous avez raison d'insister là-dessus.
11:09On suit les règles, on ne nous fait pas de cadeaux.
11:11On ne nous fait pas de cadeaux.
11:12Amaury Bucaud souhaitait ajouter quelque chose.
11:14Oui, Mickaël, je suis désolé.
11:16Je vais revenir à cette affaire dont je parlais.
11:18Mais vous avez bien raison, vous êtes là pour ça.
11:20Voilà, exactement.
11:22Ce qui est intéressant, c'est qu'on va dire...
11:25Voilà, l'audience est là.
11:27Donc, quelque part, c'est bien, la justice va se faire.
11:29Mais l'affaire n'est pas du tout finie.
11:31Parce qu'en l'état actuel du droit, du moins en son application,
11:33même si ces deux personnes encourent la prison,
11:35des peines de prison, puisqu'on peut parler de vol en réunion
11:38avec récidive pour la deuxième fois,
11:40et vol en réunion pour la première fois,
11:42on sait très bien que pour ce genre de peine,
11:44s'il n'y a pas de gros antécédents avant,
11:46ils ne vont pas aller en prison.
11:47Ils vont avoir des peines aménageables
11:49ou probablement encore du sursis.
11:51Et donc, à l'issue de l'audience,
11:53ils devraient être relâchés.
11:54Toute la question de savoir maintenant,
11:56c'est si on les relâche,
11:58on sait quand même qu'il y a un énorme risque de récidive
12:00vu leur profil.
12:01Si la préfecture ne trouve pas le moyen
12:03de les placer en centre de rétention
12:05pour les expulser,
12:06et si leur pays,
12:07c'est encore le dernier problème,
12:08si l'Algérie, leur pays, ne veut pas les reprendre,
12:10on va probablement les retrouver dans la nature
12:12et ils vont faire encore d'autres victimes.
12:15C'est ça qui est aussi affolant.
12:17Merci beaucoup Amaury pour toutes ces précisions.
12:20Et évidemment, vous allez donc suivre...
12:22Ah bah non, vous ne pourrez pas suivre le procès, c'est ça ?
12:24Non, mais vous avez une journaliste de CNews qui est là-bas.
12:27Qui suivra le procès.
12:29Merci beaucoup Amaury Bucot,
12:30journaliste politique-justice pour Valeurs Actuelles.
12:32Merci d'avoir été avec nous sur Europe 1.
12:34Merci beaucoup à Isabelle également.
12:36Je peux vous dire une dernière chose ?
12:38Allez-y, bien sûr Isabelle.
12:39Ça va, j'ai un message pour vous.
12:41Vous direz bonjour de la part d'Isabelle Marquepage
12:43à monsieur Gilles-William Golnadès,
12:45que j'apprécie énormément.
12:46Attendez, redis-moi votre nom, je vais le faire tout de suite.
12:48Vous nous parlez beaucoup de Gilles-William Golnadès, Isabelle.
12:50C'est votre type d'homme, Gilles-William ?
12:52Oui, c'est votre type d'homme, visiblement.
12:53Ah, tout à fait.
12:54Alors attendez, on va faire le message ensemble.
12:57Chef Gilles-William.
12:58Voilà, elle est en train d'envoyer le message.
13:00Meilleur vœu.
13:01Vous seriez fan de ses lunettes à cordon ?
13:03Je suis en direct sur Europe 1.
13:07Non, non, arrêtez, arrêtez.
13:09Non, non, mais je transmets votre demande.
13:11Isabelle, vous savez quoi ?
13:13Isabelle Marquepage, en ligne,
13:17qui te trouve tout à fait à son goût.
13:19Voilà, le message est passé.
13:20Non, non, attendez.
13:22C'est un monsieur qui a une argumentation
13:24qui ne se laisse pas entourlouper,
13:27qui ose dire les choses.
13:28C'est le privilège de l'âge.
13:29Vous verrez, Sarah.
13:30Je t'embrasse, Sarah.
13:31Voilà, c'est envoyé.
13:32Regardez, tout le monde.
13:33Voilà, le message est passé.
13:35Vous savez, à Sarah Salmane,
13:37il ne faut pas lui dire deux fois les choses.
13:39Merci beaucoup, Isabelle, d'avoir été avec nous.
13:41C'est moi qui vous remercie.
13:42Shannon du Standard va vous laisser le numéro de Jules Torres.
13:46D'accord.
13:4706-47-73 Jules Torres.
13:49Douce, douce.
13:51Moi, je vais donner l'info.
13:53Merci, Isabelle.
13:54On vous embrasse.
13:55Je ferai son éducation.
13:56Non, mais visez plutôt Gilles William.
13:58Il y a du travail.
13:59Il y a du travail.
14:00Merci, Isabelle.
14:01On vous embrasse.
14:02Passez une très bonne journée.
14:03Un bon week-end.
14:04Vous avez raison.
14:05Isabelle parlait de Gilles William Godenadel.
14:07On va en parler justement.
14:08Il a du succès.
14:11Mais il y a un vrai problème diplomatique
14:13entre la France et l'Algérie
14:15sur cette question des OQTF.
14:17Et pas seulement.
14:20Disons-le, la France avec l'Algérie,
14:22Vincent Roy a choisi
14:24de se coucher.
14:25La politique du pas de vague, en fait.
14:27La politique du coucher.
14:29Écoutez, il y a une peur.
14:31Il y a une peur.
14:32Manifestement, il y a une peur.
14:33On l'a vu avec Boilem Sansalle.
14:35On a reproché à Emmanuel Macron
14:37de ne pas avoir parlé de Boilem Sansalle
14:38pendant ces événements du 31.
14:41Vous lui avez reproché notamment.
14:42Mais de toute façon,
14:43il n'en a pas du tout parlé encore
14:45de Boilem Sansalle.
14:46Il n'en a jamais parlé.
14:49Il y a manifestement une peur
14:52avec l'Algérie.
14:54Pourquoi je vous dis ça ?
14:55Parce que, notamment sur l'affaire Sansalle,
14:57mais sur bien d'autres affaires,
14:59et notamment sur la question des OQTF,
15:02on a des moyens de faire pression
15:04sur l'Algérie.
15:05Il faut arrêter de raconter n'importe quoi.
15:07On peut remettre en cause, par exemple,
15:09le traité de 68.
15:11Les traités n'ont aucune vocation
15:13à être pérennes.
15:14Donc on pourrait le remettre en cause.
15:15Or, on ne bouge pas.
15:17Sur la question des OQTF,
15:18sur la question des visas,
15:20écoutez, là, il y a quand même
15:22des moyens de faire pression.
15:23Vous vous rendez compte ?
15:25Il y a quand même quelque chose d'absurde.
15:27Les dignitaires algériens
15:29ont pris pour habitude
15:31de venir, lorsqu'ils ont un problème de santé,
15:33se faire soigner en France.
15:35Et nous avons un ressortissant français,
15:37écrivain de surcroît,
15:39tombé dans les geôles algériennes
15:41sous le coup du plus grand arbitraire
15:43qui soit,
15:45il est soigné pour un cancer
15:47dans un hôpital d'Alger
15:49sous bonne garde.
15:51C'est absolument monstrueux.
15:53Or, l'Algérie, le gouvernement algérien,
15:55je ne parle pas des Algériens,
15:57je parle bien du gouvernement algérien.
15:59Je parle bien du gouvernement de M. Théboune.
16:01Et pas des Algériens en soi.
16:03Car eux-mêmes, là-bas, sur le territoire algérien,
16:05vivent sous le joug
16:07de ce qu'il faut bien appeler
16:09une dictature militaire.
16:11Et c'est eux les premiers à en souffrir.
16:13Et l'Algérie, et ce gouvernement en particulier,
16:15celui d'avant aussi, s'est construit
16:17sur une véritable haine anti-française.
16:19C'est comme ça qu'elle existe.
16:21Et nous, on continue,
16:23mois après mois, à se faire
16:25humilier. Jusqu'à quand encore ?
16:27J'ai évoqué le cas de Boilem Sansal
16:29parce qu'Isabelle nous parlait
16:31de Gilles William.
16:33On va en parler dans quelques secondes.
16:35Mais Gilles William Golnadel, qui dans le Figaro,
16:37a rendu hommage, la semaine dernière,
16:39à Boilem Sansal. J'aime Boilem Sansal
16:41en tant que Français, fier de son
16:43pays. J'aime en lui l'Algérie
16:45qui ne se renie pas.
16:47Il accuse notamment la gauche française d'une
16:49indifférence coupable.
16:51Mais est-ce que...
16:53On peut dire la même chose d'Emmanuel Macron ?
16:55Bien sûr.
16:57Le silence d'Emmanuel
16:59Macron en dit
17:01à mon sens long
17:03sur la peur
17:05que nous avons de traiter le problème
17:07Boilem Sansal. Il faut être très clair.
17:09C'était juste pour lire la réponse de Gilles William.
17:11Allez-y.
17:13Qui n'a absolument rien à voir avec Boilem Sansal.
17:15Évidemment, c'était sur Isabelle
17:17qui nous expliquait qu'elle le trouvait à son goût.
17:19Ça me semble important de tenir les auditeurs informés
17:21de la suite des événements.
17:23Isabelle nous écoute.
17:25Une bonne année douce, Sarah, et félicite
17:27Isabelle pour la qualité
17:29de son goût.
17:31On applaudit qui ?
17:33Isabelle ou Gilles William et Isabelle ?
17:35On applaudit les deux. On applaudit cette belle
17:37histoire qui est en train de naître.
17:39Je suis bien content que cette idylle ait lieu.
17:41C'était toi le premier choix.
17:43Il y avait trop de boulot.
17:45Elle a dit qu'elle voulait
17:47t'éduquer.
17:49Ce qu'on peut dire sur l'affaire Boilem Sansal,
17:51c'est que c'est quand même une situation
17:53d'une immense complexité.
17:55C'est-à-dire que oui,
17:57Emmanuel Macron, certainement
17:59est trop naïf vis-à-vis
18:01de l'État algérien.
18:03Oui, l'État
18:05n'active pas tous les leviers nécessaires.
18:07On a parlé de cet accord
18:09de 1968 qui confère
18:11un droit quasiment royal aux
18:13Algériens pour venir en France.
18:15Il y a la question des avoirs. On sait que
18:17les hiérarches
18:19algériens ont des
18:21propriétés, que ce soit sur la Côte d'Azur
18:23ou en Ile-de-France.
18:25Pourquoi a-t-on gelé les avoirs russes
18:27et pourquoi pas gelé
18:29les avoirs algériens qui, je le rappelle,
18:31emprisonnent aujourd'hui un homme,
18:33un écrivain, sur la base
18:35de rien du tout ? C'est-à-dire qu'à part
18:37critiquer le régime algérien, Boilem Sansal
18:39n'a rien fait.
18:41Pourquoi aussi ne pas
18:43remettre cette question des visas
18:45sur la table ? On a parlé, là, depuis
18:47le début de l'émission,
18:49de Zazou Youssef
18:51qui, d'ailleurs, n'a quasiment
18:53aucune chance d'être expulsé
18:55de France. Pourquoi ? Parce que déjà, il a un
18:57enfant qui est français, né en France.
18:59Donc ça va être très problématique.
19:01Ensuite, parce que l'Algérie ne délivre
19:03aucun laissé passé consulaire.
19:05Très peu. On n'est même pas à plus
19:07de 1000. Donc on voit très bien que c'est une complexité
19:09avec l'Algérie. Il y a cette
19:11question de développement aussi, mais on voit très bien que c'est un
19:13neugordien qu'on n'a jamais réussi à trancher.
19:15Alors, justement, on est avec Maître Philippe Fontana
19:17qui est en ligne avec nous.
19:19On va en parler, notamment, de ces
19:21difficultés diplomatiques
19:23entre la France et l'Algérie.
19:25Merci d'être en direct avec nous sur Europe 1
19:27cet après-midi, Maître Fontana.
19:29Bonsoir.
19:31On parlait effectivement du
19:33cas Boilem-Sensal, mais on parlait
19:35aussi des problèmes
19:37liés aux OQTF, puisque
19:39nous avons évoqué deux affaires
19:41tout à l'heure. L'affaire
19:43de ces deux Algériens sous
19:45OQTF qui avaient été relâchés
19:47après avoir braqué une pharmacie
19:49dans le Val-de-Marne et qui
19:51ont été interpellés pour
19:53un autre vol. On avait cette affaire-là.
19:55Et puis cet autre
19:57Algérien sous OQTF,
19:59je n'ai plus le nom, Zazou Youssef,
20:01qui est un
20:03influenceur
20:05qui a été
20:07interpellé ce matin
20:09après avoir proféré
20:11des menaces sur les réseaux sociaux
20:13et des menaces d'attentats
20:15contre la France. Pourquoi est-ce qu'on a
20:17autant de difficultés avec
20:19l'Algérie sur cette
20:21question des obligations de quitter le
20:23territoire, Maître Fontana ?
20:25Bon, ça a été évoqué par
20:27vos différents interlocuteurs.
20:29C'est vrai qu'il y a des difficultés
20:31diplomatiques entre la France et l'Algérie
20:33sur le nombre d'exécutions
20:35d'obligations à quitter le territoire français.
20:37L'affaire dont vous parlez
20:39est vraiment...
20:41Ça sera un test, à mon avis,
20:43puisque le fameux
20:45Youssef A, je ne donnerai
20:47pas son nom de famille, mais le
20:49nom que vous avez employé est un pseudonyme,
20:51a été interpellé ce matin.
20:53Il a été placé en garde à vue.
20:55Pour l'instant, c'est plus une procédure judiciaire
20:57et non pas administrative.
20:59D'ailleurs, il a été placé en garde à vue avec son complice,
21:01celui qui a utilisé la ligne
21:03pour diffuser la vidéo
21:05qui est incriminée.
21:07C'est pour l'instant du ressort
21:09du procureur de la République. On verra s'il va
21:11déférer ces deux mises en cause
21:13devant un tribunal correctionnel. Je rappelle
21:15que les peines pour incitation
21:17ou pour provocation
21:19publique en matière de terrorisme
21:21sont lourdes lorsque tu utilises un média
21:23en ligne.
21:25C'est sept ans de prison, donc soit il va les déférer
21:27devant le tribunal correctionnel, soit il va
21:29requérir l'ouverture d'une information
21:31judiciaire, ça veut dire saisir
21:33un juge d'instruction.
21:35Pour l'instant, c'est un
21:37travail, c'est une responsabilité
21:39du procureur de la République de Brest.
21:41Après, le tribunal
21:43peut toujours
21:45les condamner
21:47s'il y a condamnation à une peine
21:49complémentaire d'interdiction du territoire français
21:51et que ce soit
21:53la voie judiciaire ou la voie électorale,
21:55parce que là c'est le préfet ou le ministre de l'Intérieur,
21:57c'est vrai que si ces personnes
21:59n'ont pas de passeport,
22:01et même lorsqu'elles ont un passeport,
22:03on se heurte à l'obligation
22:05de coopération avec les
22:07autorités algériennes.
22:09Avec les fameux laissés-passer consulaires.
22:11Les fameux laissés-passer consulaires qui ne sont pas propres à l'algérien.
22:13Il y a tous les pays du Maghreb,
22:15les pays d'Afrique noire et un certain nombre de pays.
22:17Par exemple,
22:19pour l'Afghanistan et la Syrie,
22:21la Syrie s'est en train de changer, on n'avait pas de révolution
22:23diplomatique avec le régime de Bachar.
22:25L'Afghanistan, on n'a pas de relation diplomatique.
22:27Il y a des accords
22:29qui sont en train d'être mis en place
22:31justement par le nouveau ministre de l'Intérieur
22:33pour expulser ou reconduire
22:35à la frontière. Expulser, ce sont des étrangers
22:37qui troublent notre ordre public.
22:39La reconduite
22:41à la frontière, ça concerne des
22:43étrangers qui n'ont plus de titre de séjour
22:45en France. Donc là, en matière
22:47administrative, le préfet et ou le ministre
22:49ont le choix, en tout cas l'autorité administrative
22:51entre une expulsion ou
22:53une reconduite à la frontière parce que
22:55l'un, comme vous disiez, est sous
22:57OQTF, l'autre, le plus
22:59âgé, puisqu'il a une quarantaine
23:01d'années, celui qui a utilisé la ligne téléphonique
23:03pour diffuser la vidéo, lui
23:05étant en situation régulière.
23:07L'autre, effectivement, est déjà sur le
23:09cou de l'OQTF.
23:10Maître Fontana, vous êtes spécialiste du droit d'asile
23:12et des questions migratoires.
23:14Concrètement, la France a-t-elle
23:16les moyens de faire pression
23:18sur l'Algérie, sur ces questions
23:20d'OQTF ?
23:22Moi, je ne veux pas rentrer dans des
23:24considérations diplomatiques, même si je les
23:26connais, parce que ce n'est pas à ce titre-là que
23:28j'interviens.
23:30C'est vrai que
23:32les questions
23:34d'étrangers sont des questions avant tout
23:36de souveraineté dans un
23:38pays et avec les pays.
23:40Donc, si vous n'avez pas de coopération,
23:42la question de l'admission
23:44des étrangers, c'est
23:46une question de souveraineté, puisque c'est du droit
23:48administratif et ce n'est pas du droit judiciaire.
23:50Maintenant, c'est vrai que l'un
23:52de vos intervenants rappelait la question
23:54des visas. Le nombre de
23:56visas qui ont
23:58été délivrés en Algérie
24:00a subi une augmentation
24:02considérable depuis deux ans.
24:04Donc, c'est vrai que la France délivre
24:06des visas. Encore une fois, c'est
24:08pour le rayonnement de sa
24:10situation, c'est pour la coopération avec un
24:12État dont nous sommes très proches.
24:14Je rappelle que si nous n'envoyons pas
24:16des enseignants
24:18ou si nous n'accueillons pas
24:20des Algériens, l'usage
24:22du français va être encore plus
24:24ténu, puisque le français
24:26est remplacé soit par l'arabe dialectal
24:28dans la Russie, soit par l'anglais
24:30dans les écoles et les
24:32universités. Donc, en fait,
24:34en matière de coopération avec l'Algérie,
24:36on n'a pas le choix et elle est
24:38obligatoire depuis 1962.
24:40On a trop essayé de mettre des rapports
24:42de force avec l'Algérie. J'entendais des gens
24:44qui disaient, il faut faire ceci, il faut faire cela.
24:46Ce n'est pas comme ça qu'on peut traiter
24:48un État. Un État doit être traité dans la
24:50dignité. Un État doit être traité dans le
24:52respect de sa souveraineté. Puis,
24:54je pense qu'il faut parler fermement. Il y a
24:56des... Mais ça, c'est entre
24:58ministres, c'est entre gouvernements, c'est entre
25:00exécutifs. Moi, je mets en garde
25:02un certain nombre de gens en disant, il n'y a
25:04qu'à, il faut que non. Laissons
25:06les deux pays coopérer
25:08dans le respect de leur souveraineté.
25:10Vous savez, les Algériens sont très
25:12exigeants par rapport à la souveraineté parce qu'ils ont
25:14quand même de mauvais souvenirs.
25:16Oui, évidemment.
25:18Voilà, mais il faut le
25:20comprendre. Donc, il faut,
25:22à mon sens, appuyer cette
25:24coopération plutôt qu'essayer
25:26de mettre des bâtons dans les roues tout en étant
25:28extrêmement réactif,
25:30extrêmement objectif,
25:32extrêmement cartésien. Donc,
25:34je pense que...
25:36Je pense que le
25:38fait que...
25:40Je pense que ce soit
25:42quelqu'un qui...
25:44Je ne sais pas si c'est le
25:46président des Chocs,
25:48moi, je ne sais pas si c'est le président des Chocs,
25:50le président des Chocs,
25:52mais je pense qu'il ne faut pas
25:54être trop haïtien.
25:56Je pense qu'on doit être
25:58assez attentifs pour
26:00ce qui est
26:02transcription, le résumé de la transcription que j'ai pu lire de
26:06l'arabe au français, où il y a un rappel des massacres occasionnés par les
26:11islamistes dans les années 90, je vous rassure ce ne sont pas des islamistes au
26:15pouvoir à Alger, donc effectivement tout à mon sens est résumé et condensé dans
26:21cette affaire pour tester les relations en cause algérienne, les relations entre la
26:26France et l'Algérie. Alors très rapidement monsieur Maître Fontanin,
26:32Je souhaite de tout mon coeur que les relations puissent reprendre malgré les
26:38provocations des uns et des autres, là c'est une pure provocation de la part de cette
26:42personne, cet influenceur. A mon sens, des deux côtés de la
26:48militaire année, la sanction devrait être sévère. Merci beaucoup Maître Philippe Fontanin
26:51d'avoir été avec nous cet après-midi sur Europe 1, la pause et on revient pour
26:56la dernière partie d'On marche sur la tête sur Europe 1, restez avec nous.
26:59Europe 1, 16h18h, On marche sur la tête.
27:04Europe 1, 16h18h, On marche sur la tête, Michael Dorian.
27:0917h34, dernière ligne droite d'On marche sur la tête version Noël, avec toujours
27:13Jules Thorez, Sarah Salman, Vincent Roy, on parlait juste avant la pause de la fameuse
27:19question des laissés-passer consulaires, sur cette problématique des obligations de
27:23quitter le territoire, on était avec Maître Philippe Fontanin qui est un avocat spécialisé
27:28en droits du sol, notamment en droits d'asile et sur les questions migratoires et Vincent
27:35Roy, je crois que vous aviez envie de réagir sur ce qui s'est dit notamment par Maître
27:39Fontanin qui s'exprimait juste avant la pause, notamment concernant les relations
27:43entre la France et l'Algérie. Vous aviez envie de réagir Vincent Roy, mais on avait
27:49la pub. Il suffit d'écouter par exemple, d'avoir
27:53en tête de manière assez précise les dernières déclarations de M. Théboune à propos de
27:58Boilem Sansal, qui le traite d'imposteur et qui dit que c'est un homme sans identité,
28:06c'est-à-dire qu'en réalité il ne sait même pas qui est son père, etc. En réalité
28:10il le traite de bâtard. Alors je veux bien qu'on discute avec M. Théboune, qu'on
28:16cherche la discussion, qu'on cherche un terrain d'entente, qu'on cherche tout ce
28:20que vous voulez, mais enfin il faut quand même réagir à ce qui ne s'appelle pas
28:25autrement que de la provocation. Nous sommes régulièrement provoqués par ce régime
28:32algérien. Encore une fois, qu'on m'entende bien, je fais un distinguo total entre cette
28:38dictature militaire algérienne et les Algériens, c'est-à-dire ce peuple qui la subit. Il
28:45faut être très précis sur ce que je dis, mais enfin, on ne peut quand même pas continuer
28:49à se laisser humilier de la sorte par un régime qui, je vous le répète, s'est
28:54construit depuis bien des années, pas simplement celui de M. Théboune, mais avant c'était
28:58le cas, sur une haine antifrançaise. J'ajoute quelque chose...
29:02Oui, parce que M. Fontana disait aussi avant la pause qu'on avait des relations particulières
29:06avec l'Algérie.
29:07J'ajoute quelque chose. Moi je suis bien étonné, figurez-vous, par exemple sur l'affaire
29:12Censal, je suis bien étonné car on parle d'un certain nombre de silences. On a vu
29:17que l'extra-gauche, l'ultra-gauche, tapait à bras raccourcis sur M. Censal en nous expliquant
29:22sans coup faire rire que finalement, ce qui lui arrivait, il l'avait bien mérité.
29:27Son nom de Rousseau a dit que ce n'était pas un ange.
29:29Absolument.
29:30Et sur le service public, je crois que c'était ses politiques, on ne savait même pas où
29:34il était, qu'ils étaient déjà en train de donner des propos à charge. On ne savait
29:40même pas où il était, il n'y avait pas de contradiction.
29:42Et sur cette question de Boilem Censal, qui est franco-algérien ou algéro-français
29:50si vous préférez, moi ce qui m'étonne aussi beaucoup, c'est le silence par exemple
29:55du recteur de la Grande Mosquée de Paris. On n'a rien, pourquoi ne s'exprime-t-il pas ?
30:01Alors on a Benoît aussi qui est en ligne avec nous, auditeur d'Europe 1. Bonjour
30:06Benoît, merci de nous appeler au 01-80-20-39-21. Vous souhaitiez réagir Benoît ? Je crois
30:11que vous êtes au volant, vous êtes en voiture. Vous n'avez pas le téléphone à l'oreille ?
30:18Non, non, non.
30:19Tout va bien ?
30:20Vous m'entendez bien ?
30:21Oui, je vous entends très bien Benoît. Vous habitez où ?
30:24J'habite dans le Var.
30:26Où ça dans le Var ?
30:27A Sanary.
30:28Ah très bien, Sanary-sur-mer, magnifique.
30:31C'est ça, oui.
30:32Bon, Benoît, qu'est-ce que vous souhaitiez dire sur ce qui s'est dit sur l'antenne ?
30:37Ça vous fait réagir ? Qu'est-ce que vous en pensez ?
30:42Alors, par contre là, je n'ai pas suivi du coup le...
30:47Non, on parlait des relations avec l'Algérie, vous savez, et notamment sur la question des laissés-passés consulaires et des OQTF.
30:54Et de Boilem-Sansalle.
30:55Et de Boilem-Sansalle également, puisque vous savez que le Président de la République n'a pas évoqué le cas de Boilem-Sansalle, notamment lors de ses voeux du Nouvel An.
31:06D'accord, oui. Oui, oui, oui.
31:09Après, je pense que le cas Boilem-Sansalle, c'est toujours un peu délicat, c'est de l'ingérence.
31:17Alors, il est franco-algérien, c'est vrai, mais moi je pense qu'il faut quand même qu'on ait chacun notre vision des choses et qu'on respecte...
31:27L'Algérie, ils ont une autre façon de fonctionner, c'est pas pareil que nous.
31:30Mais pourquoi est-ce que ce n'est pas de l'ingérence que d'apporter son soutien à Boilem-Sansalle et de chercher des solutions efficaces pour qu'ils sortent de là ?
31:36Ce n'est pas non plus de l'ingérence dans les voeux de dire qu'on a une pensée pour les otages français détenus par le Hamas en Algérie ?
31:43Bien sûr, bien sûr, l'ingérence, le mot est fort.
31:47Oui, surtout que Boilem-Sansalle est un franco-algérien.
31:51Bien sûr, mais on a toujours un petit peu de mal à se rendre compte, on va dire, des valeurs des autres.
31:58Pourquoi est-ce que les relations avec l'Algérie sont aussi compliquées, Benoît ?
32:04Alors moi, je pense qu'on a une histoire commune avec cette histoire de colonisation,
32:10avec une culpabilisation de la France qui n'en finit plus.
32:15On a nos présidents les uns derrière les autres qui s'excusent à plat ventre.
32:20Mais ça, vous trouvez ça normal, Benoît ?
32:24Ah ben non, carrément pas.
32:26Moi, à chaque fois que Macron est allé dire que c'était un crime contre l'humanité,
32:30c'est bon, c'est terminé en 1963.
32:33Nous, les pieds noirs qui sont rentrés, moi je suis bien placé pour le savoir,
32:37parce que dans le Var, il y en a beaucoup, sont rentrés une main devant et une main derrière.
32:41Ils avaient plusieurs générations.
32:45Alors, la connexion avec Benoît était un peu compliquée.
32:50Bon, on va essayer de rétablir ça et on reprendra Benoît un petit peu plus tard si on arrive à la voir.
32:56Moi, je vais vous dire une chose.
32:57Sur cette question des laissés-passés consulaires, sur cette question des OQTF,
33:01il y a quelque chose qui me rend dingue.
33:03C'est-à-dire qu'on le sait qu'il y a des moyens de pression possibles avec l'Algérie, avec d'autres pays également.
33:08Il y a un laissé-aller qui est terrible sur ce sujet-là.
33:12On a appris aujourd'hui que trois mois après, vous vous souvenez du meurtre terrible de la jeune Philippine
33:18tuée dans le bois de Boulogne.
33:21L'étudiante de 19 ans avait été retrouvée morte fin septembre dans le bois de Boulogne à Paris.
33:26Trois mois après, un square va porter son nom dans les Yvelines.
33:30Thao, c'était le principal suspect mis en examen.
33:33Il était visé par une OQTF.
33:36C'était un Marocain.
33:37Il avait déjà été condamné pour viol dans le passé et il avait été relâché.
33:43Le Maroc avait en plus de ça donné son feu vert pour l'expulsion.
33:48Mais malheureusement, trop tard.
33:50Les hommages aux victimes, les squares, les places au nom des victimes,
33:54on sait faire en France, on est très très fort pour ça.
33:57Mais est-ce qu'on n'attend pas autre chose ?
33:59Est-ce que les familles n'attendent pas autre chose aujourd'hui Jules Torres ?
34:02En fait, c'est-à-dire que depuis des années, on fait des collèges Dominique Bernard,
34:07on fait des collèges Samuel Paty, on n'a aucun problème.
34:10On est très fort pour tout ça. Les Marches Blanches, on sait faire.
34:12Les Marches Blanches, on sait faire.
34:13Vous n'aurez pas Mahen.
34:14Vous n'aurez pas Mahen, on sait faire.
34:16Le problème, c'est qu'il n'y a aucun acte pour changer véritablement l'état de notre pays.
34:22C'est-à-dire qu'on a certes des ministres qui sont volontaires,
34:25des ministres qui sont déterminés,
34:28mais on n'a pas les actes fondateurs d'un véritable changement.
34:32C'est-à-dire qu'il faut tout changer aujourd'hui en France.
34:35Il faut changer notre justice qui est dans un état déplorable.
34:38Il faut changer notre économie.
34:41Il faut changer notre école.
34:43Il faut absolument tout changer.
34:45Et le problème, c'est qu'avec une année 2024 qui vient de s'écouler,
34:49on a eu par exemple 150 jours de paralysie gouvernementale.
34:52Comment voulez-vous qu'avec des politiques, déjà, qu'on suspecte de laxisme,
34:56dont on dit qu'ils ne font pas assez d'efforts,
34:58qu'ils ne proposent pas les bonnes solutions pour changer véritablement le pays,
35:02comment voulez-vous qu'avec une instabilité pareille,
35:04où pendant 150 jours, notre gouvernement ne peut rien faire, ne fait rien,
35:08où pendant 150 jours, notre assemblée ne sert à rien,
35:12d'autant plus que cette assemblée nous donne un spectacle
35:14qui honnêtement est complètement déporable,
35:17il n'y a aucun changement.
35:19Le problème, c'est qu'aucun changement ne sera acté en 2025.
35:24Parce qu'on a une majorité qui est introuvable,
35:26aucun texte fondateur, aucun texte révolutionnaire
35:30ne sera voté en 2025 par cette assemblée nationale.
35:33Donc le problème, c'est qu'on est condamné à attendre,
35:36soit un nouveau gouvernement, soit un nouveau président de la République,
35:39soit une nouvelle assemblée.
35:41Mais je peux vous dire que moi, en 2025, j'ai beaucoup de craintes,
35:44parce que ce qui pourrait arriver,
35:46le début de notre émission nous l'a montré,
35:48on a commenté des affaires horribles à la prison de Harle,
35:51je peux vous dire qu'en 2025, il va encore y avoir ces mêmes choses,
35:55les deux Algériens libérés qui ensuite font des vols à la roulotte,
35:59on va y avoir droit également.
36:01Donc on voit très bien que l'état de la France est catastrophique,
36:04est cataclysmique, que les urgences se multiplient
36:07au fur et à mesure qu'on commente l'actualité,
36:09mais malheureusement, je ne suis pas sûr qu'on ait vraiment pris
36:12la mesure des choses et qu'on ait les solutions nécessaires
36:15pour changer véritablement l'état de notre pays.
36:17Oui, parce qu'en fait, à chaque fois qu'il y a un fait divers
36:19ou un fait de société, on n'en tire pas les conséquences,
36:21à chaque fois on fait des hommages, des marches blanches,
36:23des tables rondes, plus jamais ça.
36:25Mais en réalité, dans les actes, rien n'est fait
36:27pour que ça ne se reproduise pas.
36:29Alors les deux ne sont pas incompatibles.
36:31Pour les familles, c'est normal qu'il y ait une plaque,
36:33qu'un collège soit renommé,
36:35c'est absolument pas incompatible avec le fait
36:37de prendre des mesures concrètes et efficaces
36:39pour que ça ne se reproduise pas.
36:41Pour Philippine, finalement,
36:43si la personne sous OQTF n'avait pas été
36:45sur le territoire français,
36:47Philippine serait encore en vie.
36:49Le raisonnement est assez simple.
36:51Si on suit ce raisonnement, il suffit
36:53d'exécuter les OQTF.
36:55Et si on ne les exécute pas, au moins d'arrêter
36:57ce flux migratoire illégal.
36:59Sébastien Delogu veut légaliser le cannabis
37:01et confier sa vente aux dealers.
37:03Ça, c'est la proposition
37:05totalement lunaire du député
37:07de la France Insoumise de Marseille
37:09Il propose de légaliser le cannabis,
37:11tout en permettant
37:13la légalisation.
37:15C'est un débat qui revient.
37:17On sait que la France Insoumise est favorable.
37:19Mais là, en plus de ça, il veut permettre
37:21aux dealers, condamnés par la musique,
37:23de rejoindre un marché régulé par l'État.
37:25Vous ne pouvez pas reprocher
37:27à monsieur Delogu une très grande cohérence.
37:29C'est très cohérent.
37:31Ceux qui connaissent le mieux le marché,
37:33c'est comme le vendeur de voitures.
37:35Celui qui connaît le mieux les voitures
37:37C'est celui qui vole.
37:39Le cambrioleur peut être agent immo.
37:41Un cambrioleur connaît très bien
37:43les appartements dans un certain nombre de quartiers.
37:45Il pourrait être agent immobilier ou serrurier.
37:47Et bien là, vous avez
37:49les meilleurs connaisseurs du produit
37:51qui vont
37:53à la suite, les uns les autres,
37:55donner leur chance au produit. Il est bien normal
37:57que ce soit eux qui vendent le produit.
37:59Ils sont les plus adaptés à la situation.
38:01Voilà ce qu'il a déclaré précisément. C'était sur Twitch.
38:03La personne qui aujourd'hui a vendu
38:05toute sa vie du cannabis
38:07et qui rentre en prison à cause de ça,
38:09si on demande à la légalisation du cannabis
38:11et que l'acheminement du cannabis soit bien géré par l'Etat français,
38:13ça doit amener
38:15à une question qu'on peut se poser
38:17sur les personnes qui ont été pénalisées
38:19auparavant et à qui on leur donne
38:21la possibilité justement de vendre
38:23et de régir cela.
38:25Oui, sauf qu'en France, il n'y a pas de rétroactivité de la loi, mais c'est un autre problème.
38:27Pas de la loi rétroactivité pénale, plus dur.
38:29Mais voyez,
38:31ce qui est important
38:33de pointer chez M. Delogu,
38:35c'est d'abord son côté pragmatique
38:37et puis ensuite
38:39cette belle intelligence
38:41qu'il caractérise.
38:43Est-ce que vous pensez réellement que M. Delogu croit ce qu'il écrit
38:45ou est-ce que c'est juste un effet de com' pour qu'on parle de lui ?
38:47Parce que La France Insoumise,
38:49parfois, ils ont décidé...
38:51Bien sûr, c'est leur fond de commerce. Ils ne font que ça.
38:53Mais là, l'idée...
38:55Il y a d'ailleurs M. Quebra, je crois, à La France Insoumise.
38:57Peut-être qu'il peut être intéressé par l'idée de M. Delogu.
38:59Je ne sais pas, c'est une idée.
39:01Moi, je pense que, oui,
39:03c'est lunaire, mais en fait, ce n'est même pas
39:05pour qu'on applique ou qu'on réfléchisse là-dessus,
39:07c'est pour qu'on parle de lui et de cette proposition saugrenue.
39:09Et c'est exactement ce que vous dites.
39:11C'est la seule chose qu'ils savent faire chez LFI.
39:13Je ne le prends pas au sérieux. Je ne prends pas du tout au sérieux
39:15ce qu'il dit.
39:17Il ferait peut-être mieux de s'occuper des vrais sujets
39:19à l'Assemblée, il y en a, plutôt que de nous pondre
39:21des propositions farfelues et ridicules
39:23comme celle-ci.
39:25Ce qui est bien à La France Insoumise, quand même,
39:27c'est qu'il y a ce phénomène de circuit court.
39:29C'est-à-dire qu'on va avoir le vendeur-dealer
39:31Louis Boyard, on va avoir le législateur
39:33qui nous permet de modifier la loi Sébastien Delogu,
39:35et on va avoir le consommateur Andy Carbra
39:37qui achète de la drogue à un gamin de 14 ans.
39:39C'est parfait. En fait, si on comprend bien,
39:41ils proposent que des personnes qui ont enfreint la loi en vendant de la drogue
39:43qui sont en prison soient finalement libérées, qu'on leur
39:45dit qu'on leur donne un travail. Vous pouvez continuer
39:47ce que vous faisiez. Mais de façon légale et rémunérée.
39:49C'est légal et c'est même l'État qui vous donne du travail.
39:51On a Jeanne qui est en ligne avec nous.
39:53Et on va libérer beaucoup de monde quand même, parce qu'on a
39:5517 000 détenus aujourd'hui sur nos 80 000 détenus.
39:57Mais ça va faire de la place en prison en même temps.
39:59C'est justement ce qu'on cherche.
40:01C'est la bonne surprise. 17h47
40:03sur Europe 1, on a Jeanne au téléphone
40:05et Jeanne est vendéenne.
40:07C'est pas vrai.
40:09C'est pas vrai.
40:11C'est pas vrai.
40:13Bonsoir à vous Jeanne.
40:15Bonsoir de Vendée.
40:17Bonsoir et meilleurs voeux, je vous appelle
40:19du fin fond du Finistère.
40:21Il adore le Finistère.
40:23Il adore le Finistère.
40:25Vous savez, la Vendée et la Bretagne, c'est pas tout à fait pareil.
40:27Excusez-moi, c'est peut-être une question très indiscrète.
40:29Jeanne, quel âge avez-vous ?
40:31Écoutez, j'ai déjà 58 ans.
40:33C'est bon.
40:35Parfait Madame.
40:37Il nous a dit ça à la pause.
40:39Je rêve d'une
40:41femme d'expérience
40:43qui habiterait
40:45la fin de la Terre.
40:47Moi, il m'a dit 58 ans.
40:49Il a dit ça non.
40:51Jeanne, vous avez 57 ans.
40:53Oh ça va.
40:55À quelle ambiance.
40:57Jeanne, qu'est-ce que vous en pensez
40:59de cette proposition de
41:01Sébastien Deloncu.
41:03On peut vous envoyer une photo dédicacée si vous voulez.
41:05Alors c'est vrai que
41:07par-delà le caractère
41:09absolument ubuesque
41:11et puis le côté marotte
41:13des 68ards qui est reprise
41:15en boucle dans ces
41:17naples-là de la
41:19insoumise, il y a une chose moi
41:21qui m'inquiète énormément.
41:23Ça me fait penser à la
41:25politique de la taquilla en matière
41:27d'islamisme. On pénètre
41:29tout doucement les
41:31institutions par une
41:33normalisation de ce qui
41:35n'est pas normal
41:37en cherchant à
41:39l'instituer dans un cadre
41:41légal. Le cannabis
41:43c'est quand même
41:45un produit
41:47désastreux
41:49pour le cerveau.
41:51Désastreux pour le
41:53cerveau. Et à partir
41:55du moment où
41:57effectivement on
41:59l'autorise, il faut savoir
42:01qu'en code de procédure pénale
42:03la loi pénale
42:05plus douce peut
42:07être rétroactive, mais pas la loi pénale
42:09plus sévère. C'est ça le drame.
42:11Mais vous avez raison. Et vous savez quoi ?
42:13Aujourd'hui on a un garde des seaux,
42:15Gérald Darmanin et un ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau
42:17qui ont déclaré la guerre aux narcotrafiquants.
42:19Est-ce que ce n'est pas aussi une façon de leur
42:21saper le travail ça ?
42:23Alors je crois que
42:25absolument
42:27Gérald Darmanin et
42:29Bruno Retailleau
42:31sont en proie à d'énormes
42:33résistances internes au sein
42:35de l'Assemblée
42:37parlementaire, au sein des
42:39cabinets ministériels. Il y a
42:41de véritables
42:43officines, on le sait,
42:45qui démarchent pour la...
42:47qui font du lobby,
42:49et puis il y a le lobby électoral
42:51et il est certain
42:53que
42:55ils vont avoir fort à faire
42:57face à certains corporatistes.
42:59Il y a même des magistrats qui se droguent.
43:01C'est connu.
43:03C'est sûr que de toute façon
43:05on a la France Insoumise qui
43:07en même temps... J'ai presque envie de dire qu'ils sont dans leur rôle
43:09parce que comme le disait Sarah Salman,
43:11ces coups d'éclat,
43:13ils nous ont habitués à ce type de coups d'éclat
43:15et j'ai presque envie de dire qu'aujourd'hui
43:17les Français sont habitués aussi
43:19à ce type de sorties.
43:21On a Aurélien qui est en ligne avec nous dans le Rhône.
43:23Bonjour Aurélien !
43:25Merci d'être en direct avec nous sur
43:27Europe 1.
43:29Ça vous fait réagir ? Vous en pensez quoi
43:31de ces propos de Sébastien Delogu ?
43:33Moi
43:35je vais sortir de la drogue
43:37super mais
43:39les personnes qui vendent de la drogue
43:41ce n'est pas des businessmen.
43:43Ils n'ont jamais payé l'URSSAF.
43:45Ils n'ont jamais reverti d'argent.
43:47Et du coup
43:49à quel
43:51moment on peut penser
43:53confier
43:55des personnes
43:57qui ont été en prison,
43:59qui n'ont pas monté de business, parce que c'est un business parallèle,
44:01qu'on peut les ranger
44:03et qu'ils deviennent quasiment fonctionnaires.
44:05C'est juste...
44:07Il n'a aucune réflexion.
44:09C'est impressionnant.
44:11Ce n'est pas parce
44:13qu'il a des difficultés
44:15à lire que je dis ça.
44:17Il n'a aucune vision,
44:19aucune réflexion. C'est la provocation systématique.
44:21C'est ça.
44:23Comme d'habitude.
44:25C'est aussi quelque chose qui m'embête
44:27parce qu'à chaque fois ça m'énerve.
44:29Mais il a raison parce qu'on en parle aujourd'hui.
44:31Vous prenez 20 minutes
44:33de votre temps d'antenne.
44:35C'est pas sympa ce qu'il dit
44:37sur lui depuis tout à l'heure,
44:39mais en fait il existe. Et dans son électorat,
44:41il existe.
44:43La France insoumise n'existe que comme ça.
44:45Vous avez raison là-dessus.
44:49La ligne d'Europe 1
44:51est plutôt à droite.
44:53Pas du tout.
44:55Tout le monde est invité.
45:01Il y a des médias qui sont un peu plus sympas
45:03avec la France insoumise, on va dire ça comme ça.
45:05Mais c'est pas une question de sympa ou pas sympa.
45:07C'est qu'à partir du moment où il propose une proposition
45:09qui est saugrenue, c'est pas une question de sympathie.
45:11Je sais bien.
45:13Mais justement, en communiquant
45:15là-dessus, on fait
45:17l'enjeu.
45:19Vous avez simplement des médias qui ne traitent pas l'information
45:21mais on ne fait pas la preuve
45:23d'antipathie envers ce parti.
45:25Vous savez ce qu'on va faire ? On va justement arrêter d'en parler.
45:27Comme ça ce sera réglé.
45:29Vous avez raison.
45:31Aurélien, on vous souhaite de passer
45:33une très bonne fin de journée.
45:35Merci d'avoir été avec nous sur Europe 1
45:37cet après-midi et on va justement
45:39changer de sujet plus léger avant la fin de cette émission.