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François Bayrou est arrivé lundi à Mayotte à la tête d'une imposante délégation ministérielle avec la promesse d'un plan d'aide à la reconstruction de l'archipel nommé «Mayotte debout» après le passage dévastateur de l'ouragan Chido, qui précédera d'autres mesures à plus long terme. En revanche, la question de l’immigration revient très régulièrement sur l’archipel. Face à cela, Charles Rodwell, député Ensemble pour la République des Yvelines, estime qu’il faut «accueillir moins pour accueillir mieux».

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Transcription
00:00Elles vont aller en sens d'un principe que nous défendons depuis maintenant plusieurs mois,
00:04c'est accueillir moins pour accueillir mieux.
00:07Nous considérons aujourd'hui que le flux migratoire qui rentre en France n'est pas soutenable.
00:11Mais je vais être très franc avec vous, lorsque je me rends aujourd'hui dans un EHPAD,
00:16dans un hôpital de ma circonscription, dans un restaurant, dans le self d'une cantine,
00:22dans une entreprise ou dans un laboratoire de recherche,
00:26on voit bien à quel point il y a une part de notre économie et une part de nos services publics
00:30qui reposent aussi sur l'immigration.
00:32Donc moi je pense que le vrai sujet aujourd'hui des flux migratoires dans notre pays,
00:35c'est une immigration choisie, réduite, fondée sur le travail qui répond aux besoins des Français.
00:43Et c'est les propositions que j'ai faites avec les co-rapporteurs sur le sujet
00:48pour réduire ces flux migratoires, notamment les flux migratoires irréguliers,
00:53et que nous ayons une immigration choisie, réduite, qui répond aux besoins des Français,
00:58c'est l'objet des propositions que nous ferons
01:00et que nous avons fait cet automne et que nous ferons dans le budget en tant que co-rapporteur.
01:04Marine Le Pen, invitée de CNews, avait indiqué que sur 500 000 personnes qui arrivaient chaque année en France,
01:09seuls 10% travaillaient.
01:11Est-ce que c'est un ordre de grandeur que vous confirmez ?
01:14Alors moi je n'ai absolument pas ces chiffres,
01:17mais ce qui est certain, c'est que si nous voulons une immigration fondée sur le travail dans notre pays,
01:24je pense que le principe de dire qu'on accueille moins pour accueillir mieux est le bon.
01:28Aujourd'hui, une bonne part, comme je vous l'ai dit, de nos services publics reposent sur cette immigration,
01:33mais aujourd'hui elle est insoutenable pour notre pays.
01:37C'est la raison pour laquelle je crois sincèrement qu'il faut réduire d'autres voies d'immigration dans notre pays,
01:42les voies d'immigration irrégulières, le dévoiement d'une partie du droit d'asile,
01:46les tis de séjour étrangers malades, sur lesquels nous avons là encore fait des propositions,
01:50notamment lors du budget.

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