Vincent Roy revient sur le braquage d’une pharmacie par 2 cambrioleurs sous OQTF : «Plus vous faites entrer de gens dans un pays, plus il y a d’infractions».
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00:00Vous savez, de toute façon, vous avez un phénomène qui est mécanique.
00:02Mme Brugière vous dit, c'est la capacité, la capacité de détention ou de rétention ou de ce que vous voulez,
00:08qui détermine la politique pénale. C'est obligatoire.
00:12Plus vous faites rentrer de gens dans un pays, plus il y a d'infractions.
00:16Immigration ou pas immigration, je dis ça de manière extrêmement générale.
00:20Bon, à partir de là, vous n'avez pas, évidemment, la capacité,
00:24lorsqu'il y a une infraction, de mettre sous les verrous...
00:28Plus il y a de gens, plus il doit y avoir de places de prison.
00:32Enfin, tout ça est évidemment connexe.
00:34Donc, évidemment que votre capacité, la capacité détermine la politique pénale.
00:40Le nombre détermine.
00:42Plus vous avez d'individus dans une société, plus vous avez d'infractions commises.
00:47C'est mécanique.
00:49Si vous avez 3 millions, si vous avez...
00:52Quand vous avez une ville de 6 millions d'habitants,
00:56il y a plus d'infractions commises dans cette ville-là
00:58que dans une ville de 300 000 habitants.
01:00Donc, il faut plus de cellules de garde à vue puisqu'il y a plus d'infractions.
01:04Plus de moyens.
01:05Sauf que nous, on fait rentrer de plus en plus de gens toujours dans la même...
01:10Vous savez, c'est exactement le principe.
01:12Quand vous avez 3 pizzas, vous n'invitez pas 30 personnes à dîner.
01:15C'est compliqué.
01:17Vous voyez ce que je veux dire ?
01:18Vous invitez en général le nombre de gens à dîner selon ce que vous avez dans le frigo.
01:23Eh bien, nous, on fait l'inverse.
01:24Alors, on l'inquiète.