Suite à la visite mouvementée d'Emmanuel Macron, François Bayrou se rend dimanche et lundi à Mayotte, deux semaines après le passage du cyclone Chido, pour jeter les bases de la reconstruction d'une île dévastée. Pour Philippe David, animateur radio, «les Mahorais sont nos compatriotes et on a le devoir de les aider».
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00:00Mais on revient encore et toujours à une problématique.
00:04L'autorité de l'État.
00:06Parce que désolé, mais quand on voit,
00:09on ne sait même pas combien il y a de clandestins à Mayotte.
00:12Mais excusez-moi, les frontières, ça sert à quoi ?
00:15Ce que je sache, Mayotte, ce n'est pas dans l'espace Schengen.
00:17En plus, c'est une île.
00:18Théoriquement, c'est beaucoup plus facile de protéger les frontières d'une île
00:22avec tout ce qu'on a aujourd'hui, radars et tutti quanti, qu'autre chose.
00:26Et les gens n'en peuvent mais.
00:29Ils vivent dans l'insécurité la plus totale et les attaques à la machette.
00:32Est ce que vous imagineriez des gens?
00:35C'est sûr qu'il y a déjà eu des attaques à la machette en métropole.
00:37J'ai une bêtise, mais est ce qu'on pourrait imaginer ça
00:41à l'envergure qu'il y a à Mayotte les gens?
00:43Et en plus, je le dis, je le répète ce parce que je lis des tweets
00:48que je considère comme odieux, qui disent que c'est le colonialisme.
00:53Mais je rappelle que les Mahorais ont voté plusieurs fois.
00:56Le vote, c'est démocratique.
00:57Aux dernières nouvelles, ils ont voté massivement pour rester français.
01:01Et ce sont nos compatriotes et on a le devoir de les aider
01:06et de résoudre leurs problèmes.
01:08C'est ça, le B.A.B. qu'il faut remettre.
01:10Mais il faut encore une fois, alors là, il faut de l'argent, c'est vrai,
01:12mais il faut avant tout du courage politique.