Gérald Darmanin effectue son premier déplacement ce mercredi 25 décembre en tant que ministre de la Justice au tribunal d'Amiens.
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00:00C'est virulente de certains syndicats de la magistrature qui sont inquiets. Qu'est-ce que vous leur répondez ?
00:04Écoutez, moi, je suis un homme de dialogue. J'ai des convictions politiques, bien sûr, et chacun les connaît,
00:10mais je suis un homme de dialogue. Et partout où je suis passé, dans ma mairie à Tourcoing,
00:14où d'ailleurs il y avait eu beaucoup d'interrogations après plus de 30 ans d'une même couleur politique
00:18où j'ai représenté l'alternance, mais aussi au ministère des Comptes publics, où avec les agents et les syndicats,
00:23on a fait l'impôt à la source, ce qui, je crois, est une magnifique réforme et qui a permis de redorer aussi l'image
00:29des agents des finances publiques au ministère de l'Intérieur et maintenant au ministère de la Justice.
00:33J'ai toujours écouté tout le monde. Et d'ailleurs, hier, j'ai appelé l'intégralité des responsables syndicaux
00:39pour pouvoir leur dire qu'ils avaient mon numéro de téléphone personnel, que j'étais très heureux de travailler avec eux
00:44dans ce magnifique ministère qu'ils servent et que je les rencontre dès demain pour ceux qui sont à Paris
00:49et dès la semaine prochaine, évidemment, pour les autres. Et tous les sujets sont à mettre sur la table.
00:56Moi, je suis là pour travailler pour les agents du ministère de la Justice. On ne fait pas de la justice sans les magistrats,
01:02sans les greffiers, sans les agents pénitentiaires, sans les agents de la protection de la jeunesse,
01:07sans ceux qui sont auxiliaires de justice. On ne le fait pas non plus sans les professions du droit.
01:10Je voudrais vraiment les saluer, les avocats, les légiciers, les commissaires aux comptes, les notaires, bien évidemment.
01:16Après, j'ai une feuille de route. Elle m'a été donnée, si j'ose dire, par les Français. Et comme élu à Tourcoing,
01:23je pense que vous êtes comme moi, vous constatez la réalité. Les Français ont soif de justice.
01:27Ils veulent des décisions rapides, des décisions justes et des décisions fermes.
01:32Mon travail n'est pas de prendre des décisions à la place des magistrats. Mon travail est de donner une direction.
01:37Nous définissons la politique pénale notamment, mais aussi des moyens. Et j'ai bien compris que c'est sur ce dernier point
01:42que m'attendaient notamment les représentants du personnel, ce qui est bien normal.